• - The Anglophile Channel

    Le 27 février, Marlise de la chaîne Youtube The Anglophile Channel a rencontré Richard pour l'interviewer et lui remettre le trophée de l'Artiste Britannique Préféré de l'Année. L'Armitage Army avait voté en masse ! La chaîne avait proposé aux fans d'enregistrer des messages de félicitations. Les messages de fans des quatre coins du mondes ont été assemblés et diffusés sur la chaîne le jour de la St Valentin. The Anglophile Channel en a fait un DVD que Marlise a remis à Richard le même jour que son trophée. L'interview a duré 40 minutes dans une ambiance fun et détendue. Un vrai régal pour les fans et un Richard que nous n'avons pas l'habitude de voir aussi drôle et détendu ! Un immense bonheur pour les RAddicts du monde entier !

     Traduction par Translator Girl

     

    Un grand merci à Marlise et à The Anglophile Channel pour leur autorisation de partager les vidéos de l'interview sur le blog. Huge thanks to Marlise and The Anglophile Channel  for their authorization to share their videos on the blog.

     

    Le teaser pour nous mettre en appétit

     

     L'interview The Anglophile Channel part. 1 avec sa traduction.

    Merci à richardarmitagecentral.co.uk pour la transcription. Un grand merci à Jolie Pensée pour sa traduction <3

    MB : Bienvenue au Backstage avec l'Anglophile Channel. Alors voilà, l'attente est terminé. Voilà le moment que l'Armitage Army attendait depuis des mois. Des mois !! Elles attendaient cette interview avec le gagnant du Prix du meilleur acteur britannique par l'Anglophile Channel, Mr Richard Armitage.

    Applaudissements en coulisses.

    RA : Merci, merci ! 

    MB : Allez on applaudit ! Richard-

    RA : En fait, je pensais que c'était l'acteur britannique le moins apprécié de l'année.

    MB : Eh bien vous savez quoi, mauvaise pioche !!

    RA : Auquel j'ai gagné alors ? Merveilleux !! 

    MB : Mauvaise pioche. Au moins apprécié ! 

    RA : Ah, le moins apprécié. Merci. Je prends ça alors !

    MB : OK. On a encore besoin de deux mois pour refaire la gravure du trophée, ça vous va ?

    RA : Oui. 

    MB : Premièrement, je dois dire... je suis consciente de l'immense responsabilité que c'est d'être ici dans cette chaise (pendant qu'elle dit cela Richard roule d'avant en arrière sur sa chaise), parce que vous avez des fans à travers le monde et ils sont tous en train de regarder – et je suis assise à ses côtés. OK, alors on y va – OK, j'ai dit Armitage correctement ? 

    RA : Oui , c'était bien, beaucoup de personnes le prononcent à la française.

    MB : La dernière fois qu'une journaliste a dit « Armitage » correctement, vous l'avez embrassé.

    RA : Oui

    MB : Vous avez presque sauté par dessus les caméras pour l'embrasser.

    RA : On ne l'entend pas très souvent. 

    MB : Apparemment ça n'arrivera pas à LA...

    Richard se lève brusquement et va embrasser MB, en riant

    RA : Merci.

    MB : Alors écoutez, les ordres des vos fans sont...

    RA : Oui.

    MB : De ne pas lui poser toutes les mêmes questions ennuyeuses auxquelles il a répondues encore et encore. Vous êtes prêt ?

    RA : Oui.

    MB : Alors on va rendre ça... juteux, Richard.

    RA : OK 

    MB : Parce que vos fans regardent.

    RA : Questions juteuses.

    MB : Comme vous le savez, nous sommes l'Anglophile Channel. On parle de tout le divertissement britannique et nous avons lancé le vote pour le Prix de l'acteur britannique favori de l'année et nous avons reçu des milliers de votes, dans un domaine qui incluait Benedict Cumberbatch, Tom hiddleston

    RA : OK

    MB : Hiddleston, Colin Firth, David Tennant et vous-même et ils ont voté quotidiennement, et ils ont voté le jour de Noël. Vous vous rendez compte, le jour de Noël, il y avait des gens qui votaient pour Richard.

    RA : Ils avaient bu !

    MB : Ils avaient bu ! Vous devez être impressionné par l'importance de votre groupe de fans.

    RA : Oui, toujours ! Je suis toujours impressionné et j'apprécie vraiment, je dois le dire. Et merci de vous être mobilisés le jour de Noël et de m'avoir donné des voix prépondérantes, et je suis vraiment désolé si votre main a glissé sur David Tennant et que vous avez cliqué accidentellement sur moi. 

    MB : Ohhh. Alors, après que vous ayez gagné, une tonne de fans a envoyé des messages vidéo du monde entier et nous aurons le plaisir de vous les montrer et des messages par mail. Nous avons reçu des messages par mail. Vous allez interviewer Richard Armitage et nous avons des questions à lui poser.

    Alors ce poster, je veux vous montrer ce poster, qui a été créé par - je vais le dire mal – Shebba Kunhemon de Malaisie. Elle a envoyé ça. Elle s'occupe de la fan page "Thorin of Erebor" .

    RA : Oui, je vois son nom. Je portais presque la même chemise. J'étais justement en train de me dire, grâce à Dieu, je ne l'ai pas mise.

    MB : Je sais et nous pensons que vous auriez pu. J'ai regardé beaucoup d'interviews du Hobbit. J'ai regardé plein d'interviews promotionnelles et on vous pose encore et toujours les mêmes questions. Comment arrivez-vous à rester original dans ces interviews  ?

    RA : Pour être honnête, je suis toujours motivé par la personne qui rentre dans la pièce, parce que... 

    MB : Comme moi ?

    RA : Oui, comme vous. Ce que je veux dire c'est que quand on est dans différents pays, les personnalités changent, alors... 

    MB : C'est vrai !

    RA : Bien sûr, ici aux Etats-Unis, il y a énormément d'enthousiasme, d'animation et quand vous allez dans d'autres pays, que nous ne citerons pas, c'est beaucoup, beaucoup plus … sobre. Mais, je trouve cela très excitant. Je suis toujours en quelque sorte fasciné de leur donner mon reflet de leur personnalité. Quand quelqu'un vient et dit « alors parlez-moi du Hobbit » et qu' il n'a que 5 minutes, je voudrais dire, alors le livre commence hmmm hmmm hmmm

    MB : Alors parlez-moi du Hobbit.

    RA : Alors à la première page... 

    MB : OK non ! Combien de temps êtes-vous restés en Nouvelle-Zélande pour le tournage du Hobbit ?

    RA : Je croyais que vous ne me poseriez plus de questions là-dessus – Non, je vous taquine.

    MB : Je sais, ils ne vont pas en mourir. C’est pour moi.

    RA : Je pense qu’on a dû y rester environ 18 mois au total, mais on s’est arrêtés plusieurs fois et sommes revenus en Grande-Bretagne, mais au total 18 mois, assez pour donner naissance à 2 enfants.

    MB : Oh et vous l’avez vraiment fait ?

    RA : Personnellement non, mais il y a des hobbits…

    MB : Est-ce qu’on peut avoir une info exclusive s’il vous plaît ?

    RA : Il y a des petits Hobbits qui sont nés et je pense que maintenant, ils sont adultes et qu’ils vont au lycée.

    MB : Ils vont à la fac ! 

    RA : Oui.

    MB : Comment cela s’est passé quand le Hobbit s’est terminé ? Je pense que vous deviez former une famille très unie ? Comment cela s’est passé quand il a fallu se dire au revoir ?

