• Traduction de l'interview de Richard parue dans The Mirror à l'occasion de la sortie de Hannibal saison 3 en DVD

    18 décembre 2015

     

    AVERTISSEMENT: Ce tabloïd anglais n'est pas réputé pour être du journalisme de grande qualité ! Il n'est pas dit dans l'article à quel moment cette interview a été réalisée ou si toutes les réponses de Richard proviennent d'une seule et même interview.

     

    Traduction par Jolie Pensée

     

    Richard Armitage dit que son pote Aidan Turner "aime" être un sex symbol

     

    Ces deux stars du Hobbit  sont tous les deux des coqueluches à l'écran mais Armitage estime que son ami se sent plus à l'aise dans la peau d'un objet de désir.

     

     

    Aidan Turner, le beau gosse de Poldark, aime attirer l'attention des femmes selon Richard Armitage, co-acteur du Hobbit.

    Alors que Richard Armitage a toujours eu du mal avec l'intérêt que son physique avantageux a suscité depuis qu'il a joué le rude propriétaire d'usine John Thornton dans l'adaptation de la BBC de Nord et Sud , Aidan Turner n'a pas été aussi perturbé.

    "Je pense qu'il aime tout cela ", dit Richard Armitage en riant, "il est vraiment fait pour jouer ces rôles. Quand je me suis retrouvé avec ce rôle de John Thornton, je ne réalisais pas ce que ça représentait. Je pense qu'Aidan attire ces rôles. Il a à peine 30 ans. Je suis sûr qu'il va explorer ce côté de son talent, puis aller trouver des choses différentes qui l'intéressent. "

    Armitage, 44 ans, a connu sa renommée en 2004 quand après la diffusion du premier épisode de la série victorienne Nord et Sud, le standard de la BBC a explosé.

    Depuis lors, ce bel acteur ténébreux a de fidèles fans qu'on appelle l'Armitage Army.

    Malgré le fait qu'il soit adoré par des milliers de femmes, Richard n'a jamais souhaité se reposer sur son physique.

    Dans le rôle de Thorin Oakenshield dans le Hobbit, il était une authentique star de blockbuster et l'année dernière il a reçu des éloges pour son rôle dans The Crucible à l'Old Vic.

    Pendant un temps, il a fait une parenthèse en étant l'amoureux de Dawn Franch dans The Vicar of Dibley, Richard a travaillé dur pour se débarrasser de son statut de coqueluche.


    Pour Richard, ce qui l'a intéressé dernièrement c'était de jouer le tueur en série Francis Dolarhyde dans la série star aux USA Hannibal.

    Il dit : " Je l'ai ressenti comme un vrai défi pour continuer de surprendre mes fans et leur présenter quelqu'un qu'ils ne vont pas aimer. Je savais que Francis Dolarhyde serait controversé parce que savais que beaucoup de personnes de l'aimeraient pas. Parce qu'ils aiment que vous soyez une idole, que vous soyez attirant. Donc j'ai vu ça comme "voyons si nous pouvons changer les goûts des gens. "

    Il est de notoriété publique que l'acteur se dévoue entièrement à ses rôles, allant jusqu'à subir une torture par l’eau* pour son rôle dans la série d'espionnage Spooks.

    Pourtant. il y a eu des moments, quand il trouvait comment rentrer dans la tête d'un psychopathe, qui étaient épuisants.

    " Je rentrais chez moi et je me prenais la tête entre les mains et j'essayais de me sortir de ça. De ces horribles choses qu'il a faites aux gens... Je n'aurais pas pu le jouer durant cette période particulièrement longue sans notes d'humour  ".

    Richard vit actuellement à New-York pour être au plus près de grands rôles et d'opportunités.

    Même s'il apprécie son anonymat à New-York, il admet avoir été frustré de ne pas être reconnu grimé en Thorin à cause de tout son maquillage et ses prothèses.

    J'étais enthousiasmé par le fait de disparaître et me transformer physiquement, du coup les gens ne savait pas que c'était moi, mais après trois années entièrement consacrées à ce film, de voir que les gens ne réalisent toujours pas que c'était moi, c'est frustrant. Vous allez à des réunions, des casting et on vous dit 'Je ne vous ai pas vu dans tel ou tel film?' et vous faites 'oui, j'étais dans ce film...' et ils ne font toujours pas le rapprochement. Ca ne vous aide pas dans la suite de votre carrière  ".

