• Les valises à Londres...

    C'est un fait : le propre des valises est de voyager. C'est ainsi que nos valises sont parties à Londres avec nous le 19 aoùt 2014 !

    Fantaisie 10

    Fantaisie 10

    Les valises arrivent à l'aéroport Les valises attendent l'embarquement

    C'est la première fois que les valises vont à Londres et elles révisent quelques notions d'anglais courant comme : "I'm completely lost. Could you help me ?" ou bien "Where is the exit ?" ou celle là "My name is Kevin McCallister" (en français, on traduit par "Maman, j'ai raté l'avion"). Bref, toutes choses utiles à une valise en déplacement.

    Par le hublot, elles voient défiler le paysage : 

    Fantaisie 10

    Fantaisie 10

    Fantaisie 10

    français  puis la Manche puis anglais

    Comme quoi, il fait bien meilleur en Angleterre en août !


    Fantaisie 10A l'atterrissage, elles sont un peu excitées mais pas encore à Londres puisqu'il faut prendre le train (on dit ici "the train". Finalement, ce n'est pas dur l'anglais...)

    Hop et hop, les voilà en hauteur pour regarder le paysage : elles sont un peu déçues car elles ne voient aucune vache regardant passer des trains remplis de valises...

    Fantaisie 10Fantaisie 10

     

     

     

     

    Et la ville se profile ! Ok. Pour le moment, ce ne sont que des bâtiments et des poteaux mais c'est LONDON !!

     

    Et le périple continue avec l'arrivée à la gare : une merveille d'architecture du XIXè siècle ! Les valises sont impressionnées car elles ont entamé un cursus d'histoire de l'art et de l'architecture (en vrai, elles sont rangées à côté d'une encyclopédie sur le sujet, mais chut, elles sont susceptibles...)

    Fantaisie 10 Fantaisie 10 Fantaisie 10

    Et l'aventure se poursuit, à la recherche d'un bus (on dit ici "a bus", facile on vous dit !) mais pas évident de trouver l'arrêt le plus proche...

    Fantaisie 10Fantaisie 10Alors, direction le métro qui est nettement plus simple à trouver ! Par contre, les valises sont un peu perdues sur les quais : "west" ? "east" ? Yes, but where is the boussole ? Bon en fait, quand on a un plan dans les mains, c'est beaucoup plus évident !!

    Et qui voit-on dans les couloirs ? 

    Fantaisie 10mais cela, les valises s'en moquent.................. Va comprendre !

    Plus tard, les valises émergent des entrailles du métro pour se retrouver dans le quartier du Old Vic Theatre qui est aussi celui de leur hôtel. Elles traînent leurs roulettes mollement : la fatigue se fait sentir !

    Fantaisie 10 Fantaisie 10 Fantaisie 10

    Puis soudain, un arrêt que les valises ne comprennent pas : elles restent bloquées devant ce bâtiment pendant de longues minutes (mais bon, une valise, ce n'est pas une montre, alors on en profite !)

    Fantaisie 10

     

    Fantaisie 10

    Fantaisie 10

     

     

     

     

     

    Fantaisie 10

     

     

     

    Fantaisie 10Après ce long arrêt, les valises entament leurs derniers mètres en direction de l'hôtel pour un repos mérité... 

    Au cœur de la nuit, alors que les valises dorment profondément, nous sommes revenues du théâtre où nous venions de vivre l'incroyable expérience du "Crucible" avec Richard Armitage ! Autant vous dire tout de suite que les valises se sont retournées pour se rendormir de suite. Il faudra qu'on les mette devant "Nord et Sud' juste pour voir leurs réactions : c'est agaçant à la fin cette indifférence quand nos étions au bord de la pamoison et en pleine surexitation !!!

     

    Bref, au tout petit matin, les valises, fraîches et disposes, nous réveillent afin de se préparer avant d'entamer le chemin du retour. Nous leur avons promis de faire le trajet de retour en bus pour qu'elles voient un peu Londres mais personne ne nous avait dit combien il est cher et compliqué de prendre le bus (surtout à 6h du mat et après une RA expérience !). Bref, nous revoilà dans le métro où nous parcourrons tous les grands sites...par en dessous. Les valises râlent un peu (ce sont des valises françaises, ne l'oublions pas !) mais continuent de transporter pyjamas et brosses à dent.