    RA : Est-ce que le Hobbit est vraiment terminé ? 

    MB : Vous faites encore des prises ?

    RA : Bon, personne ne le sait vraiment. Il y a des rumeurs autour de tout cela, certaines d’entre elles ont commencé avec Ian Mc Kellen, qu’il était question qu’on revienne. Je ne sais pas...

    MB : Super.

    RA : Mais on commence à en reparler, parler de la sortie du DVD qui sera courant mars. 

    MB : Bien ! Quand exactement ? Vous devez le savoir. Dites-moi quand ce sera...

    RA : Ce sera je pense aux alentours du 28 mars.

    MB : Aux alentours du 28 mars, OK !

    RA : Vers 15 h 00. Mais vous savez on ne peut pas vraiment s’en lasser, pour moi, pour mon personnage, la troisième partie de l’histoire, le troisième film, est le plus excitant. C’est stimulant pour moi d’en parler, j’ai hâte.

    MB : Est-ce que vous pouvez nous en parler maintenant ? A quoi doit-on s’attendre avec "  Histoire d’un aller et d’un retour " ?

    RA : De mon point de vue, avec Thorin, il faut s’attendre à l’inattendu parce qu’il pète les plombs. L’or le rend fou et … Il s’engage sur une voie qui le mènera où vous savez si vous avez lu le livre.

    MB : C’est Thorin ou Torin ?

    RA : Si vous êtes norvégien, je pense que c’est Torin.

    MB : OK, Torin.

    RA : Mais si vous ne l’êtes pas, vous pouvez dire Thorin

    MB : Thorin (elle le dit en roulant le r)

    RA : Thorin.

    MB : Regardez, je sais rouler les r. Alors, vous allez chanter ?

    RA : Vous pouvez rouler du c...(1)

    MB : Absolument, j’ai du sang latin (elle roule les r à nouveau). Donc allez-vous chanter dans le Hobbit 3 ? Vous avez une voix ample et somptueuse. Vos fans aiment votre voix.

    RA : Hmm, oui. Dans la troisième partie, Thorin va enregistrer en studio et sortir un album.

    MB : Génial !

    RA : C’est la partie de l’histoire que vous…

    MB : Et les nains deviennent une sorte de boys band.

    RA : J’aurais adoré ça. Ç’aurait été génial si on… 

    MB : Est-ce que vous êtes devenus comme un boys band entre vous ?

    RA : Un peu comme treize d’entre nous essayant de faire la même chorégraphie, mais…

    MB : Un numéro musical ? C’est parti pour un show musical alors !

    RA : Comme un 'Chorus Line' avec des nains.

    MB : Le Hobbit, la comédie musicale. Quand on vous voit en vrai et quand on vous voit en Thorin, vous êtes absolument méconnaissable.

    RA : Oui.

    MB : Est-ce que cela vous gêne en tant qu’acteur ? Est-ce que cela vous aide ? Est-ce que vous aimez ? Est-ce que les directeurs de casting disent « trouvez-moi le gars du Hobbit » et vous accourez ?

    RA : C’est un petit peu les deux en fait… Je n’ai jamais vraiment compris combien il était difficile pour les gens de vous voir autrement que comme ils vous ont toujours vus. C’est ce que je préfère, j’ai dit oui à ce rôle parce que j’aime cette transformation physique. De tous les rôles que j’ai joués à l’école de théâtre, j’ai pris le plus de plaisir quand j’étais complètement méconnaissable. J’ai joué Uriah Heep (2) à l’école d’arts dramatiques, j’ai joué une tenancière de bordel de New-York dans une pièce de Shakespeare (3) et c’était…

    MB : Vraiment ? J’adore !

    RA : La moitié de mes camarades ne savait pas que c’était moi jusqu’au milieu de la pièce et je prenais plaisir à faire ces transformations, mais c’est un challenge de s'en débarrasser.

    MB : Mais pour un acteur, c’est génial, non ? Je pense que de se perdre dans un personnage à ce point, c’est ce que vous voulez.

    RA : Oui et c’est un grand plaisir, au début vous vous sentez un peu comme un imposteur parce que vous vous dites que ce devrait être le travail de quelqu’un d’autre. Ils m’ont mis une perruque et ce masque, mais après, quand vous vous regardez dans un miroir, c’est…vous ne vous reconnaissez pas et mentalement vous allez ajuster, et faire cela sans tout cet attirail, est le prochain challenge, je suppose.

    MB : Dehors, il y a des stars que je ne vais pas nommer, vous allez voir leurs films et vous ne pouvez pas voir au-delà de leur célébrité.

    RA : Oui, je pense que parfois, vous n'avez pas besoin de toutes ces fioritures, vous voyez ? Vous n'avez pas besoin de changer de voix, ni de changer de posture ou de physique pour ne plus vous reconnaître vous-même, vous comprenez.

    MB : C'est vrai. 

    RA : Et particulièrement quand vous regardez en arrière, il y a tellement de choses dans lesquelles je ne me reconnais pas mais... Je n’aime pas en faire trop.

    MB : C’est bien, oui exactement. Est-ce qu'ils connaissaient votre travail dans "Robin des Bois" et "MI-5" ?

    RA : Pour Thorin ?

    MB : Oui pour le Hobbit...

    RA : C'est quelque chose que j'ai essayé de demander à Peter pendant le tournage mais il ne me l'a pas vraiment dit. Je pense qu'une grande partie de la télé britannique est diffusée en Nouvelle-Zélande, donc je pense qu'ils ont vu "Nord et Sud", sinon, je ne vois pas comment "Robin des Bois" ou "MI-5" m'auraient aidé à obtenir le rôle de Thorin, mais parfois c'est juste une chose, une seule et unique chose... mais oui, on vous appelle pour vous rencontrer et vous passez une heure et demi à travailler... un casting pour un rôle comme celui-ci …

    MB : Et est-ce qu'ils envisageaient Brad Pitt pour ce rôle ? Est-ce que vous avez évincé Brad Pitt ou Tom Cruise ?

    RA : Non, je ne sais pas. Je sais que quand c'est arrivé pour d'autres rôles, les gens avec qui ils discutaient étaient stupéfiants en terme de profils, alors...

    MB : Oh !

    RA : Je me considère extrêmement chanceux.

    MB : C'est bien pour vous. Je vais mettre mes lunettes. C'est très embarrassant... (elle met ses lunettes et fait mine de le découvrir) Oh Mon dieu, Richard Armitage !

    RA : C'est moi ! Salut ! 

    MB : Où est Colin Firth, je croyais que c’était lui qui avait remporté le prix ! Bon sang !

    Sushita Prasad d'Inde. Elle dit : ' Richard, êtes-vous conscient que vous avez des fans en Inde, qui ne sont jamais allés en Grande-Bretagne, qui n'ont pas accès aux chaînes britanniques et qui pourtant connaissent votre travail ? ' En Inde !

    RA : C'est hallucinant !

    MB : C'est fou !

    RA : J'imagine.... Est-ce qu'ils regardent sur Internet ! Ils doivent faire ça. Maintenant vous pouvez voir n'importe quoi, n'importe où, n'est-ce pas ?

    MB: Ils vous regardent.

    RA: Peut-être qu'ils captent par méditation..

    MB : Ils vous regardent. Ils vous trouvent et ils vous regardent. Qu'est-ce que vous pensez de tous ces réseaux sociaux : twitter, Facebook ? Il me semble qu'il existe 1000 pages Facebook qui vous sont dédiées. Je suis sûre que vous en suivez la moitié...