    Cependant, c'est un rôle qu'il a aimé malgré les contraintes physiques: "Thorin était caché sous une épaisse combinaison. Le rôle consistait surtout à être capable physiquement de remuer l'épée autour de soi. C'était dur. Un jour j'ai vomi dans un seau. C'était dans le tunnel des gobelins dans le premier film. Ils avaient construit ce décor qui était sombre et était éclairé par des torches. C'était incroyablement chaud. Le plateau de tournage était en béton, ce qui le transformait en four. De mémoire, c'était le jour le plus dur. Même les cascadeurs ont eu du mal ce jour là. "

    Comme beaucoup de ses contemporains, Richard a fait l'objet de rumeurs quant à l'éventualité d'être le futur James Bond.

    Il dit: " Je pense que c'est à cause de Spooks. Si vous courez avec un flingue et que vous êtes convaincant, on pense 'il peut jouer James Bond'. Et imaginez si GQ ** vous photographie dans un costume bien coupé ! A chaque fois que j'ai fait des séances photos pour promouvoir quoi que ce soit, on me met dans un costume en disant : est-ce que c'est le nouveau James Bond ?  "

    Pourtant il admet qu'il ne refuserait pas.

    " Je pense que c'est une hypothèse géniale. Je me concentrerais plus sur son côté espion. Je pense que la franchise James Bond a besoin d'une bouffée d'air frais. Cela nécessite une remise à neuf, ce qu'a fait Daniel Craig, mais il n'y a pas que cela, le vieux dinosaure a besoin d'être dépoussiéré. Cela doit rester une grosse franchise et qui ne veut pas aller voir un grand James Bond ?  "

     

     

    Notes de la traductrice

    * Water boarding : simulation de noyade qui consiste à ligoter la victime sur une planche inclinée de façon à ce que la tête soit plus basse que les pieds, on recouvre alors la tête de la victime d'un tissu et de l'eau est versée dessus et, sa respiration devenant très difficile, la victime est mise dans l'angoisse d'une mort prochaine par asphyxie. (Source Wikipédia)

    ** Richard fait référence aux photos qu'il a faites pour le magazine GQ en 2014.

     

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  • Richard a adressé un message généreux, humaniste et politique à ses fans via Twitter

    19 décembre 2015

     

    En voici la traduction

     

    Message de Richard, 19 décembre 2015 Message de Richard, 19 décembre 2015

    Photos ©Richard Armitage, close-up RAFrance

     

    Et bien, quelle année cela a été. J'ai eu l'impression que 10 minutes auparavant j'avais le moulage des dents de mamie (le dentier) à Toronto, avant d'être dans un avion pour Beijing afin d'y présenter le dernier film du Hobbit à la Chine, et quelle incroyable expérience ce fut là ! J'ai été en Irlande en tant que français, à Vancouver en tant que new-yorkais, passé un été 'dickensien' à New-York et je suis confortablement installé dans une des plus dynamique et fascinante ville d'Europe, si ce n'est du monde "Je suis un berlinois".

    Alors voici venue la chance de vous dire merci. Merci pour votre soutien continu envers moi en tant qu'artiste, mais aussi pour l'enthousiasme que vous montrez pour les différentes oeuvres de charité et causes auxquelles je m'intéresse. Bien sûr, cela changera et évoluera comme ma vie au quotidien change et évolue. Young Minds et Cybersmile ont été au premier rang dans mon esprit cette année. Je crois que 'les graines que nous semons et nourrissons' maintenant vont déterminer l'avenir de notre société. Alors, protéger nos jeunes membres et nous-mêmes, nous guide vers un chemin sain pour interagir les uns avec les autres et c'est une façon de conserver une ouverture d'esprit, un échange gentil et généreux... Vous savez de quoi je parle. Sans-abris, refuge, asile... C'est si facile - alors que nous sommes confortablement installés dans nos maisons chaleureuses avec de la nourriture sur la table, nous inquiétant de savoir si nous avons acheté assez de nourriture, de cadeaux, de Pinot noir - d'oublier, ou juste de détourner nos esprits de ceux qui n'ont pas de maison, dont le foyer n'est pas en sécurité, et c'est pour cela qu'ils cherchent, un endroit, ou simplement qu'ils espèrent une vie meilleure et plus prospère. Qui sommes-nous pour porter un jugement sur qui peut ou ne peut pas avoir ce que nous avons la chance d'apprécier ? Alors voilà où sont mon coeur et mon esprit en cette fin d'année. Que ce soit une oeuvre de charité que nous pouvons soutenir ou quelques pièces données de la poche à une boîte, ou simplement assister quelqu'un qui aurait pu, dans d'autre circonstance, nous aider à traverser la route... Tout mérite considération.