    Fantaisie 10Le périple est le même que la veille, mais dans l'autre sens, bien sûr ! Métro, train, avion et retour à la maison. Elles pourraient vous le raconter parce que nous, après avoir discuté de Richard Armitage et de son talent incontestable, on a dormi :)

     

    La seule revendication de nos valises ? Retourner à Londres et y rester un peu plus pour en profiter davantage !!

    Et qui sait : peut-être que notre Chouchou nous fera le plaisir de se produire à nouveau sur scène ???

     

     

     

    Partager via Gmail

    6 commentaires
  •  Sandra est allée voir The Crucible et nous a gentiment proposé de partager ses impressions avec vous.

    © Photos Sandra Guglielmetti

     

    The Crucible: les impressions de Sandra Il y a quelques jours , j'ai eu la chance d'assister à une représentation de "The Crucible", et je suis heureuse de savoir que cette pièce sera disponible en téléchargement, car cela permettra à la fois de découvrir une autre facette des talents d'acteur de Richard Armitage, de se laisser emporter par cette pièce qui ne peut nous laisser insensible, ainsi que d'apprécier le jeu des autres acteurs qui étaient aussi formidables. Après avoir lu la pièce, je savais que ce serait émotionnellement intense et à la fin de la représentation, l'expression qui me semble appropriée, car il m'est difficile de décrire ce ressenti, est que l'on est pris aux tripes.

    L'entrée de Tituba dans un nuage de fumée avec son pas lourd et dansant à la fois, les yeux comme possédés et larmoyants, le souffle court et angoissé, résume pour moi la plupart des sentiments que l'on ressentira par la suite. On est pris du début à la fin par cette histoire, où la machine judiciaire semble perdre tout contrôle, où la noirceur, la jalousie, l'envie semblent vouloir détruire tout sur leur passage.

    The Crucible: les impressions de Sandra

    Au sein de cette noirceur, John Proctor/Richard Armitage sort victorieux de ce raz de marée qui semble vouloir tout emporter. On le voit passer par une série d'émotions que l'on ressent et que l'on partage avec lui : regret, culpabilité, amour, colère, résignation et à la fin la révolte qui m'a bouleversée et je ne pense pas avoir été la seule (j'avais à mes côtés une fan américaine qui a pleuré tout le quatrième acte). C'était tellement dur de le voir arriver au dernier acte les pieds et les mains en sang, abattu par le poids de la torture mais le voir progressivement se redresser pour affronter l'impossible était si... poignant, émouvant ! J'ai été retournée par cette pièce d'autant qu'elle semble si contemporaine ! J'ai vraiment hâte que ceux qui n'ont malheureusement pu y assister puissent se faire leur propre opinion (et j'avoue que j'ai également hâte de me replonger dans cette magnifique pièce). 

    J'ai eu beaucoup de mal à décrire les sentiments que j'ai pu ressentir car c'est tellement, tellement intense. 

    C'est vrai que depuis la pièce il ne se passe pas un jour sans que je n'y pense, pas seulement parce que j'ai eu la chance - alors que je n'aurai même pas imaginé pouvoir vivre ça !!! - de voir de près Richard Armitage (au premier rang c'était top, surtout pour l'épisode avec la bassine ou le baiser final avec Elisabeth) mais aussi la chance de découvrir d'autres acteurs géniaux ! La pièce ne serait rien sans tout ce groupe merveilleux d'acteurs et la mise en scène incroyable ! C'est vrai qu'elle semblait chorégraphiée comme un ballet : l'arrivée de Tituba était splendide (j'avais déjà la larme à l'œil) ainsi que la "découverte " de John Proctor seul sur scène; les scènes de "bagarres", de "possession" étaient impressionnantes d'autant que parfois les acteurs nous frôlaient de très près !!! C'était très, très intense: physiquement, émotionnellement pour tous et je comprends que Richard ait eu  la voix un peu cassée le soir de la représentation à laquelle j'ai assistée.

    J'ai également eu le chance de pouvoir approcher d'un peu plus près Richard Armitage qui a pris un moment
    pour signer des autographes et se prêter au jeu des photos. Il nous a demandé d'où on venait (bon avec notre
    accent c'était prévisible) et nous a remercié d'être venu.

    The Crucible: les impressions de Sandra                     The Crucible: les impressions de Sandra

    J'étais tellement sous le choc que j'ai oublié de lui donner un petit cadeau pour son anniversaire mais je l'ai finalement donné par la suite à ses gardes du corps. Je ne sais pas s'il aime les douceurs mais, bon, je lui ai offert des calissons (spécialité de ma région !)

