• Le 7 mars 2013, Richard a répondu à 7 questions posées par Getty images

     

    Merci à Richard Armitage Central pour les transcriptions

     

    Tradutyction de l'interview de Richard par Getty images

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    Richard résume son expérience à propos du Hobbit

    Int : Quelque chose d’un peu difficile pour commencer: pouvez-vous résumer, en un mot, votre expérience dans Le Hobbit ?

    RA : Monumentale.

    Int : Pourquoi ?

    RA : Je ne me serais jamais attendu à voir les choses que j’ai vues, à expérimenter les choses que j’ai faites et à progresser d’une telle façon dans mon travail avant d’avoir tourné ce film, voilà pourquoi.

    Int : Vous donnez l’impression que c’est votre version cinématographique du Vietnam.

    RA : Et bien, ça l’est en quelque sorte. Vous voyez quand nous avons tous quitté Stonestreet, pour partir pour nos dix semaines de tournage, c’était vraiment comme des manœuvres militaires. On n’avait jamais vu autant de véhicules et une aussi gigantesque traversée de gens et d’équipement. Etre une petite partie de cela était un réel privilège, et vous savez, la relance de l’économie de la Nouvelle-Zélande était la preuve de l’impact que nous avions.

     

    A propos des bêtisiers

    Int : La joie d’avoir les sorties des divertissements chez soi et des blue-ray réside dans le fait qu’il y a des tas de choses qui se passent hors scène et que nous ne voyons pas, des bêtisiers, etc… et qu’on peut nous montrer dans les bonus.

    RA : Ah oui ? Il y a des bêtisiers ? Oh mon Dieu !

    Int : Tout à fait, c’est ce genre de choses. Mais y a-t-il quelque chose qui s’est passé pendant le tournage, que vous pensez que nous ne verrons jamais dans un bêtisier, mais dont vous devriez me parler ?

    RA : Heu... Oh mon Dieu ! Peut-être moi en train de vomir dans un seau après la fuite du tunnel des Gobelins. Nous avions si chaud et nous étions si fatigués, et je me souviens avoir prévu ça (?), j’ai pris une grosse gorgée d’eau et je l’ai régurgitée ! En espérant que ce ne soit pas sur le DVD !

    Int : O.K. C’est une belle image !

      
    A propos de Peter Jackson en tant que réalisateur

    Int : iI y a 10 ans, on était du genre : "Oh vous êtes un geek !" et c’était une mauvaise chose et maintenant, on est tous du genre "Oui, je suis un geek !"

    RA :Oui, adhère (?) au geek !

    Int : Allons-y, allons-y à fond ! Sur le tournage Peter Jackson est-il un « aboyeur », est-il un conteur ? Ou est-il tel l’enfant excité à qui son père va lire une histoire, et qui ne veut pas que le chapitre se termine ? Comment est-ce de travailler avec lui ?

    RA : Il n’est absolument pas un aboyeur. Heu, vous voulez dire comme un chien ?

    Int : Et bien, oui ! Vous savez, le genre de réalisateur qui crie "Sacré… fais ça !" (juron sous-entendu)

    RA : Non, non, non.  Non, il est… il devient très excité et très vivant et il aime assez mimer différentes scènes pour vous. Je me souviens, il y avait une scène à la fin du premier film, quand Thorin descend du tronc d’arbre en courant pour combattre Azog et nous expérimentions de quelle façon faire cela, parce qu' évidemment, vous savez, les grosses bottes le petit tronc d’arbre, c’était délicat. Et il faisait mine de monter sur le tronc et il m’expliquait comment faire et il a couru en bas du tronc et son pantalon est tombé... Ca résume réellement Peter... L'enthousiasme de sa réalisation fait tomber le pantalon !

    Int : Cela devrait être sur l’affiche !

    RA : Oui.

    Int et Richard : Les pantalons tombent bien
    Int : Si bien, que vos pantalons vont glisser
    RA : Vont tomber

       
    A propos des idées préconçues sur le film

    Int : Chacun "connaît" les films du Seigneur des Anneaux chacun "connaît" les livres. Même s'ils n’ont pas vu les films, ils ont probablement une opinion sur eux. Est-ce que c’est un avantage ou un inconvénient quand vous faites quelque chose comme ça ?

    RA : C’est très intéressant que vous disiez cela, que les gens ont une opinion alors qu’ils n’ont pas vu le film, et je ressens cela, il y a une idée préconçue avant que les gens s’assoient et regardent Le Hobbit . La plupart des gens ont vu Le Seigneur des Anneaux  et ils s’assoient en pensant "Je sais ce que je vais voir ". Je pense que c’était un des challenges de Peter et l’une de ses visées était de leur donner quelque chose qui côtoyait les films du Seigneur des Anneaux, mais qui était très différent.

      
    A propos de Peter Jackson et de Guillermo del Toro

    Int : Peter est un peu une sorte de savant fou du cinéma. Il est là-haut avec Guillermo del Toro. Parce qu’ils préservent l’art, ils prennent un tout petit peu de magie et puis il y a le génie informatique et ils rendent cela accessible à ce que j’appelle 'les gens normaux'…

    RA : Oui

    Int : … pour des gens qui ne sont des geeks ou du domaine comme vous et moi. Je veux dire, est-ce que c’est bien ? Evidemment, vous travaillez avec le gars, je l’ai juste rencontré dans ce genre de situation.

    RA : Oui. Vous savez, j’ai rencontré Peter et j’ai rencontré Guillermo et, dans les deux cas, j’ai demandé "Pour qui faites-vous ce film ? " et ils ont dit tous les deux "Pour moi ". Ils sont pères tous les deux. Vous savez, au fond, ils sont tous les deux des enfants, et sont tous les deux des geeks. Ils sont fans en quelque sorte, et ils comprennent cet ‘univers geek’, l’obsession du fan.  Donc, ils savent comment parler à ces gens. Ils savent comment parler au père et à la mère, et ils savent comment s’adresser aux enfants. C’est cela que fait le film, et je pense que c’est pour cela qu’il a un tel rayonnement .

        

    A propos de la dimension du Hobbit

    Int : Vous avez évidemment des réunions, vous parlez à Peter, vous lisez le script, vous savez donc que cela va être un film énorme, Le Seigneur des Anneaux, immense carton... Mais quand vous voyez les camions, vous voyez l’envergure, la quantité considérable de figurants, vous vous dites "merde !"

    RA : Et bien oui ! Il est intéressant de noter que vous ne voyez pas le script ! C’était captivant !  Vous vous envolez pour la Nouvelle-Zélande, sans avoir lu un script. Mais heureusement, vous avez votre livre, livre qui est entré dans ma vie à l’âge de 7 ans. Donc, je suis allé là-bas confiant, parce que je connaissais très bien ce livre. Mais oui, être un petit rouage dans une aussi grosse machine que cela, c’est effrayant, parce que vous savez que ce rouage peut foirer, et empêcher la machine de travailler.  Mais cela a fonctionné comme dans un rêve, je pense.

       

    A propos de ce qu’il a pris sur le tournage

    Int : Qu’est-ce-que vous avez piqué sur le tournage dans le cadre de votre plan retraite ?

    RA : Je n’ai rien volé, mais on m’a donné une des pièces d’Erebor, juste une parmi le million de pièces. Donc, oui, je conserve précieusement mon trésor.

    Int : Pour finir, votre fantastique costume, cela prend évidemment des siècles pour le mettre et aussi pour le retirer. Qu’est-ce-qui se passe quand vous devez aller aux toilettes ?

    RA : Vous êtes très patient et vous serrez les fesses !

      

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  • Buzz, une des sections de Total Film, pose des questions à Richard sur son expérience de tournage avec Peter Jackson et sur le deuxième opus, La désolation de Smaug

     

    Scan de l'article sur RichardArmitageNet.com

     

      Retour en Terre du Milieu
    "Le Hobbit : la désolation de Smaug"

    Buzz discute avec Richard Armitage de la suite imminente du film de Peter Jackson.

      

    Avec "Un voyage inattendu", Richard Armitage a marqué de son empreinte l'héroïque guerrier nain du roman de Tolkien, Thorin Oakenshield. Il confie à Buzz ce qu’est de travailler avec le directeur Peter Jackson, et à quoi nous devons nous attendre dans la suite du film "La désolation de Smaug"...