    J'essaye de ne pas afficher mes opinions politiques personnelles, je suis un acteur avant tout, alors je devrai probablement juste rester fidèle à cela, mais 2015 a connu de graves agitations et où il y a agitations, il y a une vitrine pour tous ces gens influents dont les opinions politiques penchent vers l'extrême-droite, qui pourraient profiter de l'occasion pour prôner une société plus fermée, une culture du 'moi d'abord'. Le politicien dont le nom signifie aussi 'péter' * vient à l'esprit (oui, la parenthèse est délibérée) et de plus sérieuses voix européennes de droite trouvent leur chemin dans la scène globale. Alors que nous pourrions secrètement acquiescer quand ils nous persuadent que nous serons plus en sécurité et plus confortables dans nos existences privilégiées, je crois qu'ouvrir nos yeux, nos esprits et nos coeurs (et probablement nos frontières), même face à l'atrocité, est le seul chemin pour aller de l'avant.

    Si vous croyiez dans une philosophie identique, merci pour votre écoute, sinon, c'est ok aussi, c'est juste mon opinion.

    Je rentre à la maison dans ma famille, ces gens incroyables qui m'ont donné tout ce que je pouvais souhaiter. Je me considère parmi les chanceux. Au-delà des mots.  

    Alors, peut-être que le gros cadeau à prendre en considération cette année, c'est juste que vous ne soyez pas inquiet si vous n'avez pas trouvé tout ce que vous vouliez au supermarché, au magasin de jouets, sur Amazon, si le repas est un peu froid ou si vous avez oublié la sauce à la canneberge dans le micro-ondes... Riez-en.                                     Profitez de votre famille, nous sommes chanceux de l'avoir.

    Joyeux Noël et Amour, Chance et Générosité pour 2016.                                                                                         RA  

    * Référence à Donald Trump (trump en langage argot signifie 'pet', 'péter')        

            

    Message de Richard, 19 décembre 2015

    ©Richard Armitage sur Twitter : "Joyeux Noël et Amour et Bonne volonté pour 2016"

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  • Traduction des Q&A 'Urban and the shed crew' par Chapel FM

    7 novembre 2015

     

    Questions/réponses dans le cadre de la projection du film 'Urban and the Shed Crew' menées par Chapel FM au Festival International du Film de Leeds.

    Etaient présents Richard Armitage (Chop), Candida Brady (réalisatrice) et Bernard Hare (auteur) (1) 

     

     Traduction par Jolie Pensée

    (Nous n'avons traduit que les moments où Richard s'exprime)

    Merci à Chapel FM pour la mise en ligne de la vidéo

    Merci à richardarmitagecentral.co.uk pour la transcription

     Photos ©Richard Armitage France, captures d'écran de la vidéo réalisée par Chrysanthe et postée sur la chaîne youtube de RACentral 

     

    A.S : Je m'appelle Adrian Sinclair. Je suis directeur de Chapel FM et je voudrais juste vous souhaiter la bienvenue à vous tous ici. Nous venons de regarder le film et c'est un film fantastique et nous avons la chance de parler avec certains des acteurs principaux, et nous ouvrirons le débat si le public a des questions ou si je me trompe sur ce qui aura été dit précédemment.

    Pour commencer, je voudrais dire que c'est fantastique pour nous en tant que premier lieu d'art de tout l'Est de Leeds. Nous avons ouvert l'année dernière, on était choqués de se dire qu'avant il n'y avait rien ici, 140 000 personnes vivent à l'Est de Leeds et il n'y a jamais eu de lieu consacré aux arts et j'ai rencontré Bernard en 2001 à Burmantofts (2). Nous avons filmé, en fait, on a filmé Bernard et Lee avant que le livre soit écrit et je pense qu'il est une des personnes qui m'a inspirée pour faire des choses positives, pour prendre des risques en ouvrant cet endroit il y a un an malgré le poids de la récession et la coupe de l'aide financière publique. Neuf mille personnes ont visité ce centre dans la première année d'activité et 26% d'entre elles avaient moins de 19 ans. Soixante jeunes gens ont commencé leurs cours ici la semaine dernière et c'est fantastique de sentir qu'on a pu mener ça à bien. Alors c'est un peu une petite explication du pourquoi vous regardez ce film fantastique, la première mondiale, dans ce lieu minuscule où certaines places assises ne nous font pas face et il n'y a pas de parking, rien, et personne ne peut le trouver, mais c'est dans l'Est de Leeds et pour nous c'est vraiment, vraiment important d'avoir ça, ici. Et aussi d'avoir pu en faire une telle chose pour le Festival International du Film de Leeds .

