• On a re-découvert cette chanson de JJ Goldman qui, si on tRAnspose, fonctionne si bien avec notre Chouchou... ^^

    Et l'on n'y peut rien...

    Comme un fil entre l'autre et l'un
    Invisible, il pose ses liens
    Dans les méandres des inconscients
    Il se promène impunément

    Et tout un peu tremble
    Et le reste s'éteint
    Juste dans nos ventres
    Un noeud, une faim

    Il fait roi l'esclave
    Et peut damner les saints
    L'honnête ou le sage
    Et l'on n'y peut rien

    Et l'on résiste on bâtit des murs
    Des bonheurs, photos bien rangées
    Terroriste, il fend les armures,
    Un instant tout est balayé

    Tu rampes et tu guettes
    Et tu mendies des mots
    Tu lis ses poètes
    Aimes ses tableaux

    Et tu cherches à le croiser
    T'as quinze ans soudain
    Tout change de base
    Et l'on n'y peut rien

    Il s'invite quand on ne l'attend pas
    Quand on y croit, il s'enfuit déjà
    Frère qui un jour y goûta
    Jamais plus tu ne guériras

    Il nous laisse vide
    Et plus mort que vivant
    C'est lui qui décide
    On ne fait que semblant
    Lui, choisit ses tours
    Et ses va et ses vient
    Ainsi fait l'amour
    Et l'on n'y peut rien 

     

    Jean-Jacques Goldman

    Fantaisie

    Fantaisie

     

    Fantaisie

     

     

     Crédits Robert Ascroft / Getty Images

     

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  • Interview de Richard Armitage :

    Dr Jekyll and Mr Hyde pour Audible, My Zoe, et le Hobbit et plus encore.

    15 novembre 2017

     

    Photos © Audible / NBC / Warner

    Article original à lire ici

    Traduction de l'anglais réalisée par Jolie pensée

     

     

    Richard Armitage discute avec nous de sa nouvelle production pour Audible, Dracula,

    Le Hobbit, ses projets à venir et plus…

     

    Il y a juste un mois, nous avons eu le plaisir de discuter avec Richard Armitage pendant la promotion de Pilgrimage, mais le hasard (et sa productivité) faisant, nous avons eu la chance d’assister à une prise pour sa prochaine performance vocale avec Audible, "Mr Jekyll and Mr Hyde". (1)

    Le roman classique de Robert Louis Stevenson s’intègre dans « The monster collection », une trilogie gothique incluant une lecture de "Frankenstein" par Dan Stevens et "Dracula" par Greg Wise. Il y a aussi une préface de Dr Maria Mellins et Dr Peter Howell, maîtres de conférence Sénior en littérature gothique à l’université Sainte Marie de Londres, qui aussi étrange que cela puisse paraître sont les deux personnes avec qui j’ai pris le plus de plaisir à travailler depuis des années, le monde est petit.

    Notre conversation nous a permis de trouver Richard en forme comme d’habitude, nous avons discuté du procédé et de sa liberté dans son travail vocal, la nature de l’horreur, ses projets à venir et juste un petit peu du roi sous la montagne…

     

    - Den of GeekDoG : Comment Audible s’est rapproché de vous pour travailler sur "Dr Jekyll et Mr Hyde" ?

    RA : J’ai beaucoup travaillé pour Audible. Je fais quelque chose avec eux environ une fois par an, parfois deux. En général je fais plutôt un long livre et ces petites choses qui prennent parfois une journée ou une journée et demi. J’ai fait quelques petites choses pour la Saint-Valentin il y a quelques années, j’en ai fait une pour Noël et je n’en avais pas encore fait pour Halloween, donc ils sont venus et m’ont dit « Tu aimerais lire ce livre ? », c’est quelque chose que j’aime vraiment faire, donc j’ai dit oui et j’aime la littérature gothique, ça me correspond vraiment !

     

    DoG : Est-ce qu’ils vous ont soumis un choix de livres à lire ou avaient-ils "Jekyll and Hyde" en tête pour vous ?

    RA : Non, c’était celui qu’ils voulaient que je lise, mais parfois il y a une sélection et je ne connaissais pas vraiment ce livre, je connaissais l’histoire comme beaucoup de personnes mais ça a été une réelle surprise pour moi quand j’ai lu le livre et c’est intéressant parce que vous vous imaginez un roman beaucoup plus gros, plus lourd parce que tout le monde a beaucoup écrit là-dessus, mais finalement c’est juste une suite de lettres, presque comme le fichier d’un médecin, j’ai trouvé ça fascinant.

     

    DoG : C’est intéressant que vous disiez cela, parce que je pense que particulièrement avec les histoires d’horreur ou la littérature gothique, il y a eu tellement d’interprétations à travers les âges, vous vous imaginez que vous connaissez l’histoire et quand j’ai relu "Frankenstein" il y a quelques années, j’ai été surpris par la petite taille du livre par rapport à mon souvenir parce que ça a été tellement dilué par la quantité de films ou de versions pour la télé.

    - Den of GeekRA : Oui c’est une histoire, dans une histoire, dans une autre histoire. Il y a 3 niveaux de Frankenstein.

     

    DoG : Vous disiez que vous aviez travaillé sur de longs livres pour Audible, mais ce doit être légèrement plus intimidant comparé à la lecture d’un script, parce qu’on ne peut pas le faire à la va-vite ?

    RA : Vous savez quoi, quand je lis un script, c’est intéressant – je n’avais pas réalisé cela jusqu’à ce que je parle avec d’autres personnes de ma façon de préparer un projet – mais quand je lis un script, je lis les mises en scènes à voix haute, je lis vraiment les lignes à haute voix, parce que ça change la connexion avec l’histoire et j’aime lire les mises en scène, parce que ça place la scène dans mon imagination et je suis vraiment vieille école  quand on en arrive à la « storytelling » (2) et la simple construction d’un audiobook, comparé à un film très high tech en haute définition, il n’y a pas vraiment de différences, tout commence par « il était une fois », bon, je ne dis pas vraiment ces mots mais je lis les lignes de mise en scène de la même manière.

    Je m’intéresse à un script en ce moment et c’est super de voir comment vous interprétez juste sur papier et bien sûr quand ils le mettront en image ou… Ce n’est pas toujours pareil quand vous l’avez en image, mais avec un audiobook, je contrôle tout, je m’assieds là et je lis l’histoire comme je la ressens. Ça m’a pris un long moment pour prendre conscience de ma vision, la mienne est probablement traditionnelle, mais c’est unique, et chaque personne aura une version différente de cette histoire et faire que ça titille leur propre imagination est très important.

     

    DoG : Et il y a une différence entre ce que vous avez en tête et comment ça sonne vocalement parlant, particulièrement si vous lisez un long récit et si vous interprétez les voix des personnages ?

    RA : Ça dépend vraiment de l’auteur, la plupart du temps, un auteur historique ou un auteur d’une certaine période parce qu’il n’y avait aucune idée de créer un personnage à l’écran donc les mots utilisés pour décrire les personnages, leur apparence, de quoi ils avaient l’air, comment ils se tenaient et toutes ces choses. En fait il y a plus de détails dans les écrits du courant dramatique que dans l’écriture contemporaine parce que nous sommes plus habitués à une description visuelle qu’à une description littéraire.

    Avec Stevenson ou Dickens, c’est beaucoup beaucoup plus clair dès le début, on saisit l’apparence du personnage, de quoi il a l’air et éventuellement il va tomber dans le stéréotype ou l’archétype si j’ose dire, mais j’aime assez ça. Je pense que le fossé entre le stéréotype et l’archétype est vraiment ténu et souvent quand on trouve un archétype c’est parce qu’il y a quelque chose de reconnaissable et c’est simple. Quand vous parlez d’un docteur, par exemple dans Jekyll et Hyde, on saisit l’époque, ils sont bien éduqués, plutôt studieux et c’est assez facile à reconnaître, mais c’est bien de casser ces stéréotypes aussi, j’ai un peu fait cela avec ce livre.

     

    DoG : Quand vous parlez de la liberté d’interprétation, est-ce que vous avez un directeur ou est-ce que c’est plus un technicien audio ?

    RA : Un peu les deux. Ce sont des techniciens audio mais il m’arrive parfois de leur dire « est-ce que tu penses que c’est une bonne voix pour ce personnage ? » et ils me disent « Oui, fais un peu plus comme ci ou comme ça » ils gardent aussi une trace de toutes les différentes voix que j’ai créées, particulièrement chez Dickens où il y a pléthore de personnages.

    Parfois vous vous surprenez à répéter un type parce qu’il peut correspondre à des centaines de personnages, donc ils vont surveiller ça. On les crée séparément donc c’est bien d’être guidé par quelqu’un et lui dire « est-ce que ça marche ? » et ils vous répondent « oui, oui, c’est vraiment bien, c’est drôle ou essaye de le faire plus profond » donc c’est bien qu’il y ait cette personne avec qui échanger.

     

    DoG : Donc c’est presque comme avoir un public en live plutôt qu’un directeur en soi, non ?

    RA : Oui c’est exactement ça, mais je pense aussi qu’Audible et le directeur veulent que vous alliez de l’avant, ils s’intéressent à votre interprétation et j’adore créer les voix de tous ces personnages, donc c’est plus une performance qu’une simple lecture, mais je crois que si j’abordais quelque chose qui serait plus dans le documentaire, j’aurais une lecture plus neutre pour ne pas m’éloigner du sujet.