     

    Interview de Richard pour Total FilmBuzz : Avez-vous été surpris quand Peter Jackson a annoncé qu'il voulait diviser "Le Hobbit" en trois films ?

    Richard : Il n'y avait aucune surprise parce qu'il a fait des recherches tellement minutieuses sur tous les personnages et les mondes dans lesquels ils vivent ! Les scripts ont été développés parce que tout simplement il n'y avait pas assez de temps pour tout couvrir.

    Buzz : Vous a-t-il constamment poussé en tant qu'acteur ?

    Richard : Absolument ! Ce qu'il y a avec Peter, c'est qu'il ne comprend pas le mot "non" !
    Même quand vous êtes à genoux, en train de vomir dans un seau, prêt à mourir, il dit quelque chose du style : "Tu as une autre prise à offrir ?" Et ce n’est pas de manière égoïste ou exigeante, il vous lance juste un défi et vous le relevez.

    Buzz : Où trouve-t-on Thorin dans la seconde partie ?

    Richard : La confiance est maintenant établie entre Thorin et Bilbo. Il est passé de quelqu'un qui ne prenait absolument pas le Hobbit en considération à quelqu'un qui réalise qu'il est une partie essentielle dans cette quête.
    Bilbo devient son confident et cela ira encore plus loin dans le troisième film. Nous plantons les graines pour le moment où Thorin sera trahi par Bilbo.

    Buzz : Y a-t-il encore des choses à filmer ?

    Richard : Oui, nous y retournons pour tourner la bataille des cinq armées (la grande scène finale de la trilogie).
    Je dois à nouveau reprendre l'entraînement intensif parce que quand nous allons tourner cette bataille, nous allons avoir besoin de chaque parcelle d'énergie. C'est intéressant de voir combien notre endurance diminue, surtout avec la chaleur et le poids de ces costumes.

    Buzz : Quelle scène attendez-vous avec impatience dans la seconde partie ?

    Richard : Je pense que c'est la scène avec les tonneaux (dans laquelle les nains échappent à leurs ravisseurs elfes par la rivière, cachés dans des tonneaux de vins).
    Nous pensions tous que cette scène serait la scène finale du premier film. Elle sera incroyable, j'en ai vu toutes les différentes parties : les prises de vue aériennes des chutes d'eau, avec les tonneaux qui les descendent ; la rivière au courant très rapide où nous avons été immergés sous l'eau ; la rivière sauvage où nous avons flotté vers la fin de la séquence.
    Je pense que ce sera une des parties les plus excitantes du second film.

    Buzz : En quoi pouvez-vous comparer "Le Hobbit" à ce que vous avez déjà fait ?

    Richard : Il n'y a pas de comparaison. Je savais avant de commencer qu'il n'y aurait jamais un autre film tel que celui-là pour moi ! Pas seulement l'expérience de faire le film mais aussi l'incroyable complexité du personnage et ma transformation physique.
    Cela comble tous les désirs que j'ai pu avoir en tant qu'acteur. Et puis, travailler avec Peter Jackson qui vous amène ouvre de nouveaux horizons  en terme de travail.
    C'est probablement le travail le plus important que je ferai jamais.

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  • Traduction de l'interview de Richard dans The Independent, 7 avril 2013

    Merci à RichardArmitageNet.com le scan de l'édition papier

     

      Richard Armitage : « J’aimerais pouvoir sortir d’un personnage, je serais plus apprécié »  

    Interview de Richard dans The IndependentJe n’aime jamais sortir d’un personnage quand le tournage commence, j’ai peur que si je le fais, je ne sois plus capable d’y entrer à nouveau. Cela a été particulièrement le cas avec le personnage de Thorin Oakenshield [dans Le Hobbit de Peter Jackson]. Il est lunatique et pensif, alors les gens gardaient leur distance avec moi durant la production. J’aimerais savoir sortir d’un personnage entre les prises, comme ça je serais plus apprécié socialement.

    La publicité pour 'Le Hobbit' était incessante. Je voyageais et faisais des conférences de presse autour du monde et on m’a posé les mêmes questions chaque jour pendant trois semaines. Puis à la fin de la journée de travail, je devais aller sur le tapis rouge. C’est un travail plutôt dur. Je préfère de beaucoup être devant la caméra.

    J’aime la façon dont Gary Oldman disparaît derrière un rôle. Vous voyez un personnage avant de le voir lui, vous croyez en lui tant il s'est investi dans ce personnage, comme son George Smiley dans Tinker Tailor *… Je fais tout mon possible pour faire cela.

    J’aimerais jouer dans un film sans effets spéciaux. J’ai passé les deux dernières années dans un environnement d’effets spéciaux pour Le Hobbit . Je dois aussi trouver quelque chose où je ne me bats pas ou n’inflige pas de violence à quelqu’un, comme nombre de rôles que j’ai eu, tels Lucas North dans MI-5 et Guy de Gisborne dans Robin des Bois et qui ont véhiculé ça. Je ne sais pas pourquoi il en est ainsi.

    C’est sacrément énervant d’être timide. J’ai passé toute une soirée à une fête à poser aux autres des questions sur eux-mêmes. Je ne suis pas dans l’auto-dévalorisation, c’est que je suis trop timide pour parler de moi. Alors les gens repartent de la soirée en n’ayant, en fait, rien appris de moi.

    Je déteste l’égoïsme chez les gens. Je penche vers l’idée japonaise du « vous d’abord », comme toujours permettre à un autre de franchir une porte avant vous. Même si, il faut le reconnaître, dans leur culture cette [prévenance] est, à un certain degré, honteuse (?)

    Je suis un skieur enthousiaste. La plupart du temps quand je skiais c’était au moment où j’allais tourner quelque chose, alors je vis toujours dans la peur d’une jambe cassée et je skie très prudemment. J’ai fait quelques chutes, quand même. Une fois, j’ai tourneboulé et rebondi sur ma tête et atterri en vrac sur le sol. C’est un sport dangereux, mais c’est grisant et ça me permet de me détendre.

    Les snowboarders abîment la piste. Ils rabotent toute la neige, la transformant en plaque de glace et ils s’assoient au milieu de la piste, discutent entre amis sur une ligne et vous devez sauter par-dessus eux alors que vous descendez de la crête d’une montée.

    J’aimerais vivre hors-réseau. Je suis fasciné par la documentation sur l’environnement [et sa dégradation] à travers la photographie et par nos recherches tendant à repousser les combustibles fossiles et travaillant à de nouvelles technologies. Je cherche à construire une maison qui utilise l’eau, le vent ou l’énergie solaire. A l’heure actuelle, c’est juste un passe-temps, mais c’est une perspective excitante.

    * 'La Taupe'  film de Tomas Alfredson (2012) d’après le roman de John Le Carré.

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  • Traduction de l'interview de Richard par MonsieurHollywood, 12 décembre 2012

      (Merci à Richard Armitage Central pour la transcription)

     

    MH : Richard, bonjour

    RA (en français) : Bonjour

    MH : Heureux de faire votre connaissance

    RA : De même

    MH : Quelle a été votre première réaction quand vous avez vu, vous savez, le costume intégral, j’imagine les prothèses, tout ? Vous-êtes vous reconnu ?

    RA : Non, et durant le processus de … La toute première fois où nous étions confronté au maquillage, j’ai fermé mes yeux et j’ai… Ca a pris près de quatre heures pour créer Thorin et j’ai finalement dit, écoutez, on devrait couvrir le miroir parce que je ne voulais pas le voir et ils l’ont filmé avec une caméra en images accélérées et puis quand ils ont eu fini, j’ai dit ok, je vais regarder et c’était comme rencontrer le personnage pour la première fois. Et après les mois de recherches et de développement du personnage, le voir me regarder et ne pas me reconnaître c’était vraiment émouvant.

    MH : Je sais que vous avez fait beaucoup de choses dans votre carrière et je vais vous demander ce que j’ai demandé à Viggo il y a dix ans. Etes-vous prêt pour la prochaine étape avec la sortie du Hobbit et votre nom, votre visage qui vont, tout à coup, être reconnus dans le monde entier ?