    RA : Je suis largué, complètement largué !!

    MB : Vous ne twittez pas, ne postez pas sur Facebook, vous ne faites rien de tout cela.

    RA : A un moment, on parlait de tweeter…

     

    Notes de la traductrice

    (1) Jeu de mots entre roll the « r’s » et roll the arse – qui se prononcent de la même façon.

    (2) Personnage de David Copperfield de Charles Dickens. 

    (3) Il s’agit de la pièce Mesure pour mesure.

     

    L'interview  The Anglophile Channel part. 2 avec sa traduction.

    Merci à richardarmitagecentral.co.uk pour la transcription.

    Traduction réalisée par Jolie Pensée & Translator Girl.

    MB : Qu'est-ce que vous pensez de tous ces réseaux sociaux : twitter, Facebook ? Il me semble qu'il existe 1000 pages Facebook qui vous sont dédiées.

    RA : Je suis largué, complètement largué !!

    MB : Vous ne twittez pas, ne postez pas sur Facebook, vous ne faites rien de tout cela.

    RA : A un moment, on parlait de tweeting, ou Twitter.  Lorsque je trouverais le temps de m’y mettre, tout aura disparu…

    MB : Tweeting

    RA : Cela se fera... ce sera terminé. Ce que je veux dire, je réfléchis encore à Myspace, et tout le monde dit ‘ Myspace c’est fini ! C’est terminé '.  

    MB : Ca fait trop 1992

    RA: Ca fait trop 1992... Je ne sais pas. Je  devrais. Mon inquiétude est que si je venais à boire et commencer, vous savez, à parler politique ou –

    MB : Et bien, c’est ce que nous espérons !        

    RA : … essayer d’être drôle...

    MB : Absolument !

    RA : Qui veut connaître mon opinion sur n’importe quoi ?

    MB : Les fans, je pense, aiment ça. Ca leur donne l’impression d’avoir une sorte de connexion ou d’accès à leurs artistes favoris.

    RA : La manière dont je vois ça… J’ai toujours l’impression que si j’étais un peintre et si je peignais une image, est-ce que je me planterais devant en disant « Bon, voici l’image que j’ai peinte » ! Vous voyez ce que je veux dire ?

    MB : Oui.

    RA : J’ai l’impression que je veux que ce soit juste l’image qui soit vue, et …

    MB : Exactement !

    RA : Mais on ne veut pas vraiment voir comment c’est peint, ou peut-être que si, je ne sais pas.

    MB : Je ne sais pas.

    RA : Mais vous ne voulez certainement pas que quelqu’un reste planter devant lui donnant ce… (il fait des gestes avec les mains)

    MB : Exactement ! Ca peut être indiscret pas vrai ? Benedict Cumberbatch parlait de quelqu’un, un voisin, qui, en fait, twitte chacun de ses mouvements. Vous savez, maintenant il va à la salle de bain, maintenant, il lit un programme TV, maintenant, il a…

    RA : Ca, c’est Benedict. Allez, ce que je veux dire, je…

    MB : Fish & chips. Si pointilleux ! Mon dieu !

    RA : Je ne pense pas que des gens seraient aussi intéressés par mes mouvements.

    MB : Ok, revenons à votre enfance. Pas si lointaine...

    RA : Mon dieu, c’est une thérapie !

    MB : Mais Richard, quand vous êtes né – dites nous ! Libérerez-vous ! Je veux que vous pleuriez comme Barbara Walters (1) fait pleurer tout le monde.

    RA : Elle fait ça ?

    MC : Oui, vous ne l’avez jamais vu ?

    Richard fait semblant de pleurer, suffoquant au-dessus de son verre !

    MB : Oh, je l’ai fait ! Alors, vous venez d’une famille qui n’est pas dans le milieu du spectacle, n’est-ce pas ?

    RA : Oui.

    MB : Alors qu’est-ce qui vous a inspiré, qui vous a poussé vers les Arts du spectacle ?

    RA : C’est une très bonne question.

    MB : Y'a –t-il eu quelque chose qui vous a inspiré ?

    RA : Je crois… Je suivais des cours de claquettes parce que pas mal de gosses avec lesquels je jouais dans la rue y allaient, alors je me suis retrouvé dans cette partie du travail, mais à 4 ans ce n’est pas vraiment du travail, n’est-ce pas ? Puis, je me suis surpris à vouloir bifurquer vers le théâtre. Alors je suis allé dans un établissement d’enseignement professionnel et je me suis formé à la comédie musicale et j’ai travaillé dans cette branche du métier pendant un moment.

    MB : D'accord.

    RA : Mais j’ai toujours été un grand lecteur, et, j’étais quelqu’un qui lisait intensément par moi-même. Tolkien était l’un de ceux dont les livres m’ont inspiré, qui ont enflammé mon imagination, et j’ai toujours été passionné de littérature et j’ai étudié Shakespeare pour mon A-levels (2), je suis allé à la Royal Shakespeare Company pour voir des pièces, et je me suis dit ’C’est ce que je veux faire’, alors, finalement, à l’âge de 19 ans, je suis allé dans une école d’art dramatique.

    MB : Vous, Mr Armitage, êtes allé à Budapest pour rejoindre un cirque !

    RA : Oui.

    MB : Parce qu’il n’y avait pas d’autres opportunités pour obtenir votre Equity card ?

    RA : Oui… Les fans vont vous tuer parce que c’est l’une de ces questions…

    MB : Je sais ! Je pensais – écoutez, pour les deux personnes qui ne savent pas que vous avez fait ceci…

    RA : Oui, cela a été un travail court. Je pense que je l’ai fait pendant quatre mois. Je lançais des cerceaux, travaillait avec des jongleurs…

    MB : Etiez-vous un Flying Wallendas (3)?

    RA : Je faisais un peu de ceci (il fait des gestes avec ses mains). Un peu de mime...

    MB : Plutôt comme un trapéziste ?

    RA : Oui. Donc, j’ai obtenu mon Equity Card.

    MB : C’est génial !

    RA : A côté de ça, il y a eu beaucoup de castings commerciaux. Je me souviens d’un, en particulier,  où on m’a donné de l’eau… c’était pour une sorte de boisson et ils m’ont  donné une pastèque et y ont creusé un trou et ils ont dit : ‘ok, roules une pelle à la pastèque’. Ainsi, je devais embrasser la pastèque. Puis, j’ai quitté le casting et il y avait une pièce entière remplie de mecs, et je me souviens qu’en sortant je pensais qu’il n’y avait qu’une seule pastèque dans cette pièce !

    MB : D’accord ! Et, vous avez tous embrassé la même pastèque…

    RA : Tous à enfoncer notre langue dans ce trou de pastèque !

    MB : Oh, ce n’est pas correct ! Vous savez, c’est un peu….

    RA : Bienvenue dans le showbiz ! Maintenant, voyons comment vous galocher la pastèque !

    MB : Je vous aurais donné dix Equity Card pour voir cela !

    RA : J’aurais apporté dix pastèques et dix mecs, ça aurait été sympa !

    MB : Ok, alors vous avez en main votre Equity Card, génial, génial, et vous vous retrouvez dans le West End (4) pour faire de la comédie musicale.

    RA : Oui.

    MB : Et vous avez joué Macavity.

    RA : Oui.

    MB : Ce que j’adore ! Vous savez, il y a sur Youtube une vidéo et quelqu’un assis sur le dernier rang du balcon et il semble que ce soit vous, bien que ce soit granuleux et flou.