     

    DoG : Quand je pense à Jekyll and Hyde, génériquement parlant, je me dis que ce qui est le plus impressionnant, c’est que pour un livre écrit en 1886, il n’a rien perdu en résonance. La société évolue technologiquement parlant et dans d’autres domaines, mais mon interprétation est que la civilisation ressent comme une retenue anormale pour l’humanité, comme si on luttait perpétuellement contre nos désirs irrépressibles.

    RA : Je comprends et ce qui m’a intéressé et ça m’a paru très réel, parce que comme je l’ai dit précédemment, ça ressemblait à une suite de documents venant d’un psychologue, donc à un moment quand vous lisez ça, vous vous dites que ça ne ressemble pas à de la fiction, ça ressemble juste au compte-rendu de la vie d’un homme qui travaillait sur l’addiction aux drogues et les problèmes de santé mentale et quand vous ramenez ça à notre époque, parce qu’on a l’impression qu’une conversation démarre, mais la conversation que nous avons en ce moment sur la santé mentale, les anti-dépresseurs et ce sentiment, particulièrement chez les hommes, et effectivement dans cette histoire, le protagoniste en vient au suicide et je pense que c’est exactement ce que vous venez de dire, on a évolué technologiquement mais sur le plan humain on a les mêmes problèmes et pour moi c’est le cœur de l’histoire.

    DoG : Je crois toujours avec les histoires d’horreur, comme avec beaucoup de genres, on est pris par un truc énorme et la raison pour laquelle j’ai toujours aimé cela, c’est que ça contient bien plus que ce que les gens en perçoivent. Ça peut être ouvertement politique et les gens l’ignorent presque, peu importe le message que vous faites passer. Quelle relation avez-vous avec la littérature ou les films d’horreur ? Est-ce que vous avez baigné dedans dès l’enfance ?

    RA : J’ai toujours été contre ça pour être honnête. Je ne vois pas forcément ça comme de l’horreur, je vois ça comme… du gothique, la source du psychisme et de la psychologie, ce côté de l’horreur me captive. Le genre de Stephen King est un peu une version moderne de ça mais quand ça tourne au gore avec du sang et des boyaux je décroche et si ça bascule un peu trop vers un monde socio-religieux, comme "La Malédiction" (3), je décroche un peu aussi.

    Mais ce genre d’analyses médicales, j’adore. L’horreur est très à la mode (ndlt : du jour – en français dans le texte) en ce moment et je pense que c’est une sorte de remarque sur où on en est politiquement et sociétalement parlant. Je pense que les gens se tournent vers l’horreur parce que c’est un peu comme une saignée si vous me passez l’expression. Je pense qu’on aime ça parce qu’on a comme envie de vomir notre maladie dedans. Je le ressens comme si on était pas au mieux à un certain moment  et on regarde l’horreur comme une façon de se purger.

    DoG : C’est un genre purificateur, les films sont souvent décrits comme des circuits de montagnes russes, mais avec l’horreur, ce peut être un processus purificateur pour se soulager en s’impliquant.

    RA : Oui, la transformation est intéressante aussi, je pense que les gens aiment vraiment l’idée, parce qu’on essaye toujours d’échapper un peu à soi-même, que ce soit un demi-verre de vin pour vous relaxer ou de choses beaucoup plus extrêmes que cela. Dans chaque aspect, même en se distrayant, on a besoin d’être transportés et cette histoire est un peu la source de cette transformation et ça m’a toujours intéressé, on essaye toujours de sortir un peu de soi-même.

    - Den of GeekDoG : C’est intéressant parce que quand vous travailliez pour Hannibal, pour le coup c’est généralement vu comme de l’horreur, mais le dragon rouge est plus psychologique dans le sens où il dérange.

    RA : Oui, c’est un homme qui a tellement souffert, il se détestait lui-même, il voulait vraiment changer de peau, transformer son corps physiquement, d’où les tatouages dans le dos, parce qu’il veut se transformer en quelque chose autre que lui, quelqu’un de plus puissant encore, c’est peut-être particulièrement masculin, mais pas nécessairement, non ? Je pense que beaucoup de gars vont faire du sport parce qu’ils pensent « je veux un corps plus beau, je ne veux pas être moi-même, je veux une nouvelle version de moi-même », fascinant, non ?

    DoG : Finalement, la recherche de la paix intérieure est un peu comme une longue quête en quelque sorte ! La dernière fois que je vous ai parlé, pour "Pilgrimage", vous aviez parlé d’un film irlandais inspiré d’une histoire vraie au tournant du siècle ? C’est toujours d’actualité ?

    RA : Je suis parti à Berlin pendant 5 mois, donc tout est en attente, mais c’est mon projet, comme une passion donc je ne vais pas le laisser tomber, mais c’est toujours en phase de développement, et je vais me replonger dedans.

    DoG : Vous vous le gardez sous le coude !

    RA : Oui, j’ai une autre chose que je prépare pour février avec Julie Delpy ("My Zoe"), qui est mon prochain projet, c’est une histoire vraiment cool d’un couple qui est en train de se séparer et ils s’occupent de leur petite fille, c’est un peu une relation tragique et ça tourne à la … ça touche à la science-fiction dans le dernier tiers. C’est une super oeuvre, c’est elle qui l’a écrite et qui la dirige, c’est super.

    DoG : Ah super, et quand allez-vous commencé à le filmer ?

    RA : Nous faisons les préparatifs juste avant Noël et nous commençons à filmer en février. Ce sera filmé à Berlin. Il y aura Julie Delpy, Daniel Brühl, Gemma Aterton et moi. C’est un petit casting mais c’est une histoire fantastique.

    DoG : Donc un retour à Berlin pour vous du coup.

    RA : Berlin, Londres et Moscou. Ce sera une petite aventure très intéressante !

    DoG : Quand j’ai publié la dernière interview que j’ai faite avec vous, c’est la première fois qu’il y a eu une telle activité sur mon compte Twitter alors qu’habituellement, il reste sans intérêt. Vos fans vous soutenaient incroyablement, alors j’ai demandé à RA US si elles avaient une question particulière pour vous. Une concernait la télé, une sur le cinéma, une sur la scène et une autre sur l’audio, alors laquelle préférez-vous ?

    RA : Hum… la scène.

    DoG : Elles disaient que l’annonce de "Macbeth" était une belle surprise, mais vous êtes si bon dans les comédies, est-ce que vous avez cherché d’autres projets théâtraux avant et quelles sont les chances que vous cherchiez une comédie socialement plus pertinente comme "Love, Love, Love" ?

    RA : L’annonce de "Macbeth" était sûrement un peu prématurée, on parlait de cette pièce, mais il y a 3 autres "Macbeth" en cours à Londres en 2018, donc on va peut-être revenir sur cette idée ! (rires) et repartir sur autre chose que nous avions déjà abordée, plus social… (4) quelque chose qui n’a encore jamais été fait, une pièce grecque.

    C’était donc une sorte de fausse piste, mais je cherche. Je suis allé voir récemment la nouvelle pièce de Mike Bartlett (5) « Albion » à l’Almeida qui est probablement la meilleure pièce que j’ai vue ces 5 dernières années. J’ai adoré travailler sur ses textes et je recherche une comédie, mais j’aime aussi ces choses qui vont provoquer la conscience sociale et si vous arrivez à faire ça dans une comédie, ou une comédie noire, eh bien je pense que vous faites ce qu’il y a de mieux dans le théâtre, donc je vise quelque chose comme cela.

    DoG : J’étais un peu limité la dernière fois que nous nous sommes parlés et je n’avais pas évoqué le "Hobbit" du tout et j’étais curieux, parce que ça a occupé votre vie si longtemps, particulièrement avec toutes les conférences de presse. Maintenant avec du recul, comment le ressentez-vous ?

    - Den of GeekRA: Ça me manque et j’ai adoré travailler en Nouvelle-Zélande, j’ai adoré travailler avec Warner Bros, j’ai travaillé 3 fois avec eux jusqu’à maintenant et j’ai travaillé sur "Ocean’s 8" au début de l’année, film qui sortira en juin l’année prochaine, donc je vais repartir dans les conférences de presse pour la promotion du film. C’est bien parce que vous faites autant d’effort à travailler sur le film qu’à le faire réellement et il m’est arrivé de détester cette partie du travail mais maintenant j’aime ça. Parce que c’est le moment où vous sortez du film, vous parlez face à face avec les fans, parfois avec les films indépendants on fait des festivals et comme la diffusion du film est limitée, vous ne vous attendez pas toujours à parler avec beaucoup de gens et parler de vos projets donc à cet égard, je pourrais parler du Hobbit le restant de mes jours tellement que j’y ai pris du plaisir.

    J’étais sur le point de travailler avec Peter Jackson, Philippa Boyens et Fran Walsh cette année sur le dernier film de Christian Rivers (Mortal Engines) (6) , mais je n’ai pas pu le faire à cause de Berlin Station, mais je sais que je travaillerai à nouveau avec eux à l’avenir et je retournerai en Nouvelle-Zélande. Le Hobbit a laissé une telle empreinte en moi que c’est comme un petit cœur battant pour lequel j’aurai toujours énormément de reconnaissance.

    DoG : C’est une façon adorable de le décrire. Et il faut que je vous dise que mon fils qui a 3 ans, qui a vu quelques scènes des deux premiers volets du "Hobbit" est en train de composer des chansons pour vous parce qu’il a l’air de croire que vous et les nains pourriez chanter une chanson qui s’appelle « Special pie » !