    RA : Ce n’est pas mon visage ! Il était fabriqué par Weta Worshop et sculpté par Richard Taylor. Vous savez c’est très, très intéressant parce qu’à la fin de la journée de tournage, ils enlevaient ce visage et je rentrais chez moi. C’est comme, c’est comme mon rêve. C’est mon rôle de rêve.

    MH : Est-ce important pour vous de disparaître derrière les rôles que vous interprétez ?

    RA : Ah…oui j’aime ça. J’aime laisser le plus de moi-même derrière la porte. Ce que je veux dire, c’est que c'est impossible de créer un personnage sans lui apporter vos propres expériences et vos propres émotions, vous savez, à un certain niveau. C’est quelque chose que j’ai accepté en vieillissant – que vous deviez amener une part de vous-même au personnage – vous ne pouvez pas tout laisser derrière, mais j’aime quand les gens ne me reconnaissent pas dans un rôle. J’apprécie cela.

    MH : Quelle a été votre première réaction quand vous avez su que vous aviez obtenu le rôle ? Avez-vous sauté de joie ou …

    RA : Oui

    MH : … ou étiez-vous effrayé ?

    RA : Ca m’a coupé le souffle ! Mais c’était compliqué parce que le film n’avait pas le feu vert alors nous ne savions pas s’il allait se faire, et je… Il y a eu une assez longue et pénible période d’attente. Longue pour moi. Je n’ai pas idée de la longueur que ça a été pour Peter. Ils ont dû attendre longtemps pour faire Le Hobbit. Alors quand ce film a finalement eu le feu vert et que tout le système était en marche, cela a été un moment vraiment extraordinaire.

    MH : Diriez-vous que Le Hobbit a déjà changé votre vie ou pas encore ?

    RA : Oui. Même s’il n’y avait jamais eu de film à montrer à la fin, l’expérience du tournage est quelque chose qui a changé ma vie. Aller en Nouvelle-Zélande, faire l’expérience de ce pays et de cette culture, travailler avec Peter Jackson, avec chacun des membres de cette équipe et de mes copains acteurs, travailler avec Ian McKellen, travailler avec Martin Freeman, toutes ces choses ont changé ma vie cette année.

    MH : Si on vous demandait de regarder un rôle dans lequel vous avez joué auparavant, pouvez-vous m’en citer un où on verrait une facette différente de Richard ?

    RA : Je suppose, dans un certain sens, Heinz Kruger dans Captain America. C’était un rôle relativement court mais c’était un personnage vraiment méchant et mauvais. Et je pense que Thorin est vraiment héroïque et il a, dans son cœur, un honneur remarquable.

    MH : Comment la TV s’intègre-t-elle dans votre carrière, parce que je suis sûr que vous savez que c’est ce qui voyage autour du monde, d’un bout à l’autre. Quand vous jouez un rôle pour la TV, c‘est vu à travers le monde. Appréciez-vous ce procédé, aussi ?

    RA : Je suppose que la différence en ce qui concerne la TV, d’un point de vue extérieur est, peut-être, que la TV est dans le salon de tout le monde. Au cinéma, ça devient un évènement. Vous devez sortir et faire un choix, vous devez acheter un ticket, et j’aime ça. J’aime le fait que ce soit un évènement. Du point de vue d’un acteur, il n’y a pas vraiment de différence entre la TV ou un film, hormis le temps. Dans un film, vous avez plus de temps pour développer un personnage parce que, parfois, il y a plus d’argent, et oui, la possibilité de laisser votre personnage souffler et se développer – jusqu’à trois films, c’est génial.

    MH : Merci beaucoup.

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  • Traduction d'une interview de Richard au site de jeux pour enfants Bin Weevils lors de la promotion du DVD du Hobbit, 28 mars 2013

    Richard y répond aux questions laissées par les enfants et fait une savoureuse imitation de Gandalf !

    Bin Weevils* pose des questions à Richard Armitage (Thorin Oakenshield)

    Merci à Richard Armitage Central pour la transcription

     

     

    Jennifer1646: Richard, vous jouez mon nain préféré. Si vous rencontriez un vrai Roi gobelin seriez-vous aussi courageux que Thorin ?

    RA : Je ne serais probablement pas aussi courageux que Thorin si je rencontrais un vrai Roi gobelin. Ce Roi Gobelin est plutôt effrayant.

    Stardoll478 : Combien de temps cela vous prenait-il pour être maquillé ?

    RA : Le maquillage durait à peu près 2 h ½. Une heure et-demi pour les prothèses et une autre heure pour faire la perruque et la barbe.

    Rattray : Si vous pouviez interpréter un autre personnage dans le film, qui ce serait ?

    RA : Un de mes personnages préférés dans le livre a toujours était Beorn. Je…oui, alors Beorn serait un des personnages que j’aimerais jouer.

    Shantelle6 : Y a-t-il des personnages dans Le Hobbit qui ont quelque chose de commun avec vous ?

    RA : Thorin a beaucoup de choses communes avec moi. Il a mauvais caractère et est lunatique, alors, oui, Thorin.

    Ilovesweets : Qui est le rigolo dans la distribution ?

    RA : Il y avait plusieurs plaisantins, en fait. Je pense à Jimmy, Jimmy Nesbett domine ceux qui sont marrants mais d’avoir Ian McKellen, qui fait Gandalf, dans les parages était vraiment amusant.

    Fruityfridge :  A quoi ressemblaient les coulisses ? Mouvementées ? Dingues ? Ou buviez-vous beaucoup de thé ?

    RA : Les trois. C’était très animé, dingue,  et je buvais… je buvais beaucoup de café, en fait. Alors, oui.

    Mrmacaroni : Il y a-t-il un message caché derrière le film ?

    RA : Je pense que le message caché derrière le film n’est pas vraiment caché ! C’est de ne pas ignorer une petite personne. Une petite personne peut avoir une grande influence si elle a assez de courage.

    Rainbowgirl1696 : N’avez-vous jamais souhaité que ce soit réel et pourquoi ?

    RA : Une partie du processus dans l’acte de jouer est de vous faire croire que c’est réel et quand vous êtes en extérieur ou sur un plateau qui a été construit, ça semble très vrai, et quand vous êtes devant un écran vert, vous savez, vous utilisez les images qui vous sont données pour vous persuader que c’est réel, alors pour moi, c’est réel !

    Suggercain1122 : Est-ce difficile d’apprendre votre texte ? Pouvez-vous me donner des tuyaux pour apprendre mon texte pour ma pièce à l’école, s’il vous plaît ?

    RA: Ce n’est pas difficile d’apprendre votre texte. J’apprends mon texte en images. Quand j’ai un texte qui décrit quelque chose, j’essaye de visualiser cette image et alors plutôt que de me souvenir du texte, je me souviens de l’image et je me la décris.

    Yoshiyoshi1440 : Si vous aviez à interpréter un des autres nains, lequel ce serait et pourquoi ?

    RA : J’aurais bien essayé d’être Dwalin. Je pense que son look était trop cool et que sa capacité à combattre est géniale.

    Jamesjayman : Si vous n’étiez pas un acteur, que seriez-vous ?

    RA : Si je n’étais pas un acteur, je serais un architecte.

    Drwho555 : Ma maman fait la plus drôle imitation de Gollum. Pouvez-vous imiter Gollum ou un autre personnage du film ?

    RA : Je ne peux pas imiter Gollum, mais je peux imiter Gandalf. (Il dit ‘Bilbo Baggins’ avec la voix de Gandalf, rires), Ian McKellen (rires à nouveau)

    Bunnyboo1923 : Si vous deviez créer un Bin Weevil, quelle couleur seriez-vous ?

    RA : Je choisirais le bleu.

    *  Binweevils.com  jeux en ligne où dans un monde virtuel l'enfant peut créer son animal de compagnie...

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  • Traduction de l'interview de Richard à BBC Radio Leicester, 13 mars 2013

    Il y parle du Hobbit et de la découverte des restes de Richard III

      

    Merci à Richard Armitage Central pour les transcriptions

    Merci à Richard Armitage Net.com pour les photos et l'enregistement audio

     

    Cliquer ici pour écouter l'enregistrement de l'interview

    Interview de Richard sur BBC Radio Leicester

     

    Son père lui a donné le prénom du dernier Roi Plantagenet, le croiriez-vous, et étant de Leicester, il a aussi un intérêt dans la récente découverte, dans le parking de Greyfriars, ici en ville, du squelette du Roi. Emily Anderson de la Radio BBC Leicester lui a parlé de cela, mais auparavant, elle lui a demandé à quoi avait ressemblé son travail dans son dernier projet, Le Hobbit.