    RA : Je ne pense pas que ce soit moi.

    MB : Oh, mais ne leur dites pas ça !

    RA : Je ne pense pas que c’est moi. Je dois être honnête avec vous, les amis.

    MB : Ce n’est pas vous ?

    RA : Il y a un million de personne – bon, pas un million, il y a beaucoup de personnes qui ont toutes joué le même rôle à travers les années.

    MB : C’est vrai.

    RA : Et même dans le show, il y avait cinq personnes qui jouaient Macavity parce qu’il apparaissait dans différents endroits, vous savez, ils faisaient cette chose magique qui le faisant apparaître.

    MB : Bien que je ne pense pas que ce clip soit une vue de Macavity, je crois que vous êtes, vous savez, le chat numéro 24 à partir de la gauche. Je ne sais pas.

    RA : Je ne crois pas du tout que je suis là-dedans, honnêtement ! Désolé !

    MB : Oh mince ! Alors, ‘ Cats’ , je dois l’avoir vu une douzaine de fois.

    RA : C’était dans les années 80, n’est-ce pas ?

    MB : Qu’est-ce que c’est que ce show… De quoi parle ce show ?

    RA : Bonne question… Vous savez, si vous écoutez cette chanson ‘Memory’, c’était un succès énorme, qui n’est pas dans le livre ' Book of Practical Cats ’ (5). Ca n’en fait pas partie, ça fait partie d’autre chose.

    MB : D’accord. Andrew Lloyd n’a pas écrit le livre.

    RA : Il n’a pas écrit ces paroles là, mais c’est tiré d’un poème différent et je pense que c’est ‘ Waste Land ’ (6), mais les paroles de la chanson… la poésie dans ces lignes est extraordinaire et je pense que c’était l’une de ces expériences où quelqu’un amène la poésie et Gilian Lynn (7) a eu l’idée fantastique de créer un show basé là-dessus, vous savez, la réalité physique des animaux à travers la danse et ça a crée un show qui a duré des année. En fait, je pense que la même chose arrive avec la capture de mouvements, maintenant.

    MB : Oui.

    RA : Vous savez, si vous regardez une scène en motion capture, on utilise les êtres humains pour créer un animal. Regardez ' La planète des singes ', vous savez le nouveau !

    MB : C'est vrai.

    RA : C'est le même genre de choses. C'est vraiment quelque chose qui m'intéresse. J'avais vraiment envie d'aller travailler à Lecoq à Paris (8) après avoir fini ' Cats ', Gillian Lynn était une des personnes à me l'avoir suggéré, et j'ai fini par y aller.

    MB : Pourquoi elle a fait ça ?

    RA : Elle voulait me donner un coup de main et me donner des conseils et je pense qu'elle y a été formée pendant un bon moment alors... Mais j'étais au LAMDA, je travaillais avec une fantastique directrice du mouvement, qui malheureusement est décédée, elle s'appelait Christian Darley (9), elle était basée à ' Lecoq ', et c'était vraiment la direction que je voulais prendre, le théâtre physique, j'ai toujours eu et j'ai toujours envie de faire ça.

    MB : Intéressant. J'adore ça. Alors, bien sûr, vous avez migré vers les Etats-Unis et vous vous êtes installé à New-York, pas sous le soleil de LA – OK, on n'est pas offensés !

    RA : Oui, dans le gris et neigeux New-York.

    MB : Alors vous êtes allé à New-York parce que vous voulez poursuivre votre carrière à Broadway ou êtes-vous ouvert à la télévision, au cinéma ou à tout ce qui se présente à vous ?

    RA : Oui, il n'y a rien à quoi je ne dise pas oui. Je dis oui à tout. 

    MB : La preuve, vous êtes là avec l'Anglophile Channel...

    RA : Nous sommes là... Hum !

    MB : Apparemment, il dit oui à tout !

    RA : Oui !

    MB : Et nous vous aimons pour cela. Merci beaucoup.

    RA : Oui, c'est le mot Hum. Je pense que la carrière s'accélère évidemment dans l'industrie du cinéma, mais en même temps, je ne veux pas me priver d'une opportunité de faire du théâtre. Donc, pour moi, New-York c'est la possibilité de peut-être y faire de la scène, et aussi retourner à Londres, ce qui est une forte probabilité.

    MB : Ce que j'aime chez les acteurs britanniques, c'est que leur talent artistique est ancré dans le théâtre. Ce n'est pas quelque chose que vous trouvez souvent chez des stars de la télé ou du cinéma, chez les acteurs britanniques, votre talent commence vraiment au théâtre, vous êtes formés au théâtre et ça se voit. Pour moi, ça transpire à travers l'écran et j'aime que vous soyez un personnage principal dans un grand film et que vous reveniez en arrière pour jouer dans une pièce comme Sir Ian McKellen.

    RA : Oui, chez Ian, c'est là que se trouve le source de son cœur, de son cœur artistique. Je pense qu'on se focalise sur le texte, ce que les autres acteurs ne font pas forcément, enfin je ne sais pas. Je ne connais le monde de l'art dramatique qu'à travers la manière dont je l'ai approché et le parcours par lequel je suis passé, qui est essentiellement physique, puis littéraire, alors c'est comme cela que je construis mon personnage. En même temps, sans le script c'est … c'est très difficile de travailler sans le script. Je  dois avoir recours à un livre ou une personne, une personne réelle afin de faire ça.

    MB : C'est intéressant. Une fan a écrit quelque chose à propos de votre façon de construire un monde pour vos personnages, si le script ne vous donne pas toutes les informations dont vous avez besoin, est-ce que votre imagination créée une histoire pour votre personnage ?

    RA : Moins vous avez de limites et plus c'est difficile. Plus vous êtes restreint, plus vous avez d'obstacles et plus l'univers est petit et là, c'est plus facile à faire. C'est pour cela que j'aime avoir un livre comme base de travail, parce que le livre commence et se termine et votre personnage commence et finit dans le livre sauf si votre personnage évolue sur un grand nombre de livres. J'écris des choses, j'utilise des photos et de la musique parce que je pense musique et création. Si vous écoutez un morceau de musique, vous pouvez vous rappeler où vous étiez.

    MB : Ca évoque quelque chose, des souvenirs...

    RA : Quand vous l'écoutez, c'est Proustien (10), ça fait tout remonter. J'utilise beaucoup cela.

    MB : Vous avez fait cela avec « Nord et Sud » d'Elizabeth Gaskell ?

    RA : Oui je l'ai fait.

    MB : OK, alors parlons de « Nord et Sud » où vous avez surpassé, démodé ('Out-Darcied', sans doute une jeu de mot, ndt) Colin Firth… Est-ce que je peux dire ça ? C’est sacrilège je sais, mais vous l’avez fait !

    RA : Oui, mais Thornton n'a pas été mouillé ! (11)

    MB : Vous savez quoi, on a raté la scène de la chemise mouillée.

    RA : Non, il ne s’est pas mouillé.

    MB : Est-ce qu’on peut le faire maintenant ? Est-ce que quelqu’un a une bouteille d’eau ? 

    Richard fait semblant de jeter de l’eau.

    MB : Hé les fans, combien seriez-vous prêtes à payer pour voir cet homme dans une chemise mouillée ? OK, ce n’est pas les fans, c’est moi. Qu’est-ce que vous attendez de moi ? Et du jour au lendemain, vous devenez en un clin d’œil une idole. Qu’est-ce que vous pensez de cela ? Et est-ce que vous aimez ce romantisme, vous savez ce genre de premier rôle (masculin) ?