    RA : Special pie ! Oui qu’on le fasse ! C’est une bonne chanson, il faut qu’on aille l’écrire, Special pie !

    DoG : Je mettrai un copyright sur les paroles quand il aura fini de l’écrire dans quelques années ! Merci encore pour le temps que vous m’avez consacré et bonne continuation pour la suite.

    RA : Merci beaucoup, j’étais content de parler avec vous !

    DoG : Richard Armitage, merci beaucoup !

     


     

    NDLT :

    • (1) "Dr Jekyll and Mr Hyde" en français « L’étrange cas du Dr Jekyll et M. Hyde » est une nouvelle de Robert Louis Stevenson, écrivain écossais, écrite en 1886. On connaît Stevenson surtout pour « L’île au trésor ». Cette nouvelle raconte l’histoire d’un médecin, le Dr Jekyll qui met au point une drogue lui permettant de séparer ses bons côtés de ses mauvais. Le soir venu, c’est le mauvais côté qui prend le dessus et transforme le médecin en M. Hyde. De nombreuses interprétations cinématographiques ont été réalisées, des plus fidèles au plus parodiées, comme "Dr Jerry et Mr Love" avec Jerry Lewis.
    • (2) Le storytelling est une technique utilisée dans le marketing, la littérature ou la politique qui consiste à mettre l’accent sur les points qui vont susciter l’attention, l’émotion du lecteur, de l’auditeur ou du spectateur. C’est une sorte de mise en récit de l’histoire. Dans le cinéma c’est une lecture à voix haute de l’histoire avec tous les intervenants. Le metteur en scène et les acteurs vont alors lire et donner les lignes directrices sur le ton de l’histoire et les émotions à faire passer, tout en exprimant leurs sentiments et points de vue.
    • (3) "La Malédiction", "The Omen" en anglais, est un film d’horreur de Richard Donner sorti en 1976.
    • (4) Nous pouvons imaginer Richard mimer avec les doigts des guillemets pour reprendre la formule de RA US.
    • (5) Mike Bartlett est un dramaturge anglais. C’est lui qui a écrit notamment "Love, Love, Love" dans laquelle Richard avait joué. Il a écrit également pour la télé (Dr Who par exemple) et de nombreuses reprises théâtrales.
    • (6) Christian Rivers est un dessinateur et technicien en effet spéciaux qui a beaucoup travaillé avec Peter Jackson puisqu’il a collaboré avec celui-ci sur "King Kong", les trilogies du "Seigneur des Anneaux" et du "Hobbit". Il a d’ailleurs reçu un Oscar et une récompense de la British Academy of film pour son travail dans "King Kong". En 2015 et 2016, il réalise deux courts métrages et en 2018, il réalise son premier film, "Mortal Engines".
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  • Interview exclusive avec Richard Armitage sur son nouveau film Pilgrimage,

    le lien avec ses personnages, et plus encore

    9 juillet 2017

     

    Photos © RLJ Entertainment

    Article original à lire ici

    Traduction de l'anglais réalisée par Jolie pensée

     

    Alex Moreland a discuté avec Richard Armitage de son nouveau film Pilgrimage... 

     

    - Flickeringmyth.com RLJ Entertainment

    AM : Qu'est-ce que vous a attiré dans ce projet à la base ?

    RA : La période m'intéressait, j'ai toujours aimé cette partie de l'histoire. Je me suis souviens à l'école primaire, je m'intéressais à Richard Cœur de Lion et à la conquête normande (1). Dans cette version particulière de l'histoire, j'étais fasciné par ce garçon élevé pendant l'occupation de l'Irlande rurale et le conflit d'un groupe de moines pacifistes contre cette famille, en particulier Raymond de Merville qui, comme le jeune prince, a grandi en période de guerre avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête.

     

    AM : Le film traite de la foi et de la force de conviction, etc. Quel est votre lien avec ces idées et est-ce qu'elles ont une place dans votre propre vie ? 

    RA : Je pense que ce qui m'a vraiment interpe pendant le tournage c'est quand la relique a finalement été révélée sur ce promontoire rocheux, chacun y mettant tout son espoir et tenant cet objet avec tant de vénération et de force que c'est devenu comme un mythe. Je pense dans un sens que la réaction du personnage dans cette histoire est un peu moqueuse (critique) et on fait un peu la même chose dans nos sociétés contemporaines. On porte des idées avec tant d'importance, quel que soit le Dieu dans lequel on croit, c'est projeter quelque chose dans quelque chose qui n'a pas de valeur. C'est le fil conducteur du film.

     

    AM : Pensez-vous que le film soit critique sur ce point de vue ?

    RA : Je trouve que vers la fin du film, vous commencez à réaliser que l'auteur Jamie (Hannigan, le scénariste) et le réalisateur (Brendan Muldowney) ont vraiment travaillé sur la camaraderie et la célébration de la vie au moment où se produit le carnage sur cette plage. Ils suggèrent qu'on ne devrait pas placer autant d'importance dans ces reliques et est-ce que ça vaut le coup de mourir pour ça ?

     

    AM : Quand vous regardez le film, trouvez-vous étrange de vous voir dans ce rôle ?

    RA : Oui, c'est toujours un peu étrange et une des choses que je devais faire était de jouer en français. Je travaillais au Canada quand j'ai eu le rôle et j'ai commencé à travailler sur la langue et les canadiens m'encourageaient alors je suis allé tourner en Irlande et le professeur m'a dit "oh vous parlez avec l'accent québécois". Alors elle a commencé à m'apprendre avec l'accent irlandais! Quand je suis allé sur l'autre lieu de tournage, ils m'ont dit que je parlais français avec l'accent irlandais. L'enseignant là-bas était belge donc j'ai fini par parler français avec l'accent belge. C'était sympa de préparer ce rôle, je me focalisais sur le langage de mon personnage, donc il colle assez à ce monde. J'ai aimé jouer son rôle, il est très sombre mais j'ai essayé de trouver les raisons et le déclencheur qui ont fait qu'il soit devenu comme cela.

     

    - Flickeringmyth.com RLJ EntertainmentAM : Sur ce point, vous avez précédemment parlé de quelque chose que j'ai trouvé assez intéressant qui est l'idée de chercher un certain dualisme dans vos personnages. Vous pourriez nous dire ce que vous entendez par là ? Avez-vous trouvé la même caractéristique dans ce personnage en particulier ?

    RA : Oui. Je crois, avec ce personnage, c'était assez difficile à trouver mais ce que j'ai fait, dès que le personnage a un rôle, dans le cas de Raymond c'est de suivre la relique à tout prix, même si cela peut lui coûter la vie, c'est un récit assez sombre, un but sombre à suivre. Vous devez comprendre ce qui le motive, même dans les moments les plus sombres, il reste humain, il a des éléments provocateurs. L'un d'eux est le fait que son père est faible, il dit de lui que c'est un lâche, et sa famille est en train de s'effondrer. Son but est de maintenir sa famille en vie et en prenant la relique et en se faisant bien voir de son roi, il combat cela en quelque sorte. Donc l'ambition est vraiment dans ses tripes et pour être honnête, en tant qu'acteur, je peux comprendre comment l'ambition peut vous dévorer à vos dépens. Il est donc question d'équilibre et malheureusement, Raymond n'a pas trouvé cet équilibre.

     

    AM: Pensez-vous que le personnage est franchement méchant ou est-ce que son ambition est trompeuse ? 

    RA : Vous savez, pour être honnête, je ne l'ai jamais considéré comme un méchant. Je le vois un peu comme un porteur de guerre, d'un point de vue moderne, on considère les belligérants comme des personnes méchantes, mais je pense que dans cette période brutale dont on parle, il aurait été considéré comme un héros ou un champion parce qu'il poursuit sa quête. Mais oui, j'avais comme un goût amer dans la bouche de jouer ça.

     

    AM : Pour revenir à ce que vous disiez sur les différentes langues, ce que j'ai trouvé intéressant dans Pilgrimage est la façon dont le langage est utilisé, en passant souvent de l'un à l'autre et bien sûr le personnage de Jon Berntal avait très peu de dialogues contrairement à vous. Est-ce que cela a une quelconque incidence sur votre performance ?

    RA : Eh bien chacun de nous à différents niveaux ne parlait pas forcément dans sa langue maternelle et ça aide pour s'immiscer totalement dans une autre époque, dans la peau d'un autre personnage. Je pense que ça pousse le texte dans une dimension plus poétique, ce que Jamie Hannigan a très bien réussi. Mais, comme vous disiez, le personnage de Jon Bernthal ne parle pas mais je pouvais le sentir, à chaque moment, dans chaque rapport que j'avais avec lui, tout ce qui faisait était écrit dans son esprit, il ne l'exprimait pas tout simplement. C'est quelque chose qui m'a toujours fasciné dans un personnage, la plupart du temps, vous ne dites pas la vérité, il y a plein de choses que vous voulez dire mais vous choisissez de ne pas les dire. Les silences sont très importants dans le langage. Oui je suis fasciné par le langage, je trouve tout cela intéressant.

     

    - Flickeringmyth.com RLJ EntertainmentAM : Ce que vous disiez sur le silence, l'intériorité, comment avez-vous travaillé le processus de réflexion et le profil de votre personnage ?

