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Je suis une larme
Je ne suis qu'une larme dans ton œil
Je sais que dans ton cœur, il y a le bonheur tel que tu le veux
Au bord de ta paupière, j'erre, ne ferme pas les yeux
Tu sais que si je viens mouiller ton chagrin, j'en emporte un peu
Au fil de la rivière claire de tes yeuxTu sais, j'ai eu du mal à percer le voile tissé par le temps
Pour vivre une seconde, ronde puis couler doucement
Un peu comme une étoile et sa traînée pâle trace vers ton cou
Le lit d'une rivière claire sur ta joue
S'il est des mots qui meurent d'avoir eu trop peur d'être murmurés
D'autres se font entendre, tendres sans être prononcés
Et mille et une nuits n'auraient pas suffi pour en dire autant
Que l'eau de la rivière claire, en un instant.Chanson d'Yves Duteil, photos RichardArmitagenet.com (retouchées)
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Au cours de sa carrière, Richard Armitage a joué plusieurs rôles qui ont en commun le même prénom : "John"
Mais on s'emmèle un peu les pinceaux quand on parle d'un de ses personnages.
Par exemple : "Ahhhhhhhhhhh, John... Soupirs...".
OK, "John", mais lequel ??
John Standring dans Sparkhouse
John Thornton dans Nord & Sud
et peut-être aussi Lucas North dans MI5, tant qu'on y est !...
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Une petite fantaisie autour de Richard Armitage et la chanson de Francis Cabrel !
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Leilani, membre du Forum Behind Blue Eyes , a eu la gentillesse de partager sa traduction des Q&A PopCorn Taxi du 1er Mai 2013 à Sydney. Sa traduction est basée à la fois sur le témoignage déposé sur Theonering.net et sur la vidéo déposée sur Youtube par PopCorn Taxi
Photos Richard Armitage France
Chris Murray: Bonsoir! Dois-je vous demander si vous allez bien ? Hum, he n’ai jamais été à une vente de sous-vêtements au David Jones mais je suppose que cela doit être la même chose. Mesdames et Messieurs, mon nom est Chris Murray et je suis le directeur créatif de Popcorn Taxi. C’est un grand plaisir pour moi, et un énorme privilège, de vous recevoir ce soir pour voir sur grand écran Le Hobbit. Mais je sais que ce n’est pas seulement pour ça que vous êtes là… Richard Armitage sera assis sur ce siège Mesdames et Messieurs.
Applaudissements chaleureux
Chris Murray : Oui vous aurez la chance de lui poser des questions. J’ai la chance de me rouler en petite boule et de rouler d’avant en arrière dans le coin. (sans doute référence au billard)
Puis Chris a fixé quelques règles concernant les peluches et les portraits, ne pas venir n’importe où près de la scène mais il a mentionné que les questions seraient les bienvenues de la part du public.
Ensuite, la première surprise de la soirée a été annoncée….Chris Murray: Nous célébrons un film fantastique, et ce film est sorti en Blu-Ray et en DVD aujourd’hui. Oui, vous devez l’acheter. Warner Bros va m’aimer ! Mais, ce qui n’est pas sur ce Blu-Ray et ce qui n’est pas sur ce DVD, c’est ce qui va se passer maintenant. Nous avons 12 minutes de coulisses de tournage que vous ne verrez nulle part ailleurs. Après cela, vous rencontrerez Monsieur Richard Armitage.
La liesse du public était incroyable. Puis le silence. Les lumières s’éteignent et l’immense écran s’illumine…et puis il y a Peter…
Peter Jackson: " Vous voulez que Le Hobbit soit une expérience visuelle qui aille bien au-delà du Seigneur des Anneaux."