    Richard : C’est toujours un peu intimidant quand vous acceptez un rôle comme celui-ci, outre le fait de déménager pour un an et demi en Nouvelle-Zélande, la dimension  immense du film et la quantité de personnes qui y travaillaient… Je me souviens marchant dans la régie sonore le premier jour et tirant un rideau et j’ai vu 300 personnes travaillant sur ordinateur et, vous savez, vous pensez que tous ces gens vont vous regarder, alors c’est un peu effrayant mais vous faites votre travail et Peter créée une atmosphère très intime et, bien sûr, chacun est concentré sur son travail, alors soudain, ça devient moins intimidant et c’est juste votre lieu de travail.

    Emily : Et vous êtes aussi très connu au Royaume-Uni pour différents rôles, tel celui  dans MI-5 et, évidemment, celui dans Robin des Bois, mais ce rôle vous fait connaître mondialement, n’est-ce pas ?

    Richard : Et bien, je suppose que oui, parce que nous avons eu le dernier chiffre du box-office des sorties cinéma et je crois que nous avons atteint un billion de dollars, ce qui est un énorme succès… Cela signifie… Pour moi, ce qui est important, c’est qu’il a eu un rayonnement mondial et que, beaucoup, beaucoup de gens de différentes cultures et de différents pays l’ont vu, et ça, pour moi, c’est vraiment excitant.Interview de Richard sur BBC Radio Leicester

    Emily : Beaucoup de personnes et en particulier les enfants, ont pour ce livre –et en effet le film- une grande affection. Est-ce un rêve d’enfant pour vous de jouer ce rôle ?

    Richard: Oui, j’ai lu le livre quand j’avais sept ans ou je crois qu’on me l’a lu à l’école primaire et je me souviens très clairement du professeur faisant toutes les voix et ce souvenir m’est revenu quand j’ai commencé à le lire à nouveau en préparation au film. J’aime travailler à partir de la littérature et c’est toujours un point de référence, même si, toutefois,  vous vous éloigner en tournant ce film, vous pouvez toujours retourner vers ce livre et vous souvenir de ce dont Tolkien parlait et  ce qu’il avait écrit. Et vous savez,  j’ai toujours espéré qu’en voyant  ce film, les gens retourneraient au livre et le vivraient de cette manière. Alors, oui, c’était un rêve d’enfant.

    Emily : Je pense que souvent, spécialement avec les livres qui sont adaptés au cinéma, les gens qui ont lu le livre sont très cyniques, n’est-ce pas ? Ils disent tous, vous savez, ce n’est pas aussi bien que le livre. Pensez-vous que Le Hobbit soit bien retranscrit à l’écran ?

    Richard : Oui et, je pense aussi, qu’il est basé sur le livre, si vous voyez ce que je veux dire. Tolkien parle de certains passages qu’il a  raccourci et il y a d’autres routes qu’il a choisi de ne pas écourter et Peter à tout exploré. Ainsi,  c’est une extension du livre, c’est certain, et il a voulu tourner dans la Terre du Milieu à nouveau et j’apprécie vraiment cela.  Il n’a pas vraiment inventé trop d’histoires. Ce que je veux dire, c’est qu’il a utilisé l’appendice du Seigneur des Anneaux. Oui, c’est un conte charmant, mais il a dû être transformé en film afin d’être attractif pour un large public, ce qui n’a peut-être pas été envisagé pour le livre.

    Emily : Bon. Le rôle que vous jouez dans le film, si des personnes ne le savent pas, c’est Thorin, le  chef des nains. Comment vous-êtes vous préparé pour un tel rôle ?

    Richard : Nous avons fait 6 semaines, 6-8 semaines de boot-camp, où nous apprenions comment combattre, comment bouger, comment interagir entre nous. Ca s’est transformé en une sorte d’opération militaire parmi les 13 nains. Ainsi nous avons trouvé notre hiérarchie. Nous nous sommes entrainés avec une équipe de cascadeurs, nous étions en accord avec nos doublures de cascades et, oui,  à part le travail physique, j’ai aussi fait pas mal de travail vocal et de travail de documentation sur Tolkien en cherchant  autant de choses que je pouvais me procurer dans ses autres écrits.

    Emily : Diriez-vous que votre rôle dans Le Hobbit était un rôle rêvé ou il y a-t-il encore un rôle que vous attendez de jouer ?

    Richard : Oui, Le Hobbit était surtout un rôle rêvé, mais il y a toujours un rôle qui me fera envie et j’adore vraiment travailler à partir de la littérature. J’adore travailler à partir de l’Histoire et j’ai, toujours, apprécié jouer quelqu’un qui a vraiment existé.

    Interview de Richard sur BBC Radio LeicesterEmily : On ne peut pas vous faire venir à BBC Radio Leicester sans vous parler du sujet historique préféré, Richard III et je suis sûre que vous avez entendu parler de la récente découverte à Leicester du squelette de Richard III. Que pensez-vous de tout cela ?

    Richard : C’est très excitant. Les fouilles étaient fascinantes et j’ai suivi chaque étape du chemin et j’ai vu la reconstruction faciale ce qui était aussi fascinant. J’ai été prénommé comme  Richard. Mon père avait une vraie passion pour cette histoire et je suis né le 22 août, qui est le jour où il est mort à la Bataille de Bosworth et je me souviens avoir été un petit peu fâché contre mon père pour m’avoir appelé comme un monstre bossu. Mais, bien sûr,  vous le savez, il était un ‘richardien’, alors il croyait en quelque chose d’assez différent de ce dont Shakespeare parlait, et j’ai adopté cette passion, je suppose. Alors, oui, je suis intéressé par sa vie.

    Emily : Alors, cela a une signification spéciale pour vous, tout comme, vous l’avez entendu, pour l’initiatrice des recherches, Philippa Langley. Je suis sûre que vous l’avez entendu parler vraiment affectueusement de Richard III, c’est comme si l’histoire devait être réécrite.

    Richard : Oui. Il n’y a pas grand-chose... Aucune documentation qui existait vraiment à son époque ou alors qui a été détruite ou  qui simplement n’existait pas, donc nous ne connaissons pas grand-chose de lui et certainement pas de profil psychologique qui explique pourquoi il était perçu comme tel, la chose physique mise à part, en considérant la scoliose, c’est… A cette époque l’idée de quelqu’un qui était un être déformé physiquement, une personne malveillante, était une chose normale et, bien sûr, nous pensons différemment aujourd’hui, alors ce serait intéressant d’avoir une autre vision que celle du méchant fantastique de Shakespeare. Mais, vraiment, c’est presque une création pantomime et je suis intéressé dans  la recherche d’une version psychologique de cette histoire par laquelle nous essayons de comprendre qui il était et pourquoi il a fait les choses qu’il a fait.

    Emily : Il ya eu diverses propositions de votre part et d’autres personnes ont suggéré que, peut-être, vous seriez la personne parfaite pour jouer Richard III s’il y avait un scénario ou un film sur lui.

    Richard : Et bien, je trouve cela très flatteur. Je veux dire, je vis dans un monde de rêve où faire cela serait possible, mais je suis un petit peu trop grand, et peut-être un petit peu trop vieux maintenant, mais je serais certainement intéressé par le fait de m’impliquer dans une production, que ce soit sur scène ou dans un film, je ne sais pas.

    Emily: Alors, vous n'avez pas encore été approché ?

    Richard: Non, je ne l'ai pas été !

    Emily : Philippa Langley, qui est l’instigatrice des recherches, a dit sur BBC Radio Leicester qu’elle ne voit que vous, Richard Armitage, pour le rôle et qu’elle écrit un scénario en ce moment.

    Richard : Oui, j’ai lu son scénario et j’ai été en contact avec Philippa pendant longtemps et, vous savez, je suis si ravi qu’elle ait été en mesure d’être partie intégrante dans ces fouilles et un membre de la société Richard III. Alors je veux juste lui présenter mes félicitations pour ce succès.