    RA : Le scénariste m'avait donné de nombreuses indications - Il venait de Rouen et avait grandi principalement en Irlande. Il y a eu l'occupation quand il était jeune homme, approximativement alors qu'il était adolescent, donc j'ai cherché dans les racines de sa famille, dans le manque de mère ou d'énergie féminine. Je pense que cela en dit pas mal sur le style et la tonalité de l'oeuvre. Je l'ai construit comme cela et je l'ai associé à des images, des musiques. Mais vraiment, c'est un peu comme un road movie linéaire, l'arrière-plan du personnage était décoratif. Il fallait qu'il y ait le ici, le maintenant et le après, c'est là qu'il fallait être avec ce personnage qui est quelqu'un de déterminé, ambitieux et qui va de l'avant.

     

    AM : Quelles sortes de musiques et d'images avez-vous utilisées pour ce personnage ?

    RA : Il a un artiste très kitsch qui s'appelle Odd Nerdrum (2), que j'ai utilisé à cette époque. En fait, j'ai trouvé un gros livre sur son œuvre et je l'ai envoyé à Brendan avant le tournage, parce que pour moi, cela représentait vraiment le monde. J'ai aussi utilisé un album de Joselyn Pook (3) qui fait une musique aux sonorités spirituelles, mais en même temps c'est très moderne et électronique. Je l'écoutais tous les matins dans la voiture pour aller sur le tournage.

     

    AM : Est-ce une chose que vous faites pour chacun de vos rôles ?

    RA : Oui, c'est ma manière de me concentrer. Parce qu'il y a tellement de distraction mentale quand vous travaillez sur un film que trouver un morceau de musique peut vraiment vous aider à focaliser votre esprit et vous remettre en place. Oui, j'ai tendance à faire ça.

     

    AM : Quand vous travaillez aux côtés d'un acteur comme Tom Holland qui a approximativement l'âge que vous aviez lorsque vous avez débuté il me semble, est-ce que cela vous rappelle votre carrière ? Auriez-vous un conseil à lui donner ?

    RA : Oui, en effet. Quand je repense à moi au même âge, c'est un acteur courageux, audacieux, inspiré, je ne pense que pas j'avais une once de son talent au même âge. J'ai beaucoup d'admiration pour lui. Il est tellement dévoué et voir autant d'engagement dans un acteur si jeune, c'est vraiment super et je crois qu'une incroyable carrière s'ouvre à lui.

     

    AM: Vous avez fait beaucoup de théâtre, de film et de télévision. Comment pensez-vous que ces différents arts affectent votre approche ?

    RA : Cela dépend de ce qu'on va me demander. Quand vous travaillez pour du théâtre, j'ai tendance à, c'est plus une habitude qu'une tendance, s'y adapter. Vous devez jouer 8 fois par semaine pendant douze semaines, vous devez être endurant. C'est la même chose pour un film, mais parce que vous jouez scène par scène vous pouvez garder votre énergie et la dépenser de différentes façons. Préparer un rôle est à peu près la même chose, avec le temps qui vous est imparti, vous essayez de contracter le plus de petites choses que vous pouvez pour votre rôle. J'écris beaucoup, et j'écoute de la musique, regarde des images et vous transportez votre imagination là où vous devez la transporter.

     

    AM : Vers où va votre choix ?

    RA : Je ne me suis jamais vu comme un acteur de cinéma, j'ai toujours été attiré par la scène. Mais j'ai travaillé plus sur des films que nulle part ailleurs et quand vous travaillez sur un film j'ai l'impression d'avoir beaucoup de temps, d'avantage que pour un téléfilm et particulièrement avec une production indépendante, j'ai l'impression que l'expérience est bien plus vaste. Donc pour le moment, j'aime beaucoup travailler pour des films indépendants au budget modeste, parce que c'est là que je fais évoluer ma carrière d'acteur et il n'y a pas de production terrifiée par les risques encourus. Donc pour le moment, c'est ce que je trouve excitant.

     

    AM : Que pensez-vous de la place des films indépendants dans cette industrie en ce moment ? Trouvez-vous qu'on les soutient assez ?

    RA : C'est toujours un grand combat mais je trouve aussi que les plateformes multimédia disponibles ont ouvert le champ des possibles pour voir un film. Sortir un film n'est plus un chemin de croix, Netflix et Amazon y ont contribué et ce sont de super plateformes pour diffuser des films. Les gens regardent les films de différentes façons, regarder un film à la maison sur un grand écran n'est plus un compromis. C'est bien, parce qu'au bout du compte, on veut juste travailler et faire de bons films. Maintenant, on se fiche de savoir si ça sort au cinéma ou pas.

     

    AM : Y a t-il des rôles que vous aimeriez jouer ou que vous n'avez pas pu jouer ? Rôles spécifiques ou d'autres genres ?

    RA : Je ne sais pas vraiment. Il y a plein de personnages historiques que j'adorerais jouer mais je ne suis pas assez vieux pour cela. Je suis en train de travailler sur un personnage dans un film que j'essaye de produire conjointement avec Irish Film Board, basé sur une histoire vraie et j'espère vraiment que je serai à la hauteur. J'aimerais bien aussi faire de la science-fiction. J'ai étudié la science-fiction que je préparais mon A-Level (4) et ça m'a toujours fasciné. Mon prochain projet s'aventure un peu dans la science-fiction, donc ça va être intéressant.

     

    AM : Bon cela nous amène à ma dernière question. Est-ce que vous pourriez nous en dire plus sur vos projets à venir ?

    RA : Oui, alors il y a un film écrit par Julie Delpy qu'elle va produire et diriger et qui s'appelle My Zoe. C'est un projet qui la passionne et elle travaille dessus depuis une dizaine d'années. Il y est question d'un mariage et de ce qui arrive à une petite fille, ça commence par une histoire de famille assez tragique et intéressante et il y a un peu de science-fiction.

     

    AM : En définitive, qu'aimeriez-vous que le public retienne de Pilgrimage et de votre travail en général ?

    RA : J'espère qu'ils seront transportés dans un monde et une époque très très loin de l'époque dans laquelle ils vivent, mais en même temps ils peuvent s'identifier aux passions de ces personnes d'il y  a des siècles, qui sont finalement comme nous le sommes maintenant, pleins d'ambition, de rage et très pieux. J'espère qu'on aura permis au public de s'y identifier. En ce qui concerne ma carrière et mon travail, je souhaite que le public ne me reconnaisse pas dans la peau de personnage mais qu'ils voient le personnage avant de me voir moi. C'était mon but ultime.

     

    AM : Richard Armitage, merci beaucoup 

     


    Ndlt:

    (1) Période du Moyen-âge au cours de laquelle le duc de Normandie Guillaume le Conquérant envahit le royaume d'Angleterre. Cette invasion a pour événement marquant la bataille de Hastings en 1066 qui se solde par une victoire des normands et est la source du rayonnement du duché de Normandie sur l'Europe.

    (2) Odd Nerdrum est un peintre contemporain norvégien autoproclamé kitsch dont les œuvres sont très controversées de par leur violence et leur connotation sexuelle ou dérangeante.

    (3) Joselyn Pook est une compositrice de musiques de films. Elle a travaillé notamment sur Eyes Wide Shut ou Gangs of New-York.

    (4) A-Level est en quelque sorte l'équivalent du bac en France.

     

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  • Traduction du message de Noël de Richard

    https://twitter.com/RCArmitage/status/943477810131296257

     

    Voeux 2017

    Je voulais saisir cette occasion alors que l'année touche à sa fin pour vous remercier de votre soutien en 2017. Encore une fois, le niveau de ce soutien des supporters a été incroyable : c'est quelque chose qui continue de m'émouvoir. Je ne le prendrai jamais comme acquis. 

    A bien des égards, ce fut une année géniale mais aussi pleine de défis. Je pense que la plupart d'entre nous sentons un grand changement dans le monde, l'essentiel nous en est transmis à travers les médias sociaux. Ce furent d'excellents outils pour que les gens se rassemblent afin de partager des expériences et de communier, mais ils furent également des lieux où l'on trouve des relations qui tentent de diviser et abuser.

    Merci d'être les précurseurs d'un comportement gentil et décent, merci d'avoir apprécié certaines des lois absurdes que j'ai définies pour nous, ici, à propos d'un mauvais langage (pour le bien des suiveurs les plus jeunes). 

    Comme vous le savez, j'essaye de me battre pour certaines causes : Cybersmile : https://cybersmile.org/ et Young Minds : https://youngminds.org.uk/, deux associations qui soutiennent des idées que nous partageons tous ici : être sûrs que nous pouvons nous protéger les uns les autres et nos jeunes membres confrontés aux aspects les plus violents des activités en ligne qui touchent la vie quotidienne des adultes autant que celle des enfants.

    C'est très important pour moi, je suis très sensible à toutes ces choses moi-même, même à 46 ans, je le ressens encore intensément et nous ne devons jamais sous-estimer leurs pouvoirs. 

    Alors que notre paysage politique et nos médias captent notre attention à travers des reportages négatifs et des techniques de division, il dépend de nous de nous rassembler et de nous débarrasser de cette haine que l'on attend de notre part. Notre seule défense face à la division c'est l'Unité, qui vient avec (et rime avec) Communauté. A notre petite échelle, en fait, avec le plus petit des gestes, nous pouvons défier ceux qui comptent sur nous pour diffuser la haine afin de contrôler et diviser la société. Nous savons que ces petits gestes sont la gentillesse, la considération, l'attention, l'humilité, la gratitude, la courtoisie. Cela semble très vieux jeu… Et bien, je suis très vieux jeu. 