    RA : C’est intéressant de voir comment c’était perçu et comme ça se ressentait de l’intérieur parce que je voyais ce type comme quelqu’un d’exécrable dans ce qu’il faisait et ce jusqu’à la fin de l'oeuvre. En quelque sorte, il était étouffé et restreint dans son monde et borné, et démêler ce personnage, c’était vraiment intéressant. Je me souviens avoir entendu parler de ce casting, j’ai sauté dans ma voiture très tard, je suis allé jusqu’à ma librairie du coin juste avant qu’elle ne ferme et je me suis emparé du dernier exemplaire et j'ai lu uniquement le petit texte de présentation au dos et je savais que je devais le jouer.

    MB : Vraiment !

    RA : Je n’avais même pas lu le livre, j’avais juste lu le petit résumé et je pensais 'je peux faire ça, je peux vraiment le faire', mais les convaincre de me prendre était un vrai challenge.

    MB : Vraiment ?

    RA : Oui.

    MB : Qu’est-ce que vous aviez fait avant cela ?

    RA : Pas grand-chose à vrai dire. J’avais fait un peu de télé, des petits rôles. J'avais des petits rôles occasionnels dans des choses, mais ça a mis du temps ! C'était un acte de courage de me prendre au casting. Mais vous savez, ces rôles sont venus comme ça. En un sens, le rôle de Thorin m'est tombé dessus comme ça.

    MB: J'ai une ou deux choses à vous demander... De la part d'Alessia Catto, administratrice de ' Richard Armitage is Made of Majesty, Kindness and Perfection'.

    Richard se redresse: Vous avez dit « sa majesté » ?

    MB : C'est le nom de la page Facebook de la fan.

    RA : Oh pardon ! Mon dieu, j'avais tout faux !

    MB : Il y a du boulot pour vous mettre à niveau ! 'Est-ce que vous aimez Jane Austen, si oui, quels personnages de Jane Austen auriez-vous aimé jouer ? Des gentlemen ?'

    RA : Oui, j'aime Jane Austen. On a eu une période Jane Austen à l'école d'Arts dramatiques et je travaillais au noir à Noël au « Panto » sur le port de Bognor Regis (12) pour gagner de l'argent, ce qui me permettait de payer l'année suivante à l'école d'Arts dramatiques et j'ai lu beaucoup de nouvelles de Jane Austen dans les vestiaires. Je jouais « le génie de la lampe » alors je n'étais pas beaucoup sur scène. Puis on est rentré et on a joué des extraits de... Je crois que c'était « Orgueil et Préjugés ». J'étais Darcy. On a joué une de ces drôles de danses qu'on retrouve chez Jane Austen où il faut marcher et parler en même temps. C'était notre challenge de faire ce « Walk and talk ». J'aime aussi « Northanger Abbey ».

    MB : J'adore aussi.

    RA : Le côté gothique. J'aime la noirceur de cette histoire. Elle a su capter l'humour d'une certaine manière et je pense que ses contemporains ne l'ont pas vraiment fait.

    MB : Ce que j'aime chez elle, c'est que malgré le fait qu'elle n'ait pas été mariée, elle décrivait si bien les hommes.

    RA : Souvent, ils sont décrits comme des personnages exigeants bi-dimensionnels. Je pense que Gaskell faisait la même chose. Gaskell rentrait vraiment dans l'esprit d'un homme de cette période. Pas uniquement l'esprit de l'homme, mais l'esprit masculin de cette époque et oui Jane Austen était pareille.

    MB : Marsha Kellingsworth qui gère ' Richard Armitage US ' dit que vous venez juste de finir « Into the storm », c'est votre film qui sortira dans l'année et vous avez un accent américain ?

    RA : Oui

    MB : Marsha voudrait savoir...

    RA : Vous allez me demander de le faire...

    MB : Et vous le feriez ?

     

    Notes des traductrices :

    (1) Barbara Walters est une journaliste, animatrice de télévision et productrice américaine.

    (2) A-levels: examen équivalent au baccalauréat français.

    (3) Flying Wallendas : célèbre famille du cirque effectuant des numéros de voltige et corde raide sans protection. La troupe a été créée en 1922 et officie encore. En 1978, un téléfilm 'The Great Wallendas ' avec Lloyd Bridges racontait l’histoire de cette famille.

    (4) Le terme ' West End ' est communément utilisé pour faire référence au West End of London, une aire urbaine de Londres largement incluse dans la cité de Westminster. Le West End regroupe la majorité des théâtres londoniens.

    (5) ' Old Possum's Book of Practical Cats ' est un recueil de poèmes collectés par T.S. Eliot qui traite de la psychologie et de la sociologie des félins et qui est à l’origine de la création de la comédie musicale ‘Cats’.

    (6) ' The Waste Land ', ' La Terre vaine ' en français, est un long poème de T.S. Eliott, publié en 1922. Il contient 433 vers. Mêlant imagerie et symbolisme, angoisse et désespoir nés de la guerre, dans un style jusqu'alors inédit fait de changements brusques de narrateur, de temps et de lieu, cette épopée moderniste condensée est considérée à la fois comme le chef-d'œuvre de T. S. Eliot et comme un classique de la poésie anglo-saxonne du XX°siècle.

    (7) Dame Gillian Barabra Lynne, anglaise née en 1922, ballerine, actrice, directrice de théâtre réalisatrice de télévision et chorégraphe notamment de ' Cats ' et du ' Fantôme de l’opéra '.

    (8) Il s’agit de l’école internationale de théâtre Jacques Lecoq à Paris où la gestuelle de l'acteur est mise en avant. 

    (9) Christian Darley, enseignait la direction de mouvements à LAMBA. Elle s'est aussi déplacée dans les écoles et les prisons pour enseigner l'art du mouvement. Elle est morte en 2008 après avoir écrit un livre 'The space to move - Essentials of movement training'

    (10) Richard fait référence aux madeleines de Proust. Dans ' Du côté de chez Swann' (A la recherche du temps perdu), Proust évoque l'odeur des madeleines qui lui rappelle son enfance.

    (11) Référence à ' Orgueil et Préjugés ' quand Mr Darcy (Colin Firth) se jette à l’eau et ressort avec la chemise mouillée, qui par transparence, laisse entrevoir son torse.

    (12) ' Le Panto ' est un petit théâtre local dans la ville de Bognor Regis, ville côtière du sud de l'Angleterre.

     

    L'interview The Anglophile Channel part.3 avec sa traduction

    Merci à richardarmitagecentral.co.uk pour la transcription et à Jolie Pensée pour la traduction

    MB : Marsha Kellingsworth qui s’occupe de Richard Armitage US dit que vous venez juste de faire « Into the storm ». C’est votre prochain film qui sortira dans l’année et vous avez pris l’accent américain.

    RA : Oui, oui.

    MB : Marsha voudrait savoir...

    RA : Vous allez me demander de le faire, c’est ça ? Noooon !

    MB : Vous le feriez ? Oh l’accent américain. Est-ce que vous avez un numéro où elle peut vous joindre…

    RA : On présente ce film au CinemaCon fin mars.

    MB : Ah oui ?

    RA : Je suis très emballé et on le présente aussi au ComicCon.

    MB : ComicCon ? A San Diego ?

    RA: Oui à San Diego cette année, donc je pense qu’il sortira le 8 août.