    Emily : Avez-vous été à Leicester depuis la découverte de Richard III ? Parce que, évidemment, nous avons le site de fouilles, le centre de visites, un tout-nouveau centre de visites qui ouvrira l’an prochain. Est-ce quelque chose que vous aimeriez venir voir ?

    Richard : Oui, sans aucun doute. C’est définitivement sur ma liste des choses à faire. Je crois que c’est un vrai privilège pour Leicester d’avoir fait cette découverte et je suppose que l’idée d’un ré-enterrement est maintenant sur toutes les lèvres.

    Emily : Puis-je avoir votre opinion ?

    Richard : Je pense qu’il devrait probablement rester là où il a été trouvé.

    Emily : A Leicester. Alors, l’an prochain quand le ré-enterrement aura lieu,  peut-être nous verrons vous à Leicester venir jeter un coup d’œil par vous-même ?

    Richard : Oh, c’est sûr, sans aucun doute. Interview de Richard sur BBC Radio Leicester 

    Emily : Bon, merci beaucoup de nous avoir parlé aujourd’hui, Richard, et si vous revenez à Leicester, sentez-vous libre de faire un saut pour nous voir, parce que, croyez-le ou non, nous sommes situés juste à côté du lieu où furent découvert les restes de Richard III.

    Richard : Je le ferais, je le ferais certainement.

    Emily : Alors entrez et venez nous voir.

    Richard : Merci.

    Emily : Merci beaucoup.

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  •  Traduction de l'interview de Richard par Lorraine sur ITV, mars 2013

     Traduction par Translator Girl

     

     

    Merci à RichardArmitageNet.com pour la vidéo et les photos

    Merci à Richard Armitage Central pour la transcription ainsi qu'à Saralee

     

    L : Mon prochain invité était une vedette de MI-5, il a joué le mari de Dawn French dans le Vicaire de Dibley, j’aimais ça, et le Roi des nains dans Le Hobbit. Nous allons parler à l’acteur Richard Armitage dans un petit moment. Tout d’abord, le voilà en action.

    Traduction de l'interview de Richard dans l'ITV show de Lorraine
    L : Richard Armitage est ici. J’ai aimé Le Hobbit ! C’était génial. Vous êtiez vraiment, vraiment grincheux là-dedans, quand même !  Si c’était Blanche-Neige et les Nains, vous seriez Grincheux !

    RA : Il est un petit peu ronchon, n’est-ce pas ?

    L : Il l’est. A bon escient, quand même. Il se rattrape à la fin.

    RA : Oui. Nous avons essayé de l’adoucir un peu et de lui donner un sens de l’humour ce qui n’est pas vraiment dans le livre. Il est plutôt acariâtre dans ce livre.

    L : Il l’est. Et cela demandait-il beaucoup de temps de maquillage pour tout ça ?

    RA : A peu près deux heure et demie. Une heure et demie pour le visage puis une demi-heure pour les cheveux. Mais j’ai laissé poussé ma propre barbe, alors ça prenait moins de temps.

    L : Tout à fait. Et plein d’armure. Combien tout cela pesait-il ?

    RA : Nous  nous sommes pesés après une scène de pluie et je crois que j’avais 25 kilos en plus. Jimmy Nesbitt avait 30 kilos et il a une plus petite ossature. Oui, c’était lourd.

    Traduction de l'interview de Richard dans l'ITV show de Lorraine
    L : C’est vraiment – c’est plutôt intense.  Quand vous dites que vous alliez au ‘ Dwarf Bootcamp ‘, qu’est-ce que ça signifie ?

    RA : Oui. C’était à la base une période de 3 semaines d’entraînement. Elle a fini en 8 semaines car Peter est tombé malade mais ça a été très bénéfique pour nous parce que nous avions plus de temps pour apprendre comment marcher, pour interagir entre nous. Et nous avions, littéralement, ces énormes bottes avec lesquelles nous devions marcher parce qu’elles étaient comme des chaussures de clown… car les pieds de nains sont plus gros que…

    L : Bien sûr! Absolument ! On savait ça…

    RA : … des pieds humains. Et les têtes et les mains aussi.

    L : Oui. Exactement – vous avez à faire ça.

    RA : Comme vous le savez

    L : Et alors je devine que ça été un moment génial pour vous tous de se rapprocher aussi, en tant qu’unité. Vous savez, tous les nains ensemble.

    RA : Oui. Et nous avons fait beaucoup d’improvisations comme aller sur le terrain et agir comme un groupe militaire…

    L : Bien.

    RA : … où nous avons trouvé notre hiérarchie, ce qui était très utile.

    L : C’est vraiment bien. Comme je le disais, c’est un film fantastique. Vous avez dû passer beaucoup de temps en Nouvelle-Zélande, ce qui n’est pas une épreuve.

    RA : Oui. Nous y avons passé 18 mois au total et nous y revenons cette année pour un nouveau tournage de 10 semaines, ce que j’attends vraiment avec impatience.

    Traduction de l'interview de Richard dans l'ITV show de Lorraine
    L : Oh ce sera génial, parce que ça ne devait jamais arriver, c’était supposé être 2 films, n’est-ce pas ?

    RA : Oui

    L : Mais vous avez tant de matière !

    RA : Oui

    L : Il va y en avoir 3…

    RA : Oui, c’est ça. Et je pense que c’est à cause du format avec lequel il l’a filmé et le high frame rate et la 3D, il ne voulait pas le mettre dans  une extension du DVD alors il voulait que tout le monde le voit au cinéma, ce qui est génial. Et tous les personnages qui arrivent dans le second film, comme Beorn et le roi des elfes, c’est si excitant.

    L : Oh c’est génial. Vraiment ! Et la Nouvelle-Zélande. Vous savez quoi, ce film et toute la série, Le Hobbit et bien sûr Le Seigneur des Anneaux auparavant – ça vous donne envie d’aller en Nouvelle-Zélande. Je désespère d’aller en Nouvelle-Zélande. Je n’y suis jamais allée et ça semble si beau !

    RA : Oui, c’était intéressant en voyant le film d 'essayer de savoir ce qui était vrai et ce qui était généré par ordinateur. Dans cet extrait que vous avez montré, nous avions filmé cela en extérieur. Mais nous avons fait une reprise dans le studio devant l’écran vert et, je pense, que vous ne pouvez pas savoir lequel est lequel dans ce passage.

    L : C’est très ingénieux. Ça doit être étrange, quand même, quand vous jouez et qu’il y a tous ces animaux et ces bestioles, que les choses se passent et qu’elles ne sont pas là dans la vraie vie et qu’elles seront ajoutées ensuite.

    RA : Ce loup était une sorte de gros jouet vert empaillé…

    L : Vous n’aviez pas envie de glousser ?

    RA : On l’a eu ! Vous commencez à travailler au corps à corps avec une balle à grain et c’est difficile de ne pas glousser !

    L : Et ce n’était pas une balle à grain, c’était une chose effrayante !

    RA : Oui.

    Traduction de l'interview de Richard dans l'ITV show de Lorraine
    L : Whaou, c’est brillant ! Vraiment amusant ! Et ensuite, vous allez faire quelque chose qui parle de tornades ! Ou, ne l’avez-vous pas déjà fait ? Ou ça se passe en ce moment ?

    RA : Nous avons tourné ça l’an passé et j’ai fait des  séquences supplémentaires au début de cette année, c’est un film de tornade, appelé Black Sky.


    L : Bon, alors il ya plus d’action ?

    RA : Oui c’est un film d’action et nous avons fait beaucoup de travail de câble en extérieur et fait tomber des voitures de buildings


    L : Oh

    RA : C'était un truc assez dangereux

    L : C’est bien, même si c’est complètement différent de ce que vous avez fait

    RA : Complètement différent

    L : C’est ce que vous vouliez faire

    RA : J’y suis moi-même et non quelqu’un de 1,50 m.

    L : Exactement. Parce que tout le monde – vous savez qu’Aled Jones* est si effronté…

    RA : Il pensait que j’étais minuscule !

    L : … Il a dit "Est-il vraiment petit ? C’est pour ça qu’il a eu le rôle ?" J’ai dit « Non »

    RA : J’ai posé la même question à Peter. Quand je l’ai rencontré la première fois,  je lui ai dit « Je mesure 1,88 m. Pourquoi me voulez-vous pour jouer un nain ? »

    L : Mais c’est incroyable ce qu’ils peuvent faire avec ces manipulations !