    J'essaie de contrebalancer toute cette négativité, ici, avec quelques mots positifs. Je dépends de vous pour m'aider. J'essaye d'être un gentleman envers tout le monde. J'essaye de traiter tout le monde de la manière dont j'aimerais être traité, avec respect et égalité. J'essaye de ne rien prendre pour acquis, je reconnais combien j'ai été chanceux dans ma vie, mais je n'ai jamais perdu de vue d'où je viens et combien mes parents ont travaillé dur pour nous soutenir, mon frère et moi.

    J'ai récemment posté un article de Shelter qui m'a vraiment troublé sur le nombre de jeunes gens qui n'auraient pas de maisons où aller pour Noël. Merci pour votre incroyable générosité. Chaque don qui a été fait, est signalé sur mon téléphone…. Ça a sonné 7 jours sur 7 depuis le post et vous avez recueilli beaucoup d'argent, fait des donations personnelles, créé des groupes qui ont organisé des ventes aux enchères et donné les recettes... Toutes sortes de gestes incroyables. Je prends le temps de lire les messages de chacun et Shelter m'a contacté pour dire merci; alors je vous transmets leurs remerciements avec tout mon coeur. Merci. 

    J'ai aussi reçu des cartes individuelles et des notifications de présents aux œuvres de charité, de donations, de chèques et d'argent pour différentes causes. Je promets que tous ces dons arrivent au bon endroit et merci beaucoup pour chaque centime. Je sais que, parfois, nous avons le sentiment de toujours fouiller dans nos poches pour donner aux oeuvres de charité, mais n'est-ce pas ce que nous faisons dans une société qui se soucie les uns des autres ?

    Je viens d'un pays avec un fort sentiment de bien-être, qui est sûrement érodé, et dans d'autres pays les normes et les croyances diffèrent grandement, ce qui est toujours un choc pour moi, mais personnellement, je crois en cela. Il y a plus qu'assez de choses à faire, il suffit de les partager équitablement. Encore une fois, à notre niveau, le don le plus modeste défie l'inégalité financière dans ce monde, et la législation qui protège la cupidité. En fait, cela me rend toujours humble quand je vois des gens qui semblent ne rien posséder et qui mettent quelques pièces de monnaie dans les mains de quelqu'un qui vit dans la rue. Plus que l'argent, c'est votre temps, votre attention, votre considération, même un sourire de soutien (je le sais pour en avoir reçu un) qui peuvent faire la différence et faire sentir à quelqu'un qu'il n'est pas seul même juste pour une seconde. Alors tendez la main. 

    Je veux souhaiter joyeux Noël à tout le monde en célébrant ces fêtes, joyeuses vacances, si vous en prenez, joyeuse année alors que nous passons tous en 2018. Je suis rempli d'attente, d'espoir et de motivation pour une année 2018 géniale.

    Encore une fois, merci d'être tous là, de soutenir mon travail, mais plus important de vous soutenir les uns les autres et de partager vos expériences.

    Avec amour et bonne humeur.

    RA

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  • Ça fait tout drôle, mais voici déjà une année de plus passée avec vous et avec Richard Armitage... 

    Nous sommes heureuses de fêter l'anniversaire de Richard avec vous et, au cas où cela l'intéresserait et où il deviendrait bilingue, nous lui chantons :

    "Joyeux anniversaire,

    Happy Birthday to you, Mister Armitage,

    Joyeux anniversaire !

    46 ans, c'est un bel âge !"

     

    Comme chaque année, nous donnons sur ce blog une "libre expression" à ceux qui souhaitent partager leur passion avec nous.

    Merci à Patricia Fouquet (TerreNature) pour ce dessin qui montre son admiRAtion et l'affiRmAtion de son talent !

     

    RAnniversaire 2017

     

     .../...

     

    Quand à Geek Lady, c'est la chanson de Rag'n'Bone Man "Human" qui l'a inspirée

     

                                 RAddict…

     

     

    J’ai quelque chose à cacher

    Ou peut-être pas

    J’ai peur de me lancer

    De sauter le pas

     

    RAnniversaire 2017

     

    I’m only RAddict after all, I’m only RAddict after all

    Don’t put the blame on me, don’t put the blame on me

     

     

    J’admire un homme exquis

    Aux beaux yeux bleu-gris

    Son talent fait envie

    J’suis accro à lui

     

    RAnniversaire 2017

     

    I’m only RAddict after all, I’m only RAddict after all

    Don’t put the blame on me, don’t put the blame on me

     

     

    Certains disent que j’ai un problème

    D’autres ricanent sournoisement

    Personne ne comprend quand je dis « Je t’aime »

    A cet homme simplement

     

    RAnniversaire 2017

     

    I’m only RAddict after all, I’m only RAddict after all

    Don’t put the blame on me, don’t put the blame on me

     

     

    Je suis dans mon coin

    Je ne dis plus rien

    Je garde tout pour moi

    Je ne partage pas

     

    RAnniversaire 2017

     

    I’m only RAddict after all, I’m only RAddict after all

    Don’t put the blame on me, don’t put the blame on me

     

     

    Et je souffre tout bas

    Qu’ils ne comprennent pas

    Ils se disent mes amis

    J’suis abasourdie…

    RAnniversaire 2017

     

    I’m only RAddict after all, I’m only RAddict after all

    Don’t put the blame on me, don’t put the blame on me

     

     

    A l’idée d’être seule

    Mon cœur est inquiet

    Mais suis-je si seule

    Ça vaut le coup de chercher

     

    RAnniversaire 2017

     

    I’m only RAddict after all, I’m only RAddict after all

    Don’t put the blame on me, don’t put the blame on me

     

     

    Certains disent que Richard est un ange

    D’autres que c’est un type bien

    Tous sont d’accord, ça me change

    On est nombreux, ce n’est pas rien !

     

    RAnniversaire 2017

     

    I’m only RAddict after all, I’m only RAddict after all

    Don’t put the blame on me, don’t put the blame on me

     

     

    Et je discute toute la nuit

    Avec l’autre bout du pays

    On échange notre bonheur

    D’être avec lui à chaque heure

     

    RAnniversaire 2017

     

     

    I’m only RAddict after all, I’m only RAddict after all

    Don’t put the blame on me, don’t put the blame on me

     

     

    Une communauté de gens bien

    Une ARmy sans arme

    Un immense soutien

    Qui faut chaud à l’âme

     

    RAnniversaire 2017

     

    I’m only RAddict after all, I’m only RAddict after all

    Don’t put the blame on me, don’t put the blame on me

     

     
    Ce n’est pas prêt de finir

    On est au début

    Ça ne fait que grandir

    Tous les bienvenus

     

    RAnniversaire 2017

     

    We’re only RAddict after all, we’re only RAddict after all

    And very proud of it, and very proud of it !

     

     

    Photos ©Richard Armitage France  

     


    Et on vient de recompter sur tous nos doigts et oui : cela fait bien 5 ans que nous partageons l'aventure Richard Armitage France avec vous !

    Cinq ans de joies, de rires, d'attentes de la prochaine aventure de Richard et surtout, cinq belles années de rencontres et de belles amitiés. Alors, c'est vrai que depuis que Richard est sur les réseaux sociaux, ce n'est plus comme avant mais on ne le déplore pas : c'est mieux ! Que vous soyez sympathisantes, amatrices ou RAides dingues de Richard, vous êtes ici ou sur les réseaux et pour cela, on ne vous remerciera jamais assez. On ne peut pas vous voir mais on sait qu'on n'aura pas assez de nos 4 joues pour vous embrasser chaleuRAsement et là, on vous crie du fond du cœur

    MERCI !!

    RAnniversaire 2017

     

    Translator Girl et Geek Lady 

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  • J'arrive à me glisser
    Juste avant que les portes ne se referment
    Il me dit "quel étage"
    Et sa voix me fait quitter la terre ferme
    Alors
    Les chiffres dansent
    Tout se mélange
    Je suis en tête-à-tête avec un ange
     

     

    "En RApesanteur"

    En RApesanteur
    Pourvu que les secondes soient des heures
    En RApesanteur
    Pourvu qu'on soit les seuls
    Dans cet ascenseur

     

     

    "En RApesanteur"

    Il arrange ses cheveux
    J'ai le cœur juste au bord des yeux
    Et sans le regarder je sens la chaleur
    D'un autre langage
    Alors
    Les yeux rivés
    Sur les étages
    Pourvu que rien n'arrête le voyage

     

    "En RApesanteur"

    En RApesanteur
    Pourvu que les secondes soient des heures
    En RApesanteur
    Pourvu qu'on soit les seuls
    Dans cet ascenseur
    Dans cet ascenseur

     

     

     

    "En RApesanteur"

    Chanson de Calogero, photos de Richard Armitage Central Gallery

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  • Traduction de l'interview de Richard au journal "Pnay Plus"

    15 décembre 2016

     

    Un grand merci à richardarmitagenet.com et @soneekk1 pour le scan et la traduction en anglais

    et pour leurs autorisations.

    Scans de l'interview à voir ici et 

     Crédit photo ©Tracey Nearmy 

     

    Traduction de l'anglais réalisée par Jolie pensée

     

    - Pnay Plus

    Richard 1er

    Le tournage du Hobbit l'a sidéré, puis il s'est tourné vers l'épouvante dans Hannibal en dépit du fait qu'il déteste les films d'horreur et même s'il aime vraiment les Etats-Unis, il est très pressé d'en partir et de retourner au bercail, en Angleterre.

    Voici une interview du grand acteur britannique Richard Armitage, qui joue dans la série d'espionnage "Berlin Station".

     

    LE HOBBIT

     

    " Je me souviens de mon premier jour sur le tournage du Hobbit, quand je suis arrivé et que j'ai vu cette énorme production avec des centaines de personnes, disponibles à tout moment. J'étais scotché. "

    " Pour moi, il y a une vie avant le Hobbit et après. Non seulement parce qu'il s'agit d'une trilogie diffusée à travers le monde, mais aussi parce que travailler sur ce genre de film m'a beaucoup aidé dans mon travail. Quand vous travaillez sur un film, vous savez que des millions d'yeux sont braqués sur vous, donc vous vous immergez à fond dans le projet et ça vous enrichie et vous renforce en tant qu'acteur. Je savais que si je n'étais pas à la hauteur, je n'aurais pas eu d'autre chance. Je me souviens avoir dit à Peter (ndlt: Peter Jackson) que c'était la chance de ma vie et que je n'allais pas la gâcher ", dit Armitage en riant.

     

    Prendre part à une grosse franchise comme celle-ci nécessite un certain engagement vis à vis des fans ? Vous êtes allés à des conventions ou des manifestations de ce genre ?

    RA: " C'est facultatif. Je ne suis pas allé à ce type de convention. Pour moi, le personnage vit à travers le film et ça ne m'intéresse pas de le sortir du contexte. Toucher de l'argent pour signer des autographes, très peu pour moi ! "

     

    Est-ce que la trilogie du Hobbit est la plus grosse production sur laquelle vous ayez travaillé ?

    RA: " Absolument. On ne peut pas faire plus gros. Ce qui est intéressant, c'est que Peter et ses partenaires, Fran Walsh et Philippa Boyens, dirigent cette énorme machine avec une immense modestie. La plupart du temps, vous pouviez leur parler directement et ils étaient les premiers à me guider. Donc cette énorme production avec des milliers de personnes avait une âme familiale. "

     

    Votre personnage dans le Hobbit, Thorin Oakenshield, semble être le plus complexe psychologiquement parlant, un rôle riche ?

    RA: " C'est justement de qu'ils voulaient: un personnage qui allait évoluer au fil de la trilogie aux côtés de Bilbon Saquet, même si le roman d'origine est relativement mince, avec peu d'informations sur ceux qui entourent Bilbon. Je leur en étais vraiment reconnaissant. Fantaisie ou non, je voulais un personnage que je pouvais jouer intensément, sincèrement. C'est ce que j'aime tant chez Tolkien, c'est plus une histoire que de la fantaisie. "

     

    BERLIN STATION

     

    " J'ai toujours aimé les films d'espionnage. J'ai joué dans MI-5 pendant plusieurs saisons, j'ai lu de nombreux romans de John Le Carré *. Pour me préparer à jouer dans cette série, j'ai fait une étude complète du sujet. J'ai été attiré par le côté moderne, politique de l'espionnage, en phase avec la situation en Europe. Ce qui était incroyable, c'est que durant le tournage on a poussé la série à la limite du raisonnable dramatiquement parlant mais finalement, la réalité nous a rattrapé et est même devenue plus dramatique."

    " Daniel est un super patriote. Mais il commence à s'interroger sur les motivations de l'organisation et le pays qui l'ont envoyé là. Et si vous ne pouvez pas avoir confiance en votre propre pays, en particulier quand vous êtes un espion, en qui ou quoi d'autre pouvez-vous croire ? "

    " Quand vous allez travailler chaque matin, entourés d'acteurs ayant un tel talent, ça vous met en confiance. Ils sont fantastiques, ils ont mis la barre très haut. Travailler avec Richard Jenkins vous rend encore meilleur acteur. Il n'y a pas une seule journée où je suis venu travailler sans sentir son charisme, non seulement en tant qu'acteur mais aussi en tant que personne. Il est entouré d'une aura. Pour moi, c'était un immense honneur et plaisir de travailler avec lui. "

     

    Les épisodes ont été tournés à Berlin, bien sûr, et je suis sûr que la ville s'est invitée sur le tournage ?

    RA: " Berlin est une ville aux multiples facettes, masques et identités, et elle est devenue un personnage à part entière dans les épisodes. Elle est riche d'histoire avec tous ses stigmates, jeune et bourrée d'énergie."

     

    C'est probablement pour cela que les israéliens continuent à visiter Berlin avec un tel plaisir.

    RA: " Je peux tout à fait le comprendre. Berlin est un endroit vraiment cool parce qu'elle soutient les initiatives individuelles, elle soutient l'art. Vous sentez que vous pouvez être vous-même, que vous pouvez vous exprimer (et bien manger). C'est un super endroit que j'aime vraiment. "

     

    HANNIBAL

     

    " J'ai toujours dit que je ne jouerais jamais dans un film d'horreur. Mais ce que le réalisateur Bryan Fuller a fait avec Hannibal est vraiment spécial. Personne n'avait encore tourné de série telle que celle-ci, fait de tels films. Hannibal est une série très sombre, mais je pense aussi que c'est du grand art. En dehors de mon aversion pour ce genre, ce qui m'a attiré est que les personnages sont psychologiquement très complexes. Francis Dolarhyde est un monstre mais la psychologie de ses actes est profonde et très compliquée. Il est très mal dans sa peau. "

     

    Il faut avouer que jouer dans un rôle comme celui-ci a un prix ? 

    RA: " Oui, c'était terrifiant. Le matin j'écoutais de la musique inquiétante pour me préparer. Le tournage n'a pas duré très longtemps mais à un moment, ça s'immisce dans votre peau, dans vos rêves, ça perturbe votre sommeil. Et la façon dont les gens vous regardent est un peu... hey, c'est moi, pas le personnage. En bref, c'est un personnage très intéressant à jouer, mais c'est bien aussi d'arrêter ce rôle. "

      

    Donc pas d'autres films ou séries d'horreur ?

    RA " Je ne sais pas... C'est bien de jouer dans un thriller psychologique, mais un projet sur des gens qui dissèquent d'autres gens est un projet pour lequel je n'aurai pas de difficultés à dire non, quel que soit le cachet qu'on offre. Il y a tant d'histoires à raconter, alors pourquoi celles-ci ? "

     

    VIVRE AUX ETATS-UNIS

     

    " Mon chez moi, c'est évidemment l'Angleterre et j'espère vraiment pouvoir y rentrer l'année prochaine (2017) . Avec tout ce qu'il se passe ici en terme de politique, je sens qu'il est urgent de partir... J'ai le sentiment d'avoir achevé ici ce que j'étais venu y faire et l'idée de rentrer me remplit de bonheur. J'aime l'Amérique, j'aime travailler ici, mais je suis loin de mes amis, de ma famille et ce n'est pas facile ".

     

    Note de la traductrice : 

    * John Le Carré est un romancier britannique. Ancien employé du MI-5 et MI-6, il a commencé à écrire au début des années 60. Son troisième roman, "L'espion qui venait du froid" est son roman le plus connu et s'est vendu à travers le monde.

    Néanmoins, d'autres romans très célèbres, ont été adaptés au cinéma entre autres La Taupe, the Constant Gardener ou le Tailleur de Panama.

    Plus d'informations sur cet auteur: http://www.johnlecarre.com/

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  • Traduction de l'interview que Richard a accordé au magazine en ligne Anthem

    15 octobre 2016

     

    Traduction par Jolie pensée

    Photos ©Reto Sterchi

    Article original à lire ici

     

    - Anthem

     

    "On m'a branché pour le rôle de Pennywise", se souvient avec joie Richard Armitage. "Ça vient probablement d'une cassette d'audition qui traîne où l'on me voit nu en train de devenir fou." Le britannique de 45 ans fait référence, bien sûr, au terrifiant clown qui se cache dans les égouts et au film d'Andrés Muchietti 'It' *. Une nouvelle adaptation du roman de Stephen King va être réalisé en 2017. Bill Skarsgård, 26 ans, frère d'Alexander et fils de Stellan, a depuis assumé le rôle. Cette information nous est parvenue après avoir terminé l'interview et, franchement, c'est tout ce dont nous disposons.

    Armitage est là pour parler de son rôle dans la série originale d' EPIX 'Berlin Station', un thriller d'espionnage créé par le romancier-espion Olen Steinhauer. Il  y joue Daniel Miller, un analyste de la CIA chargé d'une opération d'infiltration pour retrouver Thomas Shaw, qui est l'instigateur de fuites juteuses au sein de la CIA. Armitage - qui est peut-être plus connu pour son rôle du chef nain Thorin dans la trilogie du Hobbit - se glisse facilement et avec une intensité qui vous emberlificote, dans ce rôle extraordinaire d'un homme ordinaire, faisant de Daniel un agent de bureau convaincant en homme de terrain.

     

    Quand vous avez vu le premier épisode terminé, est-ce que cela correspondait à ce que vous aviez imaginé ?

    RA: En fait, c'était vraiment différent. Nous avons passé un long moment, peut-être même tout le temps des 10 épisodes, à ne pas vraiment savoir dans quel type de série nous étions. Ce qui n'était pas plus mal, finalement. J'ai l'impression que ces personnages évoluent dans un monde si incertain ! C'est comme s'ils patinaient sur une fine couche de glace tout le long de la série. J'étais assez content de ne pas connaître le ton de la série ni son rendu. Je n'avais pas vu une seule séquence avant la fin. Du coup, quand j'ai vu la première séquence, j'ai fait "Ok, ce n'est pas vraiment ce que je pensais. Ça prend son temps. On sonde bien l'histoire." Je pensais que ce serait quelque chose de plus mouvementé, mais je suis content que ce ne soit pas le cas. Je suis content que les pièces narratives soient là pour être reconstituées, plutôt que ça vous tombe dessus brutalement.

     

    - AnthemVous dites qu'il n'y avait qu'un seul script quand vous vous êtes embarqué dans l'aventure. Quand vous signez pour une série complète, ne pensez-vous pas que ce serait bénéfique de savoir vers quoi vous allez ?

    RA: Parfois oui, parfois non. En réalité, ça n'aide pas toujours. Par exemple, pour Le Hobbit c'était, bien sûr, totalement différent parce que j'étais très fan du Seigneurs des Anneaux. J'étais très fan de Tolkien donc je connaissais l'univers où je mettais les pieds. Etre conscient de cela c'était bien parce que ça me permettait de passer outre l'idée stéréotypée qu'on se fait de cet univers. Je suis encore surpris d'avoir été choisi pour être Thorin, même si je comprends pourquoi. C'est étrange, n'est-ce pas ? Parce que jusqu'à ce que je me vois dans le film, je n'avais jamais réalisé que j'étais aussi grand. On ne se voit pas de la même façon. Ça me choque toujours quand je me vois sur pellicule, "je suis vraiment plus grand que cette personne" ou "je suis plus charpenté que cette personne". Encore une fois, c'est bien de ne pas être conscient de cela parce que je veux être capable de jouer n'importe quel rôle.

     

    Les personnages et bien sûr, par extension, les acteurs sont vraiment agréables à regarder dans cette série. 

    RA: Merci beaucoup. Pour moi, en tant qu'acteur, c'est important d'être curieux du monde dans lequel je rentre. Il fallait que j'amène cette curiosité à Daniel parce qu'on va voir les gens à travers ses yeux, ce qui apporte cette touche douce. Daniel a une fascination pour ces personnes. L'étude et l'analyse psychologique de ses ennemis et de ses collègues se fait en douceur.

     

    L'Allemagne est si festive et si belle à cette époque de l'année ! Le seul endroit où j'ai déjà ressenti cette gaieté était dans le Minnesota. Mais, je ne suis jamais allé à Berlin.

    RA: Berlin fait partie de ces villes incroyables. On en a beaucoup parlé. C'est un vrai personnage de la série. Les- Anthem personnages portent tous des masques et ils jouent tous différentes personnes qui vont faire vivre l'environnement dans lequel ils se trouvent. Je pense que Berlin en tant que ville est pareille. Il y a eu tellement de périodes de conflit: la République de Weimar dans les années 20, la Première Guerre mondiale, la Seconde Guerre mondiale, la Stasi dans les années 60, la chute du Mur en 89 et le Berlin moderne, une ville futuriste qui va de l'avant. Elle a tellement de facettes. On a capturé tout cela dans la série. C'est présent dans l'architecture et dans les gens.

     

    Est-ce qu'ils vous ont laissé dirigé des épisodes ? Ils le font souvent à la télé.

    RA: Non, Oh mon Dieu ! Je pense qu'il faut que je prenne du gallon pour faire cela. Nous avons eu cinq réalisateurs: Michaël Roskam, Giuseppe Capotondi, Christoph Schrewe, Joshua Martson et John David Coles. Des super réalisateurs. C'est ce que j'ai adoré. Pour la saison 2, on essaiera de trouver une réalisatrice.

     

    Et Richard Armitage !

    RA: Pour la saison 9.

     

    Mais cela vous intéresse ?

    RA: Oui, j'en ai envie, c'est sûr. Mais, je serais complètement dépassé et il faudrait que j'étudie beaucoup. Je ne saurais pas par où commencer, mais je saurais ce que je veux ou ne veux pas. Je pense que je serais un directeur d'acteur vraiment super et que j'obtiendrais de bonnes performances. 

     

    Note de la traductrice :

    * "Pennywise" ("Grippe-Sou" en français) personnage du roman "It" ("Ça" en français) de Stephen King, déjà adapté à l'écran: https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%87a_(film,_2017)

    P.S.: Nous n'avons pas traduit les questions/réponses auxquelles Richard avait déjà répondu dans d'autres interviews concernant 'Berlin Station' et dont nous avons fait les traductions.

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  • Traduction de l'interview de Richard Armitage et Michelle Forbes par LRM

    13 octobre 2016

     

    Article original à lire ici

    Traduction par Jolie pensée

     

     

    A ce stade, il est évident que les histoires qu'on nous raconte à la télé ont commencé à être sur un pied d'égalité voire à surpasser les films au cinéma et ce week-end, EPIX Network entre dans la danse avec les deux premières séries originales EPIX, dont 'Berlin Station', un thriller d'espionnage avec un casting de stars. On y retrouve Richard Armitage (Le Hobbit) dans le rôle de Daniel Miller, un agent de la CIA appelé à travailler sous couverture dans le bureau de Berlin et chargé de trouver d'où partent les fuites lancées par une informateur connu sous le nom de "Thomas Shaw", avec son ami et collègue de longue date, Hector DeJean (Rhys Ifans). Ils travaillent avec le chef du bureau de la CIA à Berlin Steven Frost (Richard Jenkins) et son administratrice Valerie Edwards jouée par Michelle Forbes (The Killing, True Blood). LRM a rencontré Richard Armitage et Michelle Forbes alors qu'ils faisaient la promotion de la série à New-York.

     

    LRM: Votre accent américain dans la série est super !

    RA: Oh merci ! J'étais beaucoup avec les gars de l'équipe. Ils ne s'en rendaient pas compte mais je les étudiais minutieusement.

     

    LRM: Ça m'a vraiment impressionné. Je pense que si le gens ne connaissaient pas votre carrière théâtrale en Angleterre, ils pourraient se dire que vous êtes américain.

    RA: C'est toujours compliqué et vous vous dites "Oh Mon Dieu, vais-je le perdre ?". Mais en fait, j'ai gardé cette façon de parler, n'est-ce pas ?

    MF: Oui, c'est vrai

    RA: Même quand on sortait dîner le soir, je ne pouvais pas le laisser tomber.

    MF: Oui, tu étais vraiment... pas de l'horrible manière dont un acteur peut le jouer... C'est devenu une partie de toi.

     

    LRM: De nos jours il y a un très intéressant changement de cap avec les acteurs, parce qu'avant ils faisaient de la télé quand ils ne trouvaient pas de rôles au cinéma, mais c'était presqu'en dernier recours, mais maintenant...

    RA: Maintenant, c'est le contraire

     

    LRM: Pour cela, il y a Eric Roth qui écrit et dirige, et il y a un incroyable casting.

    RA: Dieu merci !


    LRM: Qu'est-ce qui vous a poussé à partir dans cette direction ?

    RA: Je recherchais une série télé car il y a de superbes histoires et des indépendants super, et vous pouvez raconter des histoires incroyables, raconter l'histoire d'un personnage pendant 10 épisodes voire plus, trouver le développement d'un personnage était vraiment attrayant. Ce qui m'attirait, aussi, c'était de jouer avec des acteurs de premier ordre. Oui, je cherchais quelque chose de politique, actuel, pertinent et excitant. Il fallait qu'il y ait tout ça et il fallait qu'il y ait du peps. J'ai trouvé cela dans le script. C'est le genre que j'aime.

     

    LRM: J'ai juste vu les deux premiers épisodes, mais étiez-vous à Berlin tout le temps du tournage ?

    RA: Nous sommes restés cinq mois à Berlin et nous avons fait quelques shooting aux Canaris, qui ressemblent beaucoup à Panama, on le verra dans les épisodes 9 et 10.

     

    LRM: La série est vraiment d'actualité car il y est question de personnes qui alertent l'opinion, du moins en surface, et il y a quelque chose entre 'Snowden' * et Julien Assange **. Pouvez-vous nous parler de cet aspect de la série sans nous dévoiler la saison.

    RA: Oui l'histoire commence par une information sur l'identification d'une fuite et cette fuite s'appelle Thomas Shaw. Il étale au grand jour les secrets de la CIA, donc tout le monde est potentiellement impliqué et nous avons tous des secrets à cacher. Daniel est envoyé pour découvrir qui diffuse les informations et s'il y a possibilité de les endiguer et bien sûr tout le monde se referme pour garder ses secrets.

     

    LRM: Je parlais du casting tout à l'heure et c'est vraiment une super équipe qui inclut Richard Jenkins et Rhys Ifans qui a un rôle totalement différent de ses autres rôles. Comment est-ce de travailler avec un tel casting sur une telle série ?

    RA: On est arrivé à peu près ensemble à différentes étapes. Quand je suis arrivé, Richard Jenkins et Rhys étaient déjà engagés. Et toi, tu étais sur le point d'y être, c'est cela ?

    MF: Je crois que tu es arrivé juste après moi.

    RA: Oui, on signe sans problème quand on sait avec qui on va travailler, des gens vraiment bien, des gens qui vont vous faire évoluer. Les moments mémorables sont ceux où j'ai travaillé avec Rhys parce que les deux personnages sont à l'opposé l'un de l'autre et sont motivés par quelque chose qui s'est passé entre eux dans le passé. C'est comme une relation sérieuse mais dangereuse et Rhys est un comédien né et un clown, une personne à deux facettes. Il arrive à faire passer ça à travers son personnage, tu ne trouves pas ?

    MF: Carrément ! J'aime cette relation entre vous. Vous vous renforcez mutuellement.

    RA: Merci

     

    LRM: C'était la première fois que vous travailliez ensemble ?

    RA: Oui oui, je me suis éclaté aussi avec Valérie et Robert.

    MF: Oui, ils sont très drôles.

     

    LRM: J'imagine que le tournage du 'Hobbit' était une longue implication. Ça vous a pris combien de temps pour tourner les 10 épisodes de la saison 1 ?

    RA: Combien de temps ? Aux alentours de...

    MF: Cinq mois. Non cinq mois et quelques, parce que toi et moi sommes arrivés trois semaines avant et je suis restée trois semaines après, ce que je n'avais jamais fait avant.

    RA: Juste pour être à Berlin et traîner dans cette super ville.

    MF: Pour travailler les dialogues allemands.

    RA: Pour faire le travail préparatoire, oui. C'était comme travailler sur cinq films parce que ce sont 5 épisodes de 2 heures, et c'est vraiment deux heures sans coupures publicitaires. Que sont 57 minutes incluant les mentions de crédits ? Et chaque réalisateur étaient des réalisateurs de cinéma, donc c'était vraiment excitant. Chaque réalisateur avait 2 épisodes chacun et bien sûr la ville changeait pendant ce temps. Nous sommes arrivés au moment des fêtes et c'était super agréable et puis les températures sont beaucoup descendues. Je pense que Hagen (Bogdanski, le directeur de la photographie) a suivi l'évolution de la ville. Les températures ont commencé à remonter vers la fin. C'était vraiment intéressant.

     

    LRM: Comment c'était de travailler avec différents réalisateurs sur une série comme celle-ci ? Quand vous regardez un épisode, ça a l'air d'un film donc j'imagine que si vous regardez les 10 épisodes d'un
    coup, ça ressemble à un très long film, mais vous changez de réalisateur...

    RA: On change de réalisateur, mais le directeur de la photographie reste, donc on garde l'ambiance... Je pense que quand chaque réalisateur arrive, il veut laisser son empreinte mais en même temps la ligne directrice de la série reste là. Je pense que Hagen a fait quelque chose de super. Je pense aux éclairages et à la manière dont il a filmé cette ville. Il connaît cette ville, il y habite, alors...

    MF: Il connaît la ville comme sa poche et c'est un photographe talentueux.

    RA: Je pense aussi à l'équipe allemande, à chacun d'eux. L'habilleur, l'endroit... Bien sûr, Marco Bittner Rosser, dont on n'a jamais vraiment parlé, le chef décorateur, son coup d'oeil, son travail, le détail, les lieux qu'il a trouvés. Vous entrez dans tous ces lieux et vous faites "oh" parce que c'est si authentique, extraordinaire et tellement captivant.

    MF: ... Et Michael Sheiler, la colonne vertébrale allemande de la série.

     

    LRM: Donc on a 10 épisodes qui vont sortir, mais est-ce que ça a été fait de telle manière qu'il y ait une suite? Ou est-ce que l'histoire se termine là ?

    RA: Vous savez quoi ? Je ne sais pas. On a tourné deux fins, donc personne ne connaît vraiment la fin parce que je n'ai pas vu la fin de l'épisode 10. Donc, on ne sait pas ce qui va se passer...

    MF: Mouais-ouais, mais vous savez l'horizon est sans fin...

    RA: Oui.

     

    LRM: Espérons que les gens l'aiment assez pour qu'à la fin il soit décidé d'écrire "A suivre ..."

    MF: Oui, exactement.

    RA: Ca me plaît. J'aime les fins qui laissent entrevoir une suite.

     

     Notes de la traductrice:

    * Snowden (en français 'Nous sommes tous sur écoute') est un film d'Oliver Stone datant de 2016. Ce biopic raconte l'histoire d'Edward Snowden, informaticien, administrateur systèmes chez Booz Allen Hamilton (jusqu'au 10 juin 2013). Il a révélé l'existence des programmes de surveillance électronique de citoyens (PRISM, XKeyscore), d'entreprises et d'États par les agences de renseignements américaines (NSA, FBI), britanniques (GCHQ), canadiennes (CSEC), australiennes (DSD) et néo-zélandaises (GCSB). Source: allocine

    **  Julian Paul Assange, né le 3 juillet 1971 à Townsville, est un informaticien et cybermilitant australien. Il est surtout connu en tant que fondateur, rédacteur en chef et porte-parole de WikiLeaks. Craignant une extradition aux États-Unis où il fait l'objet de poursuites judiciaires et toujours sous le coup d'un mandat d'arrêt international lancé par la Suède, il vit réfugié à l’ambassade d’Équateur à Londres depuis juin 2012. Source : wikipedia

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  • Traduction du message de Noël que Richard a posté sur son facebook

    https://www.facebook.com/RichardCArmitage/posts/298316477236425 

     

     

    - Voeux 2016

     

    Quelle année a été 2016 ! Nous avons perdu tant de personnes : Bowie, Cohen, Prince, Fidel Castro, Shimon Peres, Nancy Regan, Tom Hayden, Muhammad Ali, Gary Marshall, Edward Albee, Peter Schaffer, Gene Wilder, Alan Rickman.

    (En fait, j'ai commencé avec un seul nom, mais ensuite je me suis souvenu des autres). Il y a eu le Brexit, et Trump est devenu le président élu des États-Unis. Les tremblements de terre grondent autour de 'L'anneau de Feu'. Oui il y a un changement littéral et symbolique qui intervient dans notre monde, notre monde social et matériel.

    J'ai commencé cette année à filmer à Berlin, la deuxième moitié de notre série "Berlin Station" dont la diffusion vient de s'achever et j'y ai visité un centre de réfugiés à Spandau. C'était une expérience qui vous donne une leçon d'humilité. J'ai vu comment, au-delà des nouvelles qui tournent en boucle, des familles dans le besoin ont été aidées et hébergées par des "familles" allemandes. Des gens simples, des volontaires, mettent leur peur de côté et mettent la dose pour aider leur semblables dans le besoin.

    Ce qui s'est passé à Alep est au-delà de la compréhension, un génocide d'une ampleur qui n'a pas été vue depuis le massacre de Shrebrenica durant la guerre en Bosnie.

    Nos dirigeants ne semblent plus accorder d'importance à la vérité, la rhétorique conçue simplement pour "avoir un gagnant" à tout prix est la nouvelle norme, même si cela signifie diviser les nations, monter les voisins les uns contre les autres, par pays, par état/comté, même avec la personne d'à côté.

    Cela n'a pas été une grande année en termes d'honneur et d'élégance, ce fut une année de vanité et de déconvenue. Comprenez-moi bien, il y a eu des"Gagnants" (et je respecte et félicite ceux qui ont fait ces choix) mais je crois qu'il y aura un prix à payer que nous ignorons encore.

    Sur un plan personnel, j'ai rencontré un groupe de personnes à New York, travaillant au Roundabout Theatre Company sur la pièce de Mike Bartlett "Love love love" mise en scène par Michael Mayer. C'était un 'diamant brut'. Ca a débuté avec mon anniversaire pendant une vague de chaleur et ça s'est terminé avec les chutes de neige alors que nous approchons de la fin de l'année. C'était stimulant à tout point de vue, parce que nos publics sont venus et ont entendu une histoire parlant de gens, de parents, de génération et de la société qui leur vient en aide.

    Nous sommes très chanceux de vivre dans une société qui nous soutient, même si nous avons l'impression qu'elle a échoué, nous ne devons pas revoir à la baisse nos attentes, mais nous devons prendre des mesures et faire face à la réalité de millions de personnes déplacées pour qui la société n'a pas seulement échoué mais qui leur a infligé un génocide.

    Alors que nous nous retrouvons avec nos familles, dans nos foyers chauds, avec de la nourriture sur la table, je ne peux rien faire à part demander que nous disions merci. C'est ce que j'ai l'intention de faire.

    Je suis très privilégié, j'ai du succès et je vis en sécurité. J'ai de la chance, je ne sais pas vraiment comment demander ça mais je vais demander quelque chose que je veux pour moi en 2017. Je ne veux plus être effrayé. Je veux vivre sans peur. Pour ne pas avoir peur de mon voisin, pour m'ouvrir à mes collègues. Qu'avons-nous d'autre hormis la possibilité de faire cela, et oui c'est facile pour moi de dire ça, dans mon nid douillé, mais il y a une histoire de peur là-dehors, à laquelle nous devons résister, ou alors accepter l'isolement et la division.

    Un ami (qui restera anonyme) a récemment souffert d'une perte douloureuse et dévastatrice, mais la famille, les proches et les amis se sont soutenus et ont montré le genre de courage qui rend humble.

    Alors, célébrons ce que nous avons. Soyons reconnaissants pour notre humanité et notre aptitude à l'empathie et à aider ceux qui en ont besoin. Il n'est pas nécessaire que ce soit de l'argent, ce peut être votre temps, ça peut littéralement être une main tendue.

     

    Voici un lien vers mes pages Just Giving (ndt: ses oeuvres de charité).

    Joyeux Noël à tout le monde.

     

    https://www.justgiving.com/user/18578864 

     

    (N.B. Castro a également été nommé ici sans peur. Ce n'est pas une approbation, juste un nom qui est marquant.... Soupir. )

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