     The Crucible: les impressions de Sandra                                                                 The Crucible: les impressions de Sandra

    Partager via Gmail

    3 commentaires
  • Here is the english translation of our experience of the Stage Door. We've tried to keep the 'spirit' of the original text. Nevertheless, some phrasings have been a little bit modified because too difficult to be faithfully transposed in their structures.

    Please, be indulgent with our spelling mistakes, grammatical errors and wrong turns of phrase. 

     

    Tuesday, August 19, 2014

    London  - Old Vic Theatre - around 11.30 p.m.

    The end of the play "The Crucible" is already there: we cheer all the actors and give Richard a standing ovation ! Believe it or not, but our commotion awakens a good lady who was dozing on a front seat (yes, really!).


    The Stage door: we saw Richard (english translation)The lights off, we rush over the left exit to come upon (as per the recommendations given by RAddicts who have been already there!) on the Stage Door. We had feared a tidal wave seeing the crowded theatre, but we have a good place, almost at the beginning (of the line): to get there first, some of us have wings... and have got a cheek because people of Old Vic didn’t want us to get out that way !

    We are in one single line, reverently and calm, as directed by Richard's bodyguard. The waiting begins and we are extremely excited and trembling: the effect of the tea taken at 6 p.m.? Nay, this is the 'Richard Armitage in John Proctor's effect' ! Tests of cameras, program in hand, we're looking at the first group which comes out: they are the youngest actresses of the play. As they moved away, we applaud them because we have enjoyed the work of all the actors. Like so, we are going to applaud several actors, the rest of the line will doing the same. When Adrian Schiller goes out in his turn, we ask him for an autograph. He gladly does it, asks us if we have appreciated the play and lights his cigarette. It is evident that we will be dithyrambic about the play (at that time, we didin't know if the word 'dithyrambic' was correct in english !)

    When Richard comes out, there's a movement in the crowd: we understand those RAddicts because our ticker is thrilling too ! Well, talking about that, here we go again ! Geek Lady films the first autographs when suddenly, HE is there, in front of us. We try to take a photo, but, out of luck, it is failed ! Tranlator Girl tells him 'Bonsoir' and Geek Lady hands him our gift and letters some French admirers have given us. Geek Lady, with her school-level English and typically French accent says 'Hello, we're coming from France ' (yeah, a clarification in case he wouldn't understand it just with her accent !) "it's a gift for your birthday: Happy Birthday !" He looks up after signing the program of Translator Girl and smiles saying 'Oh ! Bless you ! Thank you so much ! That's very kind of you" (yes, for real, he speaks !!!). Geek Lady asks him for a photo, he says "where is the camera?" and she pushes the bodyguard a bit to be by Richard's side... One click later (THANKS to the one who took our photo <3) hurray !

    The Stage door: we saw Richard (english translation)

    As you can see it, we do exist ! But we are shy, so we pretend to be like 'Daft Punk' by hiding what is the best in us: our faces ;-) Translator Girl is on the left, very close to him (!) and Geek Lady... well, on the right, a little further !


    The Stage door: we saw Richard (english translation)The Stage door: we saw Richard (english translation)

    Richard is quicly grabbed by his bodyguard and he continues to sign autographs and to pose for pictures but so rapidly that all the mates haven't got their photo... We follow him in the file by filming (but we can't show the films because we don't know how to mask faces on videos) or by taking some photos... Then the bodyguard interrupts ballet and Richard walks away... The girls who didn't have photos are burning to follow him but respect prevails. Suddenly, Geek Lady shouts "Thank you very much !", but she isn't sure he has heard... But we had to thank him for taking time with us... 

    Everything has happened so quickly that we stay on the sidewalk talking and fantasizing: a beautiful grey Mercedes is parking there and we wish for making a friend at the car registration document department to know if it his ;)  

    The Stage door: we saw Richard (english translation)

     

     

    This is our memory of the Stage Door... However, there is a question without answer: why the bodyguard is wearing a beany in midsummer ? Lol 

     

    For those who are interested, here is our gift: a cooking apron with one of his favourite meals,

           the Coq au vin !

    The Stage door: we saw Richard (english translation)

     

    The Crucible: the Stage door (english translation)

                                                 Our autograph

     

    Version française ici

    Partager via Gmail

    1 commentaire