    RA : C’est extraordinaire !

    Traduction de l'interview de Richard dans l'ITV show de Lorraine

    L : Et Ian McKellen est vraiment immense !

    RA : Il est imposant

    L : Je sais. Et vous vous êtes bien entendu, n’est-ce pas ?

    RA : Oui

    L : Il est un peu – vous savez comme tout le monde pense « Nous devons nous incliner devant Ian McKellen » et tout ça… Il est tordant ! Il est vraiment drôle !

    RA : Oui. Il est très espiègle. Il a un grand sens de l’humour et il faisait régner une très très bonne humeur sur le plateau. C’était un vrai honneur et  privilège de travailler avec lui.

     

    L : Voilà le genre de chose qui se passe, n’est-ce pas ? Des personnes comme ça donnent le ton.

    RA : Oui, c’est ça.

    L : Ils le font vraiment quand ils sont dans cette position

    RA : Oui. Et il inspire un tel respect et il est un membre de la famille du Seigneur des Anneaux. Et il faut faire l’expérience de son humour !

    L : Il en train de tourner une sitcom avec…

    RA : Je sais.

    L : … Derek Jacobi. Et c’était supposé s’appelait  « Vicious old queens » (Vieux travestis vicieux)

    RA : Correct.

    L : Ca s’appelle maintenant simplement « Vicious »

    RA : Parfait

    L : Et quand ils lui ont dit que ça s’appelait « Vicious old queens », il a dit « Mais je ne suis pas vieux ! ». Ce que je trouve fantastique !

    RA : C’est très Ian.Traduction de l'interview de Richard dans l'ITV show de Lorraine

    L : Ils sont en train de tourner maintenant, certaines fois dans la matinée on les voit. C’est vraiment drôle.

    RA : Tournent-ils à Londres ?

    L : Oui, oui, oui, oui. Ici même. C’est vraiment, vraiment bien. Au moins vous le reverrez à nouveau quand vous repartirez.

    RA : Oui, je le reverrai

    L : Quand vous retournerez en Nouvelle-Zélande

    RA : Oui, oui.

     

    L : C’est très très loin mais ça en vaut la peine, je suppose.

    RA : Oui, oui, c’est sûr

    L : Tout à fait. Je vous ai aimé dans MI-5. C’était génial. Et aussi dans le Vicaire de Dibley. N’était-ce pas fantastique ?

    RA : Je savais que vous alliez évoquer ça!

    L : Non. Mais le Vicaire de Dibley était – j’aimais le Vicaire de Dibley . Vous étiez juste parfait ensemble !

    RA : Bien

    L : Ca marchait.

    RA : Je crois qu'ils n’ont jamais détruit le plateau. Je pense qu’ils ont toujours gardé l’espoir de faire tourner cette relation à nouveau.

    L : Vous savez quoi, ce serait vraiment bien.

    RA : Ce serait adorable, n’est-ce pas ?

    L : Ce le serait pour une sorte de spécial, vous savez et un Comic Relief qui viendrait. Mais peut-être le prochain Comic Relief ou à Noël. Vous savez, on pourrait voir ce qu’ils sont devenus. J’ai toujours imaginé que Géraldine et vous aviez un tas d’enfants et que c’était chaotique.

    RA : Oui, oui, ce serait adorable.

    L : Et ce serait bien, n’est-ce pas ?

    RA : Ce serait bien de revoir Dawn, aussi.

    L : Oui ! Vous deux, manifestement aussi, vous avez une entente incroyable.

    RA : Oui, oui.

    L : C’est vraiment bien. Pour vous aussi, maintenant. Vous avez fait cet énorme, énorme blockbuster. Il n’y a rien de plus gros que ça et ce doit être incroyable à faire. Et vous avez le film, c’est Black Sky ?Traduction de l'interview de Richard dans l'ITV show de Lorraine

    RA : Black Sky, oui.

    L : Black Sky qui va sortir. Aucune forte envie de, peut-être, remonter sur scène ou de faire quelque chose de complètement différent ?

    RA : Oui, je veux dire… J’ai passé beaucoup de temps à faire de la télévision, ici, alors le désir de remonter sur scène est fort en moi et y revenir par du théâtre classique serait sympa. Je ne sais pas, peut-être du Chekov ou quelque chose (comme ça).

    L : Mmmmmmm

    RA : Doigts croisés.


    L : Vous savez quoi ? Quand elles ont su que vous veniez, Twitter est devenu fou

    RA : Oh vraiment ?

    L : Absolument folles. Vraiment. C’est clair, vous avez énormément de fans là dehors.  Ce qui est vraiment bien. Et elles voulaient… il y a des personnes qui ne sont pas allées travailler ce matin.

    RA : Parce qu’elles twittent

    L : Parce que vous êtes là. Parce que vous êtes là. C’est si plaisant de vous voir. Merci.

    RA : Merci à vous de m’avoir reçu.

    L : Et revenez nous voir quand Black Sky sortira.

    RA : Je le ferai.

    L : Et profitez de la Nouvelle Zélande. Seigneur ! Merci beaucoup, Richard

     

     *Aled Jones présente Daybreak sur ITVBreakfast .

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  •  Richard Armitage, Andy Serkis et James Nesbitt se sont prêtés au jeu des questions-réponses sur Twitter, 6 mars 2013

     

    Voici la traduction de celles de Richard

    Merci à Richard Armitage Central pour les transcriptions complètes

     

     

    RT @mitsuhachikuro: @TheHobbitMovie #AskThorin: Préfèreriez-vous combattre un canard de la taille d’un cheval ou une armée de chevaux de la taille d’un canard ?

    Richard : Un canard de la taille d’un cheval. Bon pour le corps-à-corps et pour pouvoir lui donner un coup d’épée au bec.


    RT @Cat V: @TheHobbitMovie: Si vous pouviez diner avec 3 personnes réelles ou fictives qui seraient-elles ? #AskThorin

    Richard : Richard III, John F. Kennedy et Ian McKellen.


    RT @CristinaMaps: Quelle est la scène qui vous excitez le plus à tourner et celle qui vous inquiétez le plus ? #AskThorin

    Richard: L’arrivée de Thorin à Bag End. Parce qu’on le voit dans une situation où il est mal à l’aise (hors de sa zone de confort) et il commence son voyage.


    RT @GizGunslinger: Aimez-vous Depeche Mode ? Je ne crois pas que ce soit non, parce que leurs chansons correspondent beaucoup à la plupart de vos personnages. #AskThorin

    Richard: Oui. J’aimerais savoir, d’après vous, quelles chansons conviennent à son caractère. Master and Servant (Maître et Domestique) ?


    RT @hannahmcspadden: @TheHobbitMovie: Quelque part dans le monde il y a un endroit où vous avez toujours voulu voyager mais n’avez pas encore eu la chance d’aller ? AskThorin

    Richard : Le Pérou. J’aimerais faire l’ascension du Macchu Picchu. 


    RT:@Hedgeypig: @TheHobbitMovie: Je suis en train de fabriquer des pieds de Hobbit pour un fou de Tolkien de l’âge de 9 ans….Quelques tuyaux même si vous jouiez un nain ? #AskThorin

    Richard : Beaucoup de talc quand on les met. Utiliser beaucoup de poils. Rester sur des surfaces plates et éviter les escaliers.


    RT @IngeD3: @TheHobbitMovie: Richard, qu’est-ce qui est en ce moment n°1 sur votre liste bucket ?#AskThorin (Bucket list : liste des choses à faire avant de mourir)

    Richard : Faire l’ascension de l’Everest.


    RT @mitsuhachikuro: @TheHobbitMovie #AskThorin: Ce doit être difficile de porter tout ce maquillage et costume ! Qu’est-ce que vous redoutez le plus ?

    Richard: Le visage parce que c’était le plus inconfortable, ça brûle et ça se remplit de sueur.


    RT @AnaraDubh: @TheHobbitMovie #AskThorin: Quel est votre dessert préféré ?

    Richard : La glace au chocolat.