    MB : Excellent ! Donc on s’attend à vous voir dans ce film. C’est un film sur les tempêtes et vous êtes sous beaucoup de pluie.

    RA : Oui.

    MB : Parlez-moi de ce film.

    RA : Nous sommes en plein vent, il y a beaucoup de pluie, il y a des effets spéciaux, mais ça ne fait pas trop effets spéciaux, vous voyez, le temps paraît réel et je pense que le temps est quelque chose de très difficile à créer digitalement parlant. On a filmé à Détroit et c’était une super expérience d’aller dans cette ville et de voir comment cet endroit avait changé et avait été détruit. J’ai trouvé que c’était vraiment un beau lieu de tournage… Mais oui, en espérant que ça se passera bien.

    MB : OK alors, vous avez un livre audio qui s’apprête à sortir.

    RA : Oui.

    MB : Vous avez enregistré Hamlet…

    RA : Ce n’est pas le 'Hamlet' de Shakespeare, c’est basé sur cette histoire. Il y a des petits dialogues qu’on trouve chez Shakespeare.

    MB : Donc pas les grandes tirades, rien de cela ?

    RA : De temps en temps les écrivains reprennent quelques-uns de ces… C’est un roman basé sur cette histoire et il y d’autres histoires que vous ne trouvez pas dans la pièce et que j’ai vraiment adorées. Vous imaginez Hamlet aller en Angleterre et vous voyez Rosencrantz et Guildenstern (1) qui y vont et il se fait attaquer par des pirates, vous voyez ce qui arrive à Ophelia (2) derrière les portes closes. C’était intéressant.

    MB : Oh, c’est génial !

    RA : C’était vraiment très difficile de faire la voix d’Ophelia.

    MB : Vous l’avez fait ?

    RA : Il y a un chapitre entier où elle lit..

    MB : Pouvez-vous  nous en faire un petit peu ? Juste un petit peu !

    RA : Je ne le ferai pas (il secoue négativement la tête)

    MB : Allez !

    RA : Non parce que vous devez acheter le livre.

    MB : Je veux voir ça !

    RA : C’était dur parce qu’elle...

    MB : Allez juste un petit morceau !

    RA : Parce que je devais faire la voix d’une fille de 17 ans, ce qui est bien pendant quelques lignes, mais quand je lisais la lettre complète elle devenait très en colère et quand je suis en colère, ma voix est plus …

    MB : Basse.

    RA : Très grave. Du coup Ophelia avait l’air d’être plus âgée.

    MB : C’est une toute ‘autre performance’ (jeu de mot intraduisible avec ‘nother show’)

    RA : Oui, c’est une toute autre performance.

    MB : Est-ce que c’est vrai que vous vous appelez Richard en référence à Richard III ?

    RA : Oui c’est vrai car je suis né un 22 août, qui est le jour…

    MB : Le jour de sa mort.

    RA : Il est mort à la bataille de Bosworth. 

    MB : Alors vous avez des affinités avec ce personnage historique ? Est-ce que vous voudriez le jouer sur scène ou est-ce que vous aimeriez avoir un projet de film basé sur cette histoire ?

    RA : Ca me trotte toujours dans la tête quand il m’arrive de recueillir de la documentation sur sa vie. Je pense qu’il mérite qu’on fasse un film sur lui. Je pense que c’est une extraordinaire histoire. Je pense que la Guerre des deux roses (3) est extraordinaire. Vous savez, il est le dernier monarque britannique à être mort sur un champ de bataille, au combat. Il est mort noblement, il était incompris. Je pense que c’est une bonne raison pour explorer cette voie.

    MB : Exactement.

    RA : Parce qu’on ne sait jamais vraiment, je ne sais pas si je le jouerai dans un film mais j’essaierai de le jouer sur scène.

    MB : Et vous écririez le script ? Vous avez écrit le script ?

    RA : Je ne suis pas vraiment un écrivain, mais je suis bon pour faire écrire les autres. Mais rassembler des idées, réunir des personnes autour d’une table est un de mes projets à long terme dans les 30 prochaines années. Je pense que je vais moins jouer mais plus produire.

    MB : En disant produire, vous pensez à diriger ?

    RA : Si je peux. Si quelqu’un me donne un cerveau décent, un cerveau sympa, j’aimerais bien diriger effectivement. Je pense que d’autres personnes le feraient mieux que je ne le ferais moi-même, mais j’aimerais diriger des acteurs. Je pense que je pourrais, je pourrais faire sortir le meilleur de quelqu’un. J’aimerais savoir comment les faire se sentir bien et détendus… et être inspiré pour donner quelque chose qu’ils n’ont jamais donné avant. Des réalisateurs ont déjà fait cela avec moi.

    MB : Je pense que les réalisateurs qui ont été acteurs sont surement les meilleurs parce qu’ils savent par quoi vous passez. Ils connaissent le cheminement. Ils savent comment le faire ressortir de leurs acteurs.

    RA : Et ils sont souvent entourés de grands directeurs de la photographie et ils peuvent prendre le travail en main.

    MB : Est-ce que vous êtes en admiration devant certaines personnes ? Des personnes sont en admiration devant vous. Est-ce qu’il y a quelqu’un qui vous met en admiration ?

    RA : Oui, toujours, je suis toujours en admiration !

    MB : Qui ? Qui aimeriez-vous rencontrer ?

    RA : Je pense que la dernière personne en date par qui j’ai été impressionné était probablement Orlando Bloom qui maintenant est un copain.

    MB : Orlando ! J’allais justement vous demander qui était votre copain sur le tournage.

    RA : La première fois que vous rencontrez cette personne, vous dites « Oh, c'est vous (qui étiez) dans ce film ! Oh, regardez, on porte tous les deux des costumes loufoques et je vais vous donner la réplique maintenant !» Alors oui, toujours.

    MB : C'est excitant. C'est comme si je travaillais avec vous. Ca serait vraiment excitant.

    RA : Dans un costume loufoque.

    MB : Exactement, dans un costume loufoque. Je travaille avec Richard Armitage. Oh mon Dieu !

    Alors quelle serait votre actrice principale idéale ? En avez-vous une ?

    RA : Oh punaise, c'est un sacrée bonne question. J'ai toujours été un grand fan de Janet Mc Teer (4)

    MB : Oh oui, une actrice brillante.

    RA : Elle est vraiment incroyable. Il y a aussi Sally Dexter (5), Fanny Ardant. Vous la connaissez ? Et  Tilda Swinton.

    MB : Tilda est une grande actrice.

    RA : Il y en a des millions...

    MB : Cate Blanchett !

    RA : Cate Blanchett.

    MB : Adorable. Vous croyez qu'elle aura un Oscar ce week-end ? Avez-vous un favori ?

    RA : Je milite pour les britanniques. Pour Chiwi...

    MB : Chiwetel. Il est génial dans ‘Twelve years a slave’. Vous avez aimé ?

    RA : C'est vraiment une performance extraordinaire.

    MB : Il a vraiment un rôle déchirant.  

    RA : Il a fait un travail que nous rêvons tous de faire, tout comme Michael Fassbender dans ce film. On aspire tous à avoir cette qualité de travail.

    MB : Oui exactement. On a parlé de Steve McQueen, de Chiwetel et comment avoir leur ligne de conduite dans le travail et combien l'histoire à raconter est importante et combien en tant qu'acteur recréer cette intensité a dû être, vous savez... Quand vous-même, vous vous perdez dans un personnage comme ça, c'est difficile d'en sortir ?