Et ce bourdonnant chant familier de nains, parlant de pins et de montagnes froides, résonne à travers le théâtre – tous les yeux étaient rivés sur l’écran – c’étaient plus de douze minutes de magie. Le film retrace les courses et les personnages que nous voyons dans « Un voyage inattendu » - avec des extraits de commentaires des acteurs et membres de l’équipe. Cela donne une brève explication de l’histoire et met en évidence certaines des valeurs de production ainsi que les costumes.
Sans aucun ordre particulier, voici quelques uns des créateurs et acteurs et ce qu’ils avaient à dire…
Peter Jackson: " Lorsque nous avons fait le Seigneur des Anneaux, j’étais absolument sûr que c’était une expérience unique dans une vie. Je n’ai jamais réalisé que 10 ans plus tard j’allais le refaire à nouveau, et actuellement nous avons tourné 266 jours du Hobbit ce qui est exactement le même nombre de jours que nous avons tourné sur le Seigneur des Anneaux, donc j’ai déjà eu une expérience unique dans ma vie, deux fois ! Pas une troisième fois, il n’y aura pas de troisième fois... 10 ans auparavant, c’était Ian jouant le personnage de Gandalf, et personne n’avait vu les films, et maintenant c’est une icône. C’est Gandalf... Le même talent créatif, 20 ou 30 des personnes les plus âgées ont été des vétérans du Seigneur des Anneaux... La chose la plus incroyable au sujet de Martin, c’est qu’il est toujours en train d’explorer, d’expérimenter, il essaye toujours de trouver où est le véritable Bilbo... L’une des choses les plus effrayantes dans le fait d’adapter Le Hobbit, c’est qu’il y a 13 nains, et différencier ces personnages était important."
Philippa Boyens : " Je me souviens le jour où j’ai su que nous retournions en Terre du Milieu. Je suis allée dans la salle des costumes et là il y avait Gandalf. Et j’ai soudain pensé… nous sommes de retour... A la fin Pete est tombé amoureux de chacun et de tous les personnages. Et d’une certaine manière, de même qu’il y a un nain en Peter, je pense qu’il y a un peu de Peter dans tous ces nains."
John Howe: " J’imagine que Peter a du faire pour les nains ce qu’il a fait pour les elfes, parce qu’il leur a donné plus de densité, plus d’histoire."
Martin Freeman (parlant de son personnage Bilbo) : " Nous retrouvons Bilbo comme le livre le fait, dans une maison solitaire…certaines choses m’ont frappé chez lui suggérant une certaine timidité et beaucoup de vie…"
Elijah Wood : " Vous allez être entraîné dans une chevauchée fantastique... Avoir une chance de revenir, une perruque sur la tête et les pieds … c’est comme si j’étais monté dans une machine à remonter le temps. Et j’ai la chance de rencontrer tous ces autres acteurs qui sont venus de loin, pour le véritable grand voyage, et de voir en eux un peu de ce que nous avons ressenti quand nous avons commencé... Une graine est plantée pour qu’éventuellement vienne le temps où nous rencontrons le Seigneur des Anneaux."
Christopher Lee : " La Terre du Milieu semble commencer à gronder et s’effondrer... Le Conseil Blanc, ils représentent un énorme pouvoir. Il y a de la suspicion sur eux, et il y a ce pouvoir maléfique qui se construit, qui se renforce de plus en plus."
Cate Blanchett (sur Gandalf dans le film) : " Ce qui fait de Gandalf, le plus merveilleux des héros, c’est le courage contre l’opinion populaire. Il est prêt à aller dans les ténèbres où personne n’est préparé à aller."
Hugo Weaving : " Gandalf, Elrond, Galadriel, Saruman, ils jouent un rôle dans l’élimination de ces forces du paysage politique."
Ian McKellen, sur son personnage de Gandalf au regard des Appendices (du Seigneur des Anneaux): " Gandalf dans le Hobbit, n’est pas là, et il est ailleurs en train de régler d’autres affaires et peu importe ce que c’est, cela n’est pas révélé dans le roman. Dans les films nous verrons ce que Gandalf a fait jusque là... C’est de la magie. De la pure magie. Et vous y croirez. "
Nous entendons à nouveau le chant des nains et le film se termine avec un public acclamant et applaudissant une fois de plus. Il est temps pour Richard Armitage de monter sur scène.