     

    AS à Candida Brady : Vous avez bien sûr à un moment posé cette question à Bernie (ndlt: Bernard Hare), "Si quelqu'un devait jouer ton personnage dans un film ce serait qui ? "

    CB: Bien sûr, il m'est venu à l'esprit... (geste dans la direction de Richard) 

    RA : Il a cru que ce serait un nain... 

    AS : Alors Richard, comment êtes-vous venu sur ce projet ? Qu'est-ce qui vous y a amené ?

    RA : C'est le script de Candy. Étrangement, je l'ai lu dans un aéroport. Je retournais à New-York et il s'est emparé de moi et c'est intéressant de voir comment toutes ces choses arrivent dans votre vie parce que je suis tristement célèbre pour faire des films sans intégrité et je cherchais vraiment quelque chose qui était... réaliste, qui avait un cœur, une âme, et, vous savez, c'est la première fois que je vois le film et j'ai l'impression de le connaître par cœur. Je ne suis que la moitié de cet homme (il montre Bernard). Vous savez, c'était un tournage assez difficile, en tout cas du point de vue des acteurs, parfois on se plaignait que le repas était un peu froid mais ça vous permet de vous rendre compte à quel point vous êtes privilégié... Et je suis juste un narrateur, alors c'est mon travail de lire le script, de lire le superbe livre de Bernard et la seule chose dont les gens parlent, c'est tout ce qu'a fait Bernard et tout ce qui en a découlé, mais ce dont ils ne parlent pas toujours, c'est le cœur et l'âme qu'il y a mis et je pense que c'est mon travail d'exalter tout ça pour le public parce que ce sont des choses que vous ne pouvez pas écrire, que vous ne pouvez pas décrire. Mais quand vous voyez Bernard avec la bande, même maintenant, il y a une telle affinité entre eux... Et avoir été reçu dans ce monde, de prendre part à cela, c'est un immense privilège.

    AS : Et il y a ces mondes cachés que nous pensons connaître et c'est intéressant pour un jeune homme, un jeune homme de 18 ans, qui travaille chez nous comme stagiaire, qui est réalisateur et qui a fait son propre film, à 18 ans, qui a grandi à Windmore, de l'autre côté du périphérique, c'est un petit peu plus loin. Il a étudié à l'école Corpus à Halton Moore, il a regardé le film avec nous, quand nous l'avons vu pour la première fois, et il a dit "Est-ce que les gens vivaient vraiment comme ça ?". Ça m'a vraiment frappé, même pour les gens qui sont du coin, c'est une sorte de monde caché. Est-ce que ça résonne un peu au fond de vous, est-ce que c'est quelque chose que vous connaissiez ?

    RA : Mon père a grandi à Leeds avec ses deux sœurs, ils ont grandi dans les années 40 pendant la guerre et je sais, par exemple, qu'ils dormaient tous dans le même lit. Ils avaient une toute petite maison de ville, il y avait à manger sur la table. Mon grand-père travaillait dans une mine (ou une carrière), donc j'ai entendu toutes ces histoires de mon père, mais les gens du nord sont assez connus pour monter un mur et vous faire croire que tout va bien et que ça va continuer et j'ai l'impression qu'on vit la vie qu'on a et c'est certainement ce qu'ont fait mon père et Bernard. C'est comme tirer le meilleur de ce que vous avez et c'est quelque chose d'unique au nord de l'Angleterre. En fait, en voyant ce film et [en écoutant] le discours sur comment le mot, comment le nom de Leeds est né - et je pense que vous auriez pu en couper un petit peu - ça m'a lassé à la fin, mais cela m'a permis de réaliser que cet état d'esprit était profondément ancré dans le nord de l'Angleterre.