    RA : Je ne sais pas si... j'ai été aussi profond, dans quelque chose d’aussi douloureux, comme l'a été Chiwi, dans ce film en particulier… Je pense que le plus dur que j'aie eu à vivre est quand j'ai été torturé par l’eau (6) dans MI-5, vous vous trouvez dans une situation où vous êtes paniqué et terrifié et vous pensez...votre esprit doit penser « Je suis juste en train de jouer, ce n'est pas réel » mais vos émotions sont hyper réelles. Ça s'est passé très vite, mais vous gardez des souvenirs de cela.

    MB : Une fan a dit cela, est-il vrai que vous avez la phobie de l'eau ?

    RA : Oui, oui et c'est le cas dans chaque rôle !

    MB : Alors je ne peux pas vous emmener en croisière ?

    RA : Vous pouvez, mais ne me demandez pas de plonger dans l'eau. Dans tous mes rôles, j'ai eu un passage dans l'eau qui n'était pas dans le script quand je l’ai lu, ça sort à la réécriture, et je me dis ‘ça y est, il est là !’

    MB : Incroyable !

    RA : Il faut toujours que ça tombe sur moi !

    MB : Alors, c'est la semaine des Oscars comme je l’ai dit. Est-ce qu'il y a des réalisateurs avec qui vous aimeriez travailler car nous les connaissons tous. Vous voulez qu'on parle de vous à Spielberg ?

    RA : Il y en a tant et tous, en fait, sont nominés là à nouveau et vous savez je pense que Alexander Payne fait un travail extraordinaire. Je pense que David O. Russel fait un travail extraordinaire. Steve Mc Queen est incroyable. J'adorerais travailler avec Michael Haneke, tout comme David Fincher. Des personnes  géniales, géniales.

    MB : Super ! Une autre question : Deborah Edward de 'Richard Armitage Central ': 'Etes-vous du matin ou du soir ?'

    RA : Si je suis du matin ou du soir ?

    MB : Oui

    RA : Vous savez quoi ? Je ne suis définitivement pas du matin. Je suis du soir. Je suis une personne de la nuit. Je pense que cela vient du travail dans un théâtre. Je prends mon inspiration la nuit. Je me réveille à 3 heures du matin et je commence à gribouiller, à écrire.

    MB : Dernière question. De Beata Landavie d'Allemagne. Elle veut savoir à quel moment, après quel projet, vous partirez en disant « ça y est, j'ai atteint mes buts, mes rêves se sont réalisés, c’est fait, il faut s’arrêter. »

    RA : En quelque sorte, je viens juste de le faire. Vous savez, je crois que le Hobbit, c'est ça ! Mais je ne suis pas sûr qu'il y en ait vraiment un car on peut toujours tirer quelque chose de soi-même. Et quand on vieillit, on ressent les choses différemment vis à vis de son travail, alors, maintenant, je vais vers d'autres castings, des nouveaux territoires. Différents personnages qui n'étaient pas disponibles pour moi avant et dans ces cas là on pense « Mon dieu, je n'ai jamais joué cela avant » et c'est ce qui vous permet de continuer.

    MB : Je pense que pour un acteur, comme Maggie Smith (7) le prouve, ça ne se termine jamais. Il y a toujours de nouveaux projets.Toujours plus de travail à faire. Vous voyez ce que je veux dire ?

    RA : C'est une des raisons, aussi, pour lesquelles j'ai quitté la comédie musicale… Car dans ce côté du travail… C'est un petit peu comme le vin, vous savez, avec un peu de chance, plus vous êtes âgés et plus il y a de corps, d'arômes.

    MB : Absolument… meilleur. Nous sommes vraiment bien. Je vais vous montrer une des vidéos de fans… Juliette va vous montrer.

    RA : C’est trop cool !

    MB : On peut y aller ?

    RA : Qui c'est ?

    MB : OK. C'est après que vous ayez remporté la récompense du meilleur acteur britannique de l'année.

    Marlise montre un extrait de la vidéo à Richard.

    RA : Comme c'est cool !

    MB : Elles sont adorables ?

    RA : Vous savez quoi, l'image que ces deux jeunes femmes espagnoles tiennent, c'est comme si elles lui avaient mis des coups de poing en pleine figure.  Il a l'air de...

    MB : Il a des bleus.

    RA : Oui

    MB: Alors Richard. On ne peut pas tous les regarder aujourd'hui, mais elles sont toutes dans ce DVD. J'ai promis aux fans que vous auriez absolument une copie de tous les messages. Ne faites pas attention à la fille qui présente, c’est moi…

    RA : C'est super gentil.

    MB : Regardez leurs messages. Et si vous voulez répondre, écrivez-moi et je ferai suivre à vos fans. Ces personnes vous aiment juste avec un incroyable dévouement

    RA : Merci.

    MB : Et avec passion !

    RA : (il regarde la caméra) Merci beaucoup, c’est vraiment adorable.

    MB : C'est vraiment impressionnant. Alors maintenant, c'est la remise de la récompense. Ok… Larmes !

    RA : Vous avez les larmes aux yeux ?

    MB : Bon… Oui j’ai les larmes aux yeux. Oh vous savez quoi ? Dans une interview vous avez dit que ce que vous vouliez pour Noël était …

    RA : Un bob (figurine avec une tête démesurée qui danse). C'est un bob ?

    MB : Un bob. Ce n'est pas un bobblehead, donc il ne… (elle secoue la figurine)

    Richard prononce Bob avec l'accent américain

    RA : Un pop, un pahp  ! Vous voyez, c'est mon accent américain !

    MB : C'est Thorin. 

    Marlise et Richard répètent pop à plusieurs reprises avec différentes intonations

    MB : Voici Bob Thorin. Il ne vous ressemble pas trop, il a plutôt l'air d'un samurai, un soldat samurai. Je ne sais pas, mais c'est pour vous.

    RA : Je l'adore !

    MB : Joyeux Noël en retard !

    RA : J'ai la même intensité dans le regard. Il est très bien. Merci beaucoup.

    MB : Maintenant, je vais vous remettre le trophée. Mr Richard Armitage, c'est avec grand plaisir... les fans du monde entier, de plus de trente pays - c'était fou - ont voté jour et nuit pour que vous remportiez ce trophée, contre des poids-lourds, et c'est avec grand plaisir que je vous remets le trophée du meilleur acteur britannique de l'anglophile Channel

    RA : (Richard prend le trophée) Merci Beaucoup

    MB : Adorable !

    Richard embrasse et étreint Marlise.

    RA : Merci. Je voudrais juste dire merci à toutes les personnes qui ont voté pour l'artiste britannique préféré de l'année 2013. C'est vraiment adorable de recevoir cela. En fait, je n'ai jamais rien reçu auparavant, rien d'autre qu'un petit trophée que j'avais gagné à l'école d'Arts dramatiques pour du combat à l'épée en 1997. Donc je vais mettre celui-ci à côté du trophée de combat à l'épée. Votre soutien et tout ce que vous faites en ligne, le fait que vous ayez pris la peine de voter, ça compte vraiment, vraiment pour moi, alors, merci.

    MB : Merci beaucoup de faire partie de ça.

    RA : C'est très beau !

    Richard se sert du trophée comme d'une haltère.

    MB : Je suis très contente que vous l'aimiez ! Il fait de l'haltérophilie. Venice (8) est fait pour ça !

    RA : Est-ce que ça veut dire que je vais pouvoir passer devant tout le monde à l'aéroport ?

    MB : Non ! Vous savez quoi, vous allez vous faire arrêter par la sécurité, alors emballez-le bien !

    RA : C'est super ! Merci.

    MB : Ok ! Est-ce qu’on fait une sortie ?

    Quelqu’un hors caméra : "Qu’en pensez-vous ? Envie de faire une dernière course de chaises !"

    MB : C’était vraiment bien...

    Quelqu’un hors caméra : "Oui".

    MB : OK, prêt ? Je transpire. Je ne sais pas pourquoi il n’est pas…

    Richard démarre la course avec sa chaise.

    RA : Allez, allez, allez !

    MB : Hé, attendez une minute. Faux départ, faux départ !

    RA : D’accord !

    MB : Revenez. Il triche !

    RA : Prêt…

    MB : Tricheur ! Prêt ! Attendez une minute, il faut le signal.

    Richard pousse le fil électrique loin de sa chaise.

    Quelqu’un hors caméra : " On a un problème de fil ".

    MB : A vos marques, restez assis, attendez une minute !

    RA : Ok !

    MB : J'allais dire : ‘Mon dieu, il triche’

    Hors-caméra, il y a un clap et Richard triche en retenant la chaise de Marlise et gagne la course en riant.

     

    Images de fin, déjà vues dans le teaser :

    MB : ‘B’ Boland

    RA : Ah… Qu’est-ce que je vais dire ? Qu’est-ce que je dois dire ?

    Marlise lui souffle et il répète !

    RA : (il joue celui qui s’ennuie) C’est Richard Armitage et vous regardez l’Anglophile Channel, qui que ce soit, et c’est la meilleure intervieweuse au monde !

    MB : De la bouche de l’intéressé !

    RA : (il joue le contrarié) Mon Dieu ! Merci ! Merci de me donner le (trophée de l’) ‘Acteur le moins populaire en 2013’. Merci !

    L’interview se termine dans le rire et sous les applaudissements.

    MB : Nous espérons que vous avez apprécié l’interview. C’était fantastique d’enfin parler avec Richard Armitage, en personne, en chair et en os. Il était extraordinaire. Il était élégant (ou gracieux), il était superbe - tout ce que vous attendiez tous de lui.

    Merci au Consulat britannique pour avoir accueilli l’évènement.

     

    Notes de la traductrice

    (1) Dans Hamlet, deux courtisans, amis d'enfance d'Hamlet, qui sans le savoir l'escortent en Angleterre pour qu'il soit mis à mort.

    (2) Ophélie est l'amante d'Hamlet

    (3) Guerre civile du 15ème siècle qui vit l'affrontement des familles Lancaster et York. Pendant cette guerre, éclate la bataille de Bosworth où mourut Richard III

    (4) Actrice britannique connue pour son rôle dans Raisons et sentiments et autres séries de la BBC. Elle fait aussi beaucoup de théâtre.

    (5) Actrice de théâtre anglaise

    (6) Waterboarding : simulation de noyade qui consiste à ligoter la victime sur une planche inclinée de façon à ce que la tête soit plus basse que les pieds, on recouvre alors la tête de la victime d'un tissu et de l'eau est versée dessus et, sa respiration devenant très difficile, la victime est mise dans l'angoisse d'une mort prochaine par asphyxie.

    (7) Actrice britannique de 79 ans à la carrière impressionnante qui a commencé en 1951 connue au théâtre, à la télé comme au cinéma. Vue dernièrement dans Downtown Abbey, Nanny McPhee mais surtout célèbre pour son rôle du professeur McGonagall dans Harry Potter.

    (8) Venice Beach à côté de Los Angeles où beaucoup de stars ont élu domicile et où beaucoup de personnes aiment se montrer – c'est notamment à Venice Beach qu'a été tourné Alerte à Malibu.

     

    Le bêtisier ! 

    Merci à Marlise & Paul Boland de The Anglophile Channel pour le bonheur qu'ils nous procuré avec cette interview <3

    Thanks to Marlise & Paul Boland for the happiness they gave us with this interview <3

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 5 Mars 2014 à 21:58

    merci beaucoup à Jolie Pensée pour la traduction de cette première partie de l'interview ! c'est toujours un bonheur de suivre Richard...J'attends impatiemment la suite ! 

    2
    Mercredi 5 Mars 2014 à 22:54

    Excellent !! Merci pour cette traduction ! Quel travail mais cela dit c'est toujours un plaisir de pouvoir vraiment tout comprendre (parce que l’anglais et moi, hormis richard bien sûr :p ).

    Vous faites un sacré boulot :) Merci et vivement la suite happy

    3
    Jolie pensée
    Jeudi 6 Mars 2014 à 09:45

    Un Richard naturel, cool et détendu!! C'est comme ça qu'on l'adore! Que du bonheur!! clown

    4
    Jeudi 6 Mars 2014 à 16:11
    April73

    Merci pour les vidéos les filles et merci à Jolie pensée pour la traduction. happy

    5
    Jeudi 6 Mars 2014 à 20:27

    Merci pour la traduction et les vidéos, il va falloir que je trouve une journée heu oui j'ai dit une journée pour regarder la vidéo maintenant que je viens de lire la traduction ça sera plus clair pour moi !! 

    6
    marie 153
    Jeudi 6 Mars 2014 à 21:54

    Merci pour la traduction ! C'est un vrai plaisir d'ecouter Richard, si modeste, si intelligeant  et avec tant d'humour...

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    7
    lolo45000
    Mardi 11 Mars 2014 à 21:01

    Oh !!!!! un grand merci pour la traduction .... j'attends la partie 3 avec impatience !!! je crois qu'il parle des actrices avec lesquelles il aimerait tourner des films ... et il mentionne Fanny ARDANT.  C'est bien cela ?

    C'est  un sacré boulot que vous avez réalisé et je vous en remercie Jolie Pensée et Translator Girl. Vous nous donnez des moments de bonheur.

    Maintenant  j'aurai plaisir à revoir les vidéos.

     

    8
    Mercredi 12 Mars 2014 à 10:28
    April73

    Alex, je suis comme toi, je n'ai pas encore vu les 3 parties de l'interview. Je vais attendre les traductions comme ça je suis sûre de tout comprendre. smile

     

    Encore mille merci à toutes pour votre travail. happy

    9
    marie 153
    Dimanche 16 Mars 2014 à 19:30

    Merci , marci pour la III-eme partie de l'interview! Un exellent travaille! C'est un grand plaisir de le voir et de l'ecouter. Comme d'habitude il est trop modeste... Mais j'espere qu'il ne va pas "moin jouer", comme il dit. Ce serait dommage de ne plus le voir sur l'ecran..

    10
    edithjourdan
    Lundi 17 Mars 2014 à 08:45

    Merci à toi Jolie pensée pour cette traduction et merci aussi à RA France.

    Cet excellent travail nous permet d'en savoir un peu plus sur Richard qui reste d'une simplicité et d'une honnêteté désarmantes. 

    Félicitations cool

    11
    Lundi 17 Mars 2014 à 14:44
    April73

    Merci pour la traduction de cette 3ème partie les filles. happy

    12
    Lundi 17 Mars 2014 à 19:03

    J'aimais déjà l'acteur, l'artiste, l'homme comme pfff c'est indéfinissable et là je l'aime encore plus oui c'est possible  !!kiss

    Merci à vous toutes pour les vidéos et cette traduction rapide éclair pour notre plus grand plaisir, MERCI MERCI MERCI Féliciationsyes



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