Oscar Hillerstrom : C’est un honneur et un privilège d’être ici avec vous Mesdames et Messieurs. Je pense que la plupart d’entre vous ignore que Richard Armitage s’est littéralement enfui pour rejoindre un cirque lorsqu’il était un jeune homme. Il a ensuite continué une carrière que beaucoup aurait été heureux d’avoir. Nous l’avons vu dans Nord et Sud, MI-5 et bien sûr en tant que Guy de Gisborne dans Robin des Bois (applaudissements et acclamations). Certains d’entre vous ont peut-être vu l’un de ces shows, je ne sais pas (rires)… Mais c’est le moment où il a rencontré certains sympathisants néo-zélandais à Londres – qui ont changé sa vie et qui ont changé nos vies – parce que c’est une collaboration féconde d’acteur, de réalisateur et une soirée qui a donné vie à Thorin Oakenshield. Et maintenant Mesdames et Messieurs, j’aimerais que vous rencontriez l’acteur qui a fait tout ça. Applaudissez Monsieur Richard Armitage.
Richard monte sur la scène sous un tonnerre d’applaudissements assourdissants, l’air détendu et heureux, il a salué et fait signe à l’auditoire, et dit bonjour à quelques fans qu’il a reconnu et qui étaient dans un studio de télévision un peu plus tôt. Plusieurs questions de fans ont été envoyées par la Richard Armitage Army et Oscar allait poser ces questions à Richard au cours de l’interview.
Richard s’assoit dans son fauteuil en face d’Oscar et ils commencent à parler…Oscar : Vous avez apporté de vous-même à Thorin Oakenshield. Il y a tellement de facettes à ce rôle, mais en même temps, c’est un personnage inoubliable dans l’esprit du public. Que signifie, en fait, de jouer Thorin Oakenshield pour vous, en tant que personne, et en tant qu’acteur ?
Richard : Je pense que c’est une question très intéressante, parce que je n’ai pas encore quitté Thorin Oakenshield. Ainsi, il est toujours un peu avec moi, mais je crois que la chose que j’ai découvert sur moi-même en créant ce rôle, c’était de prendre conscience du commandement par l'exemple - parce que je ne suis pas vraiment un leader en tant que personne - et j’ai trouvé en lui une noblesse dans le fait de diriger par l’exemple et pas nécessairement en paroles. Donc vraiment, c’est la plus grande chose que j’ai appris.
Oscar : Donc si vous êtes en difficulté… ramassez un bout de bois et frappez quelqu’un…
Richard : Oui
Rires du public
Oscar : Mot d'ordre !
L’une des choses les plus intéressantes à propos de ce personnage en particulier, c’est le lourd maquillage avec lequel vous devez travailler. Avez-vous été surpris et choqué, en voyant à quel point vous avez l’air différent à l’écran et peut-on dire qu’il s’agit d’un processus similaire à un jeu de masque par lequel vous essayez de transmettre des émotions à travers ce maquillage et cette barbe géante ?Richard : Quand j’ai rencontré Peter… En fait, avant de rencontrer Peter, vous avez l’anatomie du personnage qui dit « il requiert de porter quelques prothèses » alors j’ai su qu’il y aurait quelque chose comme porter des oreilles ou quelque chose comme ça. Mais c’était vaste et la version initiale de Thorin était plus importante que celle que vous voyez là. Ils ont travaillé avec mon propre visage pour essayer de faire en sorte que cela n’ait pas l’air trop dramatique – ce qui a été un lent processus – cela a changé tout au long du tournage.