    AS : Et vous parliez de votre façon de jouer, d'être dans la scène, d'avoir le personnage constamment avec vous.

    RA : Oui

    AS : Vous parliez de Bernie et de tout le respect que vous aviez pour lui, sentez-vous que vous aviez trouvé le ton juste ?

    RA : J'ai fumé tellement de cigarettes à rouler... et à la fin du tournage, j'avais vraiment l'air d'une merde. On était des sales gosses parce qu'on n'était vraiment pas supposés fumer du tabac, mais le tabac factice ne brûle pas à l'écran de la même manière que le tabac, alors Anna (3) et moi on a glissé du vrai tabac dedans.

    CB : Je ne savais rien de tout cela.

    RA : Non, elle ne le savait pas, mais ça ne se roule pas de la même façon... Mais, je vous le dis, à la fin du tournage, j'ai dit (il regarde Bernard) " Pourquoi fallait-il que tu sois un fumeur compulsif ? " Mais c'était super. Et maintenant, je peux rouler une cigarette en conduisant !

    CB : Oui 

    RA : Je l'ai fait, j'étais même censé le faire d'une seule main et il sait le faire.

    BH : Oui. Tu m'as vu le faire le premier jour "Montre-nous comment on fait ça ". J'aurais dû déposer un brevet artistique.

     

    17'42 mn. 

    Membre du public : Salut, j'ai vraiment adoré le film, c'était fantastique. Je suis moi-même originaire de Leeds, donc il y a plein de lieux que vous avez filmés que j'ai pu reconnaître. Je me demandais juste comment, avec tout ce que vous avez lu sur Richard, vous avez pu le convaincre de jouer dans le canal ?

    RA : Ne le dites pas...

    CB : C'est un secret professionnel

     

    Membre du public : Et vous le saviez ? Vous saviez au moment de tourner que vous auriez une scène comme ça ?

    CB : Tu as eu un moment terrible !

    RA : Comment m'as-tu convaincu ? 

    CB : En fait, je ne savais pas que Richard n'aimait pas l'eau !                        

    Membre du public : On le savait !

    CB: On va dire que nous avons trouvé quelques compromis.

    RA : On a trouvé un moyen pour que ça ne soit pas traumatisant.

    CB : Et tu as eu une série de scènes dans l'eau, n'est-ce pas ?

    RA : Oui, c'est une blague récurrente. A chaque fois que je lis un script, il n'y a pas de scènes prévues dans l'eau, et tout à coup il y en a une d'écrite, mais là, elle y était dès le début. J'ai juste survolé cette partie du livre.

    CB : En espérant que je la couperais.

    RA : Oui.

    Membre du public : Et vous ne l'avez pas fait !

     

    22'58 mn.

    Membre du public : Je commence à avoir l'impression que le gouvernement, et plus particulièrement le gouvernement actuel, compte sur les organisations caritatives pour distribuer les fonds qu'elles ont sur leurs comptes en banque, parce qu'il n'a pas l'air d'avoir une vision réaliste de ce qu'il se passe vraiment dans le monde, et je vous dis ça de mon point de vue de militaire et parce que je vois ça avec mes jeunes recrues. Je suis chanceux, je suis cadre moyen maintenant, mais je vois avec mes jeunes soldats qui voient leurs petits crédits coupés et ils sont censés avoir un revenu régulier, mais, est-ce que vous pensez que nous devrions nous réjouir que ce soient les organisations caritatives qui payent pour ces choses, parce que c'est l'impression que j'ai ?

    CB : On pourrait avoir un long débat à ce sujet. Mais oui, je suis assez d'accord. Ce pourquoi j'aimais les organisations caritatives pour l'enfance était parce qu'elles faisaient des choses très, très utiles et vous pouvez voir ces choses se réaliser, ce qui est très important.

    RA : Les choses que fait 'Action for Children' (4) sont innovantes et une de ces choses, je pense, qui est 
    vraiment importante, est de tisser un réseau d'entraide pour les travailleurs sociaux parce que, sans cela, vous jetez l'argent par les fenêtres et je pense qu'il faut de l'imagination et je crois que vous avez raison. Là où le gouvernement compte sur les gens pour être généreux et fouiller dans leurs poches, les réseaux sociaux, eux, peuvent mobiliser l'attention et les gens donnent et vous pouvez créer une grosse collecte d'argent en réponse à la faiblesse du gouvernement... Et, c'est ça être gentil.