    RT @KarolinaZajc5: @TheHobbitMovie: Quel est votre recette (ou secret) de vie ?  #AskThorin

    Richard : La glace au chocolat. Traite les autres comme tu voudrais qu’on te traite. Et beaucoup de glace au chocolat.

     

    RT @SamiB89: @TheHobbitMovie #AskThorin: Quel est votre partie préférée dans le fait de jouer Thorin ?

    Richard : 1. Le faire combattre - 2. Essayer de justifier sa folie

     

    RT @DanVoss: Quelle sorte de bière est la préférée des nains ? Arrêtez-vous à Sidney & je vous en paierai une ! #AskThorin @TheHobbitMovie

    Richard : Bière à température ambiante.


    RT @AlessiaCrawley: @TheHobbitMovie: Une chose dont vous avez peur ? #AskThorin

    Richard : L’eau profonde.


    RT @sadie72733929: #AskThorin: Quel trait caractéristique admirez-vous chez Thorin et pourquoi & que reconnaissez-vous en vous ?

    Richard : Sa noblesse et sa détermination à y arriver. Nous partageons une tendance à avoir un mauvais caractère et une angoisse des soucis (des soins ?)


    Richard : Merci aux fans pour leur soutien au film. Revenez et continuez à regarder.

     

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  • Traduction de l'interview de Richard parue dans Fault magazine

     

      

     

     

    Un voyage inattendu

     
    La carrière de Richard Armitage, à ce jour, a souvent pris la forme de l’homme lui-même : merveilleusement raffiné finalement efficace sans trop de peine. Son dernier virage dans l’international et épique Hobbit est, cependant, sûr de le propulser sous le feu des projecteurs comme jamais auparavant.

        

    Nous avons parlé avec Armitage, qui joue Thorin Oakenshield dans Le Hobbit, du processus pour amener à la vie une fantaisie bien-aimée, de sa lutte avec les éléments contrastés de son personnage complexe et des difficultés de courir à travers la Nouvelle-Zélande (littéralement) pour une scène de poursuite pour le réalisateur perfectionniste qu’est Peter Jackson.


    Si vous disiez que Richard Armitage était destiné à avoir un rôle dans Le Hobbit, vous auriez vraiment raison.  Pourquoi, vous demandez-vous ? Bon, disons que lui et Tolkien se connaissent depuis longtemps. Le voyage d’Armitage vers le grand écran – et la Terre du Milieu – a commencé à l’âge de 12 ans quand il est apparu en elfe dans une production locale du classique adoré de J.R.R. Tolkien. Ce qu’Armitage ne savait pas en ce temps là, c’était que, quelques années plus tard, il jouerait, non pas en tant qu’elfe, mais dans la peau du légendaire guerrier Thorin Oakenshield dans le film de Peter Jackson, adaptation de ce même roman.  

    Ce ne serait pas exagérer que de dire alors, que Le Hobbit était, en premier lieu, une des raisons qui ont décidé Armitage à continuer à jouer.  Il a d’abord été initié à Tolkien par l’un de ses professeurs d’anglais "Je me souviens… rentrant chez moi et m’asseyant  avec le livre sans qu’on m’ait dit : ‘Tu devrais y aller et lire ce soir’. C’était la première fois que je  prenais un livre que je ne pouvais pas lâcher. J’étais assis là à deux heures du matin avec une lampe torche à lire ce livre parce que je voulais le finir. Je l’ai lu et relu." Le roman a manifestement trouvé un écho chez Armitage, alors que c’était à peu près à ce moment là qu’il a rencontré le succès dans des rôles et au théâtre.  Ce n’est pourtant que lorsqu’il a décroché un rôle dans Le Songe d’une Nuit d’été de Shakespeare, qu’il a réalisé que jouer pouvait être sa vocation "Je crois que c’est à ce moment là que j’ai pensé ‘ça pourrait être quelque chose que je pourrais vraiment apprécier ".

    Après avoir obtenu un niveau A à la fois en musique et en anglais au Collège Pattison, Armitage s’est dirigé vers la London Adademy of Music and Dramatic Art (LAMDA) pour approfondir son apprentissage. Une fois qu’il a eu terminé le programme de trois ans de l’école, il a passé quelques années comme acteur de second rôle à la Royal Shakespeare Company avant d’obtenir son premier rôle à la télévision en tant que John Standring dans le téléfilm Sparkhouse de la BBC. Deux ans plus tard, il est apparu en tant que John Thornton dans  l’adaptation de la BBC de Nord et Sud, un roman de l’auteure anglaise Elizabeth Gaskell.  En 2006, Armitage a été choisi pour être Guy de Gisborne dans Robin des Bois, un rôle qui l’a propulsé sous les feux des projecteurs internationaux pour la première fois. S’ensuivirent des performances inspirées dans MI-5, Moving on, Strike Back et Captain America, the first advenger et il n’est pas surprenant qu’Armitage est piqué l’intérêt de Peter Jackson et de l’équipe de New Line Cinema.

    Quiconque a suivi la production du Hobbit  sait que la trilogie a été en préparation depuis 1995. Après des années pleines d’allers et retours, d’actions en justice, plus de retard que je n’ai de temps pour raconter, plein de changements – à savoir le départ de Guillermo del Toro de son rôle de réalisateur, le film a commencé à prendre forme plus tard en 2010. Puis arrive Richard Armitage : à cause des retards de tournage, il y a eu un petit créneau dans lequel il était libre de s’engouffrer et de rencontrer les producteurs du film "J’y suis allé pour lire le rôle de Bard et d’un autre nain, mais ils ont fini par me donner à lire des scènes de Thorin. Je n’ai pas cru une seconde que je serais choisi pour le rôle d’un nain parce que je suis une des plus grandes personnes du show-business " (Il a raison, à 1,88 mètres, il pourrait dominer la majorité des hommes d’Hollywood).

    Son audition n’était pas exactement ce que d’aucun considèrerait comme normale, considérant le fait qu’il y est allé avec une blessure "Le jour où je suis allé auditionner avec Peter, j’avais une blessure au dos et j’avais pris beaucoup de pilules anti-douleur. Je pense que c’était quelque chose qui supprimait l’angoisse…… ça semblait aider dans l’approche du personnage et les choix que j’ai fait, et ça a marché ". Peu de temps après son audition, son agent l’a appelé et lui a demandé de sortir dîner et a dit à Armitage qu’il avait été choisi en tant que Thorin. "Je me relevais du sol quand il m’a dit ‘Mais …. le film n’a pas eu le feu-vert ( ?) alors ne t’emballes pas' ". C’était évidement difficile à célébrer car Armitage savait combien d’obstacles la production avait toujours à surmonter avant que le tournage puisse commencer, en supposant qu’il commence un jour. "J’ai dû prendre une décision sur le fait de m’engager dans le projet tout en ne sachant pas si le film se ferait.  Mais je savais absolument – quelque chose en moi, je savais – que ça pourrait arriver, et je savais que je ne pouvais pas prendre de risque. S’il y avait un rôle pour lequel  j’avais à prendre un risque, c’était celui là ".

    Quand le film a eu le feu-vert, Armitage a commencé à travailler sur son approche de la création du personnage de Thorin. Il a passé des mois à lire attentivement les manuscrits de Tolkien, apprenant tout ce qu’il pouvait sur Thorin et le vaste pays qu’est la Terre du Milieu. Une fois qu’il a eu complété ses recherches de fond, il a commencé à travailler avec Peter Jackson sur le développement de son personnage "Nous avons commencé avec le travail physique, ainsi nous avons du changer notre façon de marcher et la façon dont nous respirions… Nous avons dû connaître le poids (!) des personnages ". Armitage a décidé qu’il voulait que la voix de Thorin soit l’une ayant des caractéristiques bien définies. Il voulait que Thorin parle avec gravité et d’un ton pénétrant, qui était à la fois calme et résonnant. Qu’en est-il du cri de bataille épique de Thorin ? Oui, il s’est concentré sur cela, aussi. "Tolkien le décrit [le cri de bataille de Thorin] ……..dans le livre, alors je voulais avoir cette espèce de voix puissante, mais en même temps, je voulais qu’il ait une voix gentille, attentionnée, honorable, je voulais qu’il soit capable de parler avec amour et respect ".


    Une fois qu’Armitage eu développé l’être physique de Thorin, il était temps d’approfondir sa psyché. Le voyage psychologique de Thorin est indubitablement l’un des plus complexes du Hobbit, et c’est un voyage qu’un cinéphile sera capable de suivre à travers l’évolution des trois films. Contrairement au héros du film (Bilbo Baggins, joué par Martin Freeman), Thorin est un personnage qui au premier abord semble arrogant, fier et plus que légèrement entêté "Je pense que j’aime le paradoxe qui consiste à chercher le personnage mauvais ou un personnage qui fait des choses mauvaises. Je me suis essayé à Macbeth une fois, et je me rappelle l’avoir vu comme une figure héroïque qui s’est égarée sur le mauvais chemin et qui a alors pris toutes les mauvaises décisions. Je pense que nous avons tous le potentiel pour faire ça ". Alors le but d’Armitage a été de découvrir à la fois la part de lumière et d’ombre à l’intérieur de Thorin, parce qu’il y a toujours un petit peu des deux en chacun de nous.

    Il voulait être sûr de rendre justice à l’histoire deTolkien. Après le succès de la trilogie du Seigneur des Anneaux, il n’aurait pas été surprenant que tous les acteurs du Hobbit ressentent un sentiment élevé de pression pour être à la hauteur à la fois du roman originel de Tolkien et du génie cinématographique précédent de Jackson. "Quand ils ont commencé à tourner le Seigneur des Anneaux, personne ne savait ce que serait ce film ou si ce serait un succès. Il n’y avait pas de référence, alors ils étaient seuls, tandis que nous étions suivis au microscope par les médias et les fans de base ". Est-ce qu’avoir mis la barre si haut impressionne ? "En fait, j’aime ça, parce que je peux changer cette pression en responsabilité. J’ai senti que j’avais la responsabilité de prendre soin d’un personnage qui est chéri par les lecteurs depuis plusieurs générations. Alors je savais que je devais prendre cette responsabilité pour tous ces gens mais que je devais aussi honorer ma propre vision ".

    Une des parties du tournage du Hobbit pour Armitage a été la transformation qu’il devait subir tous les matins. "Les gens se plaignent de passer trois heures sur la chaise de maquillage mais ces trois heures étaient beaucoup de préparation pour moi. Je ne dormais pas, j’appréciais vraiment de le (Thorin) voir arriver chaque matin." Durant les précédentes étapes de développement, les artistes du maquillage et des prothèses sont allés vers des choses relativement extrêmes avant de tout atténuer, vers quelque chose qui était comme le dit Armitage "suffisamment de moi et suffisamment du personnage de façon à ce que l’on puisse voir les deux ".

    Beaucoup d’acteurs trouvent qu’être en costume les aide à entrer dans le personnage plus efficacement, alors j’ai demandé à Armitage comment il se sentait après la transformation. "Même si c’était une épreuve d’endurance et qu’il faisait extrêmement chaud, je ne pouvais pas jouer le personnage sans ça.  Je me rappelle… qu’on m’a demandé d’aller sur le plateau pour répéter avant que j’ai été complètement transformé, j’ai toujours trouvé ça  très difficile… J’avais vraiment besoin de tous les éléments du costume… pour devenir le personnage ".

    Maintenant je serais négligent si je ne mentionnais pas le fait qu’Armitage fait pas mal de ses propres cascades dans le film, spécialement sur le travail de (suspension à un) câble "Sur Le Hobbit, j’avais une fantastique doublure. Il me ressemble et parfois dans le film je ne peux pas dire si c’est lui ou moi, et je serais vraiment incapable de le dire ". Cette pensée arrache un rire attachant et plein de gaieté à Armitage. "Bien sûr, j’adore le faire parce que ça me donne le sentiment de jouer parfaitement le personnage. Je pense qu’il n’y aurait rien de pire que de rester assis à regarder le film et de voir toutes ces choses que je n’ai pas faites. Je veux être là à chaque étape du chemin ". Et c’est exactement ce que Jackson lui a laissé faire. Mainte fois, après avoir essayé une cascade avec la doublure d’Armitage, Jackson arrivait et demandait si Armitage voulait la faire lui-même "Je répondais toujours oui. Oui absolument ! ".


    Cette bonne volonté, qui permet aux acteurs de découvrir tous les aspects d’un personnage, est une des différentes choses qu’Armitage appréciait dans le travail avec le réalisateur aux Oscars. "C’est un réalisateur enflammé mais il est aussi humble et loyal. Il m’a vraiment laissé explorer Thorin et n’est intervenu qu’au moment opportun et quand il le faisait, c’était extraordinaire. Il comprenait le personnage –chaque personnage…..- d’une manière tellement encyclopédique ". Et qui pourrait oublier Ian McKellen (avec qui Armitage a passé beaucoup de temps de tournage) "C’est un honneur extraordinaire de pouvoir dire de lui qu’il est un ami. C’est un maître – un maître absolu – dans ce qu’il fait ".


    Prochainement, Armitage tiendra le rôle principal dans Black Sky de Steven Quale, l’histoire d’un groupe d’étudiants confrontés à une tornade gigantesque qui sème la destruction dans leur petite ville du Midwestern. Armitage joue un professeur qui doit sauver son fils après qu’il est été pris dans la dévastation de la tempête. J’imagine que c’est une bonne chose qu’Armitage est fait autant de cascades pour Le Hobbit  parce qu’il a dépensé pas mal de temps à se balancer attaché à des câbles en étant aspiré dans une soufflerie pour Black Sky. "Steven était intéressant parce qu’il aimait faire autant de cascades réelles qu’il pouvait. Il y a particulièrement eu un jour dont je me souviens où il a laissé tomber, d’une grue, un 18 roues en face de moi alors que je courrais vers une banque (ou une rive, berge). Il a tracé une ligne sur la route et a dit  'Quoique tu fasses, ne franchis pas cette ligne' . Avec ces cascades, vous prenez une prise et aimez ça. J’ai trouvé ça très excitant. "

    Avec la première de Black Sky et le tournage de l’épisode final de la trilogie du Hobbit encore à venir, l’emploi du temps d’Armitage pour la prochaine année est sans aucun doute plein à craquer. Même si rien n’est à l’horizon pour l’acteur –pour le moment du moins, quelque chose me dit qu’il va recevoir beaucoup de scripts une fois que Le Hobbit  sera sorti dans les cinémas du monde entier – il se considère toujours très chanceux "Je suis juste très, très heureux. C’est un cadeau que nous ayons trois films dans les trois prochaines années à promouvoir et à apprécier ". A écouter Armitage maintenant, c’est évident pour moi qu’il aime vraiment l’art et la profession d’acteur. Sa passion, sa volonté et son honnêteté, un talent naturel, l’ont amené jusque là, et ces mêmes qualités resteront sans aucun doute en lui quand sa carrière décollera comme une fusée.


    Behind the scene : Quelle a été le plus grand challenge pour Armitage en jouant dans Le Hobbit. C’est facile, la scène 88 : 

    " Vous découvrirez que la plupart des nains vous parleront de la scène 88. C’est une des scènes dans le film où les nains sont poursuivis – et nous avons tourné cette scène de poursuite dans tous les extérieurs que nous pouvions trouver en Nouvelle-Zélande au cours de dix semaines. C’était une scène de course à pieds, nous avons donc couru pendant dix semaines et couru et couru- [Rires] Nous devions courir avec toutes ces affaires – tous les sacs, toutes les armes, tous les sacs à dos. C’était tout le fardeau des nains courant à travers le nord et le sud des confins de la Nouvelle-Zélande, c’était incessant. "


    Richard prend la pause pour la photographe de Fault Magazine. Pas de commentaire, rien que de la musique, un Richard sublime qui se prête au jeu de l'objectif. Admirez ! (Merci à Laure pour l'info)

     

     

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  • Le magazine Gold Collector #1 est entièrement consacré au "Hobbit, un voyage inattendu". Avec le making of du film et un dossier spécial sur la Terre du Milieu; des articles sur les Hobbits, les Elfes, la compagnie de Thorin et une bibliothèque idéale autour du Hobbit, ces 32 pages s'accompagnent de 8 affiches officielles... dont une de Thorin !

      

     Le Hobbit dans le magazine Gold Collector    Le Hobbit dans le magazine Gold Collector

     

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