J’ai travaillé le jeu de masque à l’école d’art dramatique, aussi cela m’a été utile pour regarder mon visage et essayer de le faire bouger devant le miroir et j’ai passé beaucoup de temps à faire ça. J’ai aussi travaillé avec Tammy Lane, ma prothésiste artistique, pour essayer de faire en sorte que le clignotement des yeux ne soit pas trop difficile et que je puisse bouger mes sourcils. Les yeux bougent de manière si sensible que je ne voulais pas que cela empêche quoi que ce soit, parce que je pensais que la clé pour voir à l’intérieur du cœur de Thorin était à travers ses yeux, et j’étais nerveux à l’idée d’avoir tout cela sur son visage. Mais je pense que cela a bien marché et quand j’ai enlevé la prothèse, mon visage était beaucoup plus animé qu’il ne l’est normalement, mais c’était parce que les muscles avaient été exercés un petit peu plus.Oscar : Je pense que pour beaucoup de gens, le monde du Hobbit est remplit d’aventures et de magie, et la première question est : que pensez-vous qu’il reste pour le public d’aujourd’hui, en opposition au public contemporain de l’époque de Tolkien, qui aurait pu voir Le Hobbit comme une métaphore directe de la Première guerre mondiale ?
Richard : Oui c’est quelque chose que j’ai découvert lorsque je faisais des recherches sur le Hobbit parce que j’ai dû lire la biographie de Tolkien et je pense qu’il parle beaucoup de ses expériences de la Première guerre mondiale. La perte de son poste d’enseignant, je pense, lui a fait prendre conscience de ce sur quoi il était en train d’écrire. La montée du mal en Europe était très présente dans sa tête lorsqu’il a écrit le livre. Je pense que le public de l’époque aurait compris cela plus étroitement, mais en même temps, nous vivons dans une époque où nos enfants, nos amis vont partout dans le monde pour livrer des batailles. Et particulièrement avec les nains, l’idée d’un peuple exilé retournant chez lui, essayant de trouver sa patrie… Ce que je veux dire, c’est que c’est une histoire qui perdure à travers le temps. Donc toutes ces choses résonnent en vous, elles vous donnent des idées, mais en même temps nous faisions un film fantastique qui vise essentiellement les jeunes adultes, donc nous avons juste gardé à l’esprit de ne pas être trop insistants ou politique à ce sujet.
Oscar : C’est la chose la plus intéressante, parce que finalement ces films sont par nature plaisants, et je veux vous questionner sur ce plaisir, parce que 266 jours de dur travail sous un maquillage lourd, dans de lourdes tenues de combat, et bien sûr en manipulant Orcrist, semble être un travail très difficile mais en même temps ce doit être aussi énormément amusant. A quel point Orcrist est-elle lourde à manœuvrer au dessus de votre tête ? Est-ce juste un morceau de bois de balsa ou un beau travail de WETA ?
Richard : Je dois dire que le plus marrant était hors du plateau de tournage. Le premier jour je portais tout le costume, le maquillage et tout, c’était si chaud et lourd, comme vous l’avez probablement entendu dire des autres acteurs pleurnichant sur ce film ! Mais j’ai pris consciemment une décision : que je ne voulais pas que cela inhibe ce que j’étais en train de faire, et je savais que c’était en me concentrant vraiment sur le personnage que je pouvais essayer d’avoir du plaisir avec Thorin. Il n’est pas un « gros sac de rire » – je dois être honnête. C’était un défi de trouver un seul instant ou le faire sourire et évidemment plus l’histoire avance et moins il y a de ces moments. Mais, en ce qui me concerne, j’ai du plaisir quand je suis testé et quand je suis poussé, et cela a été un test d’endurance du début à la fin. Et si cela n’avait pas été pour mes amis les nains et cette rencontre de deux cultures, je n’aurais vraiment pas eu autant de plaisir. Mais nous avions un tel casting, et j’ai hâte de les revoir.
Oscar : Bien que vous ayez tourné une grande partie de la trilogie, il reste encore quelques prises de vue à faire. J’en ai été vraiment très surpris !
Richard : Oui, à la fin mai nous y retournons et nous avons 10 semaines supplémentaires de tournage. Nous n’avons pas tourné une seule scène de la Bataille des Cinq Armées. Actuellement, je pense que cela devrait être la Bataille des six armées…
Oscar: Alerte spoiler !
Rires du public
Richard : Oui, nous avons à faire ceci. Ils auraient monté le deuxième film et le troisième film et décidé qu’ils avaient besoin de nouveau matériel, c’est pour cela que nous retournons filmer. 10 semaines de tournage c’est assez, effectivement, pour tourner deux petits films indépendants. Alors vous pouvez imaginer l’ampleur de ce que nous avons à faire. J’ai commencé à m’entraîner à nouveau à la fin du mois de janvier aussi je peux faire tournoyer cette lourde épée comme nous le disions tout à l’heure. Mais on m’a offert une réplique de l’épée à la fin de l’année dernière, alors je pouvais m’entraîner avec celle-ci. J’étais prêt à la prendre à la gym avec moi !
Rires du public
Oscar : Vous ne l’avez pas apporté avec vous, si ?
Richard : Je ne l’ai pas apporté avec moi. Je n’aurais sûrement jamais passé la sécurité avec.
Oscar : J’aurais aimé vous voir passer la douane avec ça. « Eh mais je suis un acteur ! »... Cela les aurait certainement pris par surprise !
Vous parlez de s’amuser sur le plateau et peut-être vais-je glisser sur quelques unes des histoires que vous n’avez pas évoquées précédemment. Peut-être celle où le réalisateur a été mis dans une situation très embarrassante ?Richard : Notre réalisateur s’est mis lui-même dans une mauvaise situation. Il ne voudrait pas que je dise cela ! Vous savez à la fin du premier film quand vous voyez Thorin sur l’arbre et qu’il est sur le point d’attaquer Azog, je ne savais pas vraiment comme cela était filmé. Et j’étais en train d’essayer de courir sur le tronc d’arbre, chaussé de ces imposantes bottes de nain et bien sûr je ne descendais pas assez vite, alors Pete est monté sur l’arbre et a dit « non, non c’est comme cela que tu dois le faire ». Il est descendu en courant si vite, que quand il est arrivé en bas, son pantalon était tombé. Il a perdu son pantalon devant toute l’équipe et ils l’ont filmé. Quelque part, il existe une vidéo de Pete avec son pantalon autour des chevilles.
Oscar : Monsieur Peter Jackson, Mesdames et Messieurs, n’est pas la première personne à perdre son pantalon sur le plateau du Hobbit. Je vais vous poser une question de fan sur le livre illustré des nains 2012…
Richard : C’était mon idée. Ne laissez pas Graham McTavish vous dire quelque chose de différent. C’était mon idée ! C’était le 50ème anniversaire de Pete et nous avons décidé de créer un calendrier de nains nus. Mais bien sûr, vous savez à quoi ressemble un nain nu – nous sommes chargés avec du rembourrage. C’était la blague. En gros, chaque nain était un mois différent, dans des positions très compromettantes, dans leurs gros costumes, ou leurs tenues de colosses, ou quelque soit le nom que vous leur donniez. Mais il n’y a qu’un seul exemplaire que Peter détient. Graham voulait en faire plus mais j‘ai dis absolument pas ! Il n’y qu’une copie et il n’y en aura toujours qu’une.
Oscar : Alors pour vous bien sûr en tant que Thorin Oakenshield, vous aviez un morceau de chêne placé stratégiquement ou… ?
Richard : Ce qui s’est passé dans le calendrier, reste dans le calendrier.
Oscar: Eh bien nous avons le temps pour Monsieur DECEMBRE !
Je vais vous poser une question de plus. Je pense que nous devons parler du chant. Parce que la première chose qui tranche avec les films de héros classique, c’était le premier trailer avec les nains qui chantent, et je pense que c’est un choix audacieux. Mais je voulais savoir, de votre point de vue – vous qui étiez un homme de chant et de danse avant que vous n’en veniez au côté plus sérieux du drame – comment était-ce de chanter à huis clos (façon de parler) avec les autres nains ?Richard : J’ai joué dans une production du Hobbit quand j’avais 13 ans, qui était vraiment une comédie musicale. Ainsi, je savais que Tolkien avait écrit des tas de chansons, j’étais très excité qu’ils intègrent cette chanson. Fran Walsh a écrit le thème. Fran est l’associée de Peter et sa partenaire d’écriture, et elle a écrit la chanson. Aussi j’étais honoré d’avoir été invité à chanter la première ligne de cette chanson. Je ne voulais pas qu’il ait l’air d’un chanteur, alors j’ai écouté beaucoup de musiques d’églises russes, j’ai écouté un chant masculin gallois, et j’ai travaillé avec un pianiste, et nous avons lentement pris le son vers le bas, et plus bas, jusqu’au point où cela ressemble à ce que Tolkien décrit comme le son de gorge profonde du chant des nains.
Puis nous sommes allés en studio et nous avons enregistré un certain nombre de fois. Je voulais continuer à l’enregistrer jusqu’à la fin des temps parce que je n’étais pas satisfait de ça. Mais, oui, je pense qu’à un moment, ils n’ont pas su à quoi la chanson allait ressembler et puis bien sûr avec tous les hommes, et les garçons, les autres nains, le mélange des sons était si beau, ils ont décidé de l’utiliser dans le trailer.Oscar : Maintenant mesdames et messieurs, c’est votre tour… Alors nous allons commencer par ici.
Question du public : Ils ont fait un excellent travail qui rend les chevaux semblables à des poneys Dartmoor. Comment était-ce de travailler avec les chevaux ? Ils semblent beaucoup moins grincheux que les vrais poneys !
Richard : J’aimais mon cheval, mon cheval s’appelait Sharmon. Elle et moi sommes devenus très proches. J’avais l’habitude de monter à cheval avec Jed Brophy (Nori) les week-ends. Quand nous étions en extérieur nous avions l’habitude de rendre visite aux chevaux et de les sortir. Tolkien décrit les nains comme n’aimant pas les chevaux, ils ne montent pas très bien. Je suis un peu ennuyé à ce propos, parce que, bien sûr, j’étais complètement amoureux de mon cheval. Et oui, ils avaient des costumes poilus que Sharmon n’aimait pas. Elle avait l’habitude de secouer ce manteau laineux pour l’enlever.
Question du public : Combien d’essais, vous et les autres nains, avez-vous fait pour le look final de vos personnages?
Richard : L’ensemble du processus de travail avec Peter et son équipe était collaboratif. A chaque étape mon opinion était prise en compte – pour la forme du corps, pour la forme du costume, la longueur du costume, la longueur des cheveux. Je me souviens avoir demandé plus de gris sur les tempes car je sentais que cela lui donnerait plus de maturité. Et je voulais cette peau de fourrure parce qu’à l’origine je concevais Thorin comme un bison et je voulais que le haut du corps soit massif. Dès que que je n’avais pas cette fourrure, je sentais vraiment qu’il me manquait une partie de lui. Alors bien que cela ait été chaud et lourd, ils auraient bien pu dire : « vous pouvez faire cette scène sans la peau si vous voulez » que j’aurais dit : « non, non, j’en ai besoin, j’aime ça, cela me fait sentir comme le personnage. »
Question du public : Avez-vous déjà enregistré une version complète de la chanson ‘Misty Mountain’, parce que c’est si court !
Richard Armitage : Vous êtes sur le point de voir le film. Et il est assez long. Si cette chanson avait été plus longue, je pense que les gens auraient été un peu impatients. Mais il y a un moment, à la fin, où j’étais prêt à chanter la chanson… Prêt ! Oui. Mais j’ai pensé que cela pouvait ne pas être approprié pour tous les personnages dans la scène. Mais c’était la version complète dans le film. Neil Finn a fait une version finale de la chanson qu’il a prolongée, écrite et mise au point, que j’adore. Mais j’espère qu’il y aura plus à chanter dans les films 2 et 3.
Question du public : Pouvez-vous nous parler de la façon dont étant enfant vous imaginiez Thorin, comparé au rôle que vous avez créé selon la vision de Peter.
Richard : Oui c’est très intéressant, parce que j’essayais d’écouter à la fois ces voix, parce que je me souviens très clairement d’avoir lu ce livre à 12 ans... et puis en tant qu’homme légèrement plus vieux que 12 ans ! En tant qu’enfant, je me focalisais beaucoup sur Bilbo et en tant qu’adulte je me suis concentré sur Thorin. Je l’avais vu probablement un peu plus vieux, mais c’était important qu’il soit un roi potentiel. Qu’il soit quelqu’un qui puisse retrouver son trône et diriger son peuple, et montrer ses prouesses sur le champ de bataille. Aussi je pense que nous avons pris position sur quelqu’un de plus âgé que je ne le suis, mais qui a encore la jeunesse pour être capable de manier cette épée et réellement combattre pour son peuple, ce qui était important.
Question du public : Il y a beaucoup de légendes urbaines sur le travail avec Christopher Lee. Comment a été votre expérience de travail avec lui ?
Richard : Je déteste vous décevoir mais je n’ai jamais rencontré Christopher Lee. Malheureusement. Je n’aime pas beaucoup dévoiler de secrets sur le tournage mais toutes les scènes de Christopher ont été tournée au Royaume-Uni parce qu’il est trop âgé pour voyager. Alors, je ne l’ai jamais rencontré, malheureusement.
Question du public : Si vous n’aviez pas été pris pour jouer Thorin, pour quel rôle auriez vous aimé être retenu ?
Richard : Humm, vous, dites-le moi ! En fait, un de mes personnages préférés dans le livre est Beorn, aussi, j’aurais aimé avoir pu tenter ma chance. Mais attendez de voir Mikael Persbrandt, c’est une incroyable performance, et il correspond vraiment à l’image que j’en avais quand j’étais enfant. Oui c’est l’un de mes personnages favoris.
Question du public : Qu’avez-vous ressenti en vous voyant dans le film ?
Richard: C’était très surprenant. Je pensais que je n’avais pas fait grand-chose dans le premier film. Je pensais que tout mon travail était dans les films 2 et 3. Alors quand j’ai vu le premier film j’’ai été surpris. Je n’avais pas réalisé ce que Peter était en train de faire. Je n’avais pas réalisé les prises qu’il avait choisies. Humm, j’ai été, bien sûr, vraiment content, parce ce que ce qu’il a fait de Thorin est assez impressionnant. C’est son travail principalement, pas le mien.
Question du public : Pouvez-vous nous dire comment Peter Jackson, en tant que réalisateur, fait-il pour obtenir la performance d’un acteur ?
Richard : Il a toujours été difficile d’obtenir de Peter qu’il s’assoie, avant que vous alliez sur le plateau, pour parler d’un personnage ou du processus ou de l’histoire. Il aime mener une conversation pendant que la caméra tourne, aussi tout cela ressemble à une expérience. Il aime ça, quand vous développez une idée et il vous accompagne. Cela vous prend un moment pour trouver cette voie ensemble. Mais une des choses qu’il fait, et que j’aime absolument, c’est qu’il va utiliser un autre acteur pour obtenir la performance de quelqu’un, ainsi il ne va pas nécessairement venir vers vous et dire « je veux cette réaction ». Il va prendre un acteur avec lequel vous allez travailler. J’ai un passage dans le film 3 – duquel je ne peux pas parler – avec Martin où j’étais au milieu d’une scène, et il a emmené Martin et je n’ai pas compris pourquoi il a fait ça. Et Martin est revenu et m’a joué quelque chose qui a entrainé une réponse extraordinaire de ma part et je ne savais pas qu’il avait fait ceci – et c’était la prise. C’est comme cela qu’il fait. Et il a fait la même chose avec moi. J’avais une scène avec Kili et il m’a pris à part et a dit « je veux que tu dises ça, je veux que tu fasses ça » et nous avons obtenu la réaction d’Aidan. C’est un côté tellement génial du travail, vous ne savez juste pas qu’il aura un effet sur vous.
Question du public : En tant qu’acteur, pouvez-vous me dire ce que vous avez appris de différent en faisant quelque chose d’aussi important que le Hobbit par rapport aux séries télé comme MI-5 ou Robin des Bois et que préférez-vous ?
Richard : L’essentiel vraiment c’est le temps. Quand vous avez un budget comme celui que nous avons pour le Hobbit, cela vous prend beaucoup de temps. Parce qu’à la télévision vous faites 3 ou 4 prises et vous poursuivez, il y a cette urgence à tourner. Je veux dire- ne vous méprenez pas- s’il y avait une urgence nous tournions, mais il y avait du temps pour expérimenter, c’est ce que je veux dire, en ce qui concerne la dernière question. Mais c’est aussi de travailler sur écran vert - ce que je n’avais jamais fait auparavant - j’étais nerveux pour ça. En fait cela enflamme votre imagination, et comme je viens du milieu du théâtre, il fallait faire appel à de vieilles choses que j’avais oublié – toutes les choses que vous avez à imaginer – j’ai vraiment aimé cet aspect.
Question du public : Quels sont les éléments de la personnalité de Thorin dont vous êtes le plus proche ? Avez-vous eu des expériences de vie qui vous ont aidé à façonner votre représentation de Thorin ?
Richard : Je suppose que la chose que j’aime vraiment en Thorin, c’est qu’il a des raisons d’avoir peur de ce qu’il va faire, il saute dans l’inconnu, il est engagé dans cette voie face à quelque chose qui est à la fois palpitant, il va devenir roi et va accumuler une énorme quantité de richesses, mais en même temps, dans cette montagne, il y a la chose la plus terrifiante qu’il ait jamais expérimenté dans sa vie - et il l’a déjà expérimenté - le dragon. Vraiment, j’ai assimilé ça avec un holocauste, ou à quelque chose d’approchant. Mais ce que je veux dire par utiliser une bombe sur Hiroshima, c’est l’extraordinaire dévastation que cela a causé. Donc il a connu ça. Je pense que c’est la chose qui m’a le plus fasciné. Il marche vers quelque chose qu’il veut mais qui, en même temps, lui répugne. C’est ce genre de dichotomie qui était le plus intéressant et je me sens comme ça dans ma propre carrière.
Question du public : De toutes les cascades que vous étiez légalement autorisé à faire, quelle était votre cascade favorite?
Richard : Ma cascade préférée est l’une de celles que je ne me savais pas capable de faire. Je regardais ma doublure la faire, il était absolument brillant et c’était cette scène où - c’était en fait une scène additionnelle que nous refaisions - quand nous sommes dans la montagne où les géants de pierre sont en train de se battre, et Bilbo tombe de la falaise et Thorin descend, puis tombe. Nous faisions ça avec des fils et ma doublure est venue vers moi et m’a dit « je pense que tu peux faire ça » et j’ai dis « ok, si tu penses que je peux le faire, je le ferais ». Alors, être tenu par un fil et faire quelque chose que vous avez évalué comme étant déjà difficile, c’est excitant. Mais vous savez j’aime faire le plus de cascades possible. Non parce que cela vous donne un sentiment d’héroïsme, mais cela vous fait vraiment