    CB: Oui

     

    A 29'57 mn. 


    RA
    : Au bout de 10 minutes de film, je me suis rendu compte que j'avais oublié que je disais beaucoup de gros mots et mon neveu va venir voir le film demain et je pensais téléphoner à mon frère pour lui dire que ce ne serait peut-être pas convenable, mais alors il y a quelque chose en moi qui m'a dit qu'en fait ça le concernait. C'est l'histoire d'un gamin de son âge. Si nous le protégeons de cela, c'est un équilibre délicat, parce que vous ne voulez pas qu'ils sortent et qu'ils disent la même chose et en même temps vous ne pouvez pas faire autrement.

    Vous ne pouvez pas mettre cela sous le tapis parce qu'il fait partie de la prochaine génération et il doit être informé de cela et s'il peut voir 'Urban' et s'identifier à lui et réaliser à quel point sa vie est privilégiée, alors il regardera sa vie et réalisera que tout le monde n'est pas égal et que nous devons être plus démocratiques dans la façon dont nous partageons.

    CB : Et puis, je pense... Je ne peux parler que de mes propres enfants, mais je pense que plus vous leur donnez de connaissance, plus ils se sentent en confiance.

    RA : Oui c'est cela.

     

    Notes de la traductrice :

    (1) Bernard Hare est l'auteur du roman 'Urban Grimshaw and the Shed Crew'. Né en 1958, dans une famille de mineurs, Bernard Hare vivait en marge de la société dans une cité malfamée de Leeds et avait une propension à l'alcoolisme et à la prise de drogues, il connaissait donc bien la vie des basses classes de l'Angleterre des années 90. Il fut travailleur social pendant une dizaine d'années avant de créer sa propre société de location. Il rencontra Urban Grimshaw, un garçon de 12 ans illettré et consommateur de drogue, qui lui inspira ce roman publié en 2005. Bernard Hare est maintenant un auteur indépendant.

    (2) Cité à l'Est de Leeds

    (3) Anna Friel joue la mère d'Urban

    (4) Lien vers l'organisme de charité 'Action for Children'  https://www.justgiving.com/actionforchildren

     

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  • " Le retour de ..." Mais de quoi ? Lisez et vous comprendrez...     

    Un gRAnd merci à Jolie pensée pour ce poème qu'on adore ♥ 

     

    Un grand merci à Guylty Pleasure et à SunkenTreasure7 pour leurs autorisations à partager leurs photos. 

    (Cliquez sur les photos pour les agrandir)

     

    Le retour de ...

     

    Depuis tant de mois elle vivait cachée loin de tout

    Dans cette jungle que nous adorons malgré tout,Le retour de ...

    En novembre 2015 c'est l'apothéose

    Eh oui, c'est bel et bien le retour de ... La Chose                                            

    Je craignais pour sa vie, l'avait-il retirée ?                  

    Laser ou bien chirurgie? Scalpel effilé ?  

    Oh non ! Elle ne pouvait pas périr ainsi

    Mais grâce aux clichés pris à Leeds, je sais qu'elle vit.

     

    Adieu barbe, je t'aimais, je t'aime et t'aimerai

    Bonjour rasoir aiguisé comme un couperet,                                                                    Crédit photo © SunkenTreasure7            

    Viens sauver cette pauvre petite chose esseulée                                                                             

    Et offre à la vue du monde ce grain de beauté                                                 

                                                                                                                              

    Nous ne reviendrons pas sur les évidences                                              Le retour de ... 

    Il est vrai que Dame Nature dans sa bienveillance                           

    L'a si bien placée, on ne pouvait rêver mieux

    Pour susciter les rêves les plus audacieux                                                

                  

    Pour vous la décrire, je serai "Cyranesque"                            

    Elle orne son cou, gracieuse comme une arabesque

    Une envie de flirter, un appel au baiser,

    Un point délicat sur l'i du verbe admirer.                                                                              Crédit photos © Guylty Pleasure

                                                                                                                              Le retour de ...

    Alors voici comment par ces temps perturbés,

    Que l'humeur n'est pas au beau fixe, j'ai trouvé

    Un peu de rêverie dans un grain de beauté.

    La chose: un vrai rempart à la morosité                                                                  

                                                            

    Jolie pensée - Novembre 2015     
                                                                                               

     

    Lien vers le 1er poème écrit par Jolie pensée sur la chose 

     

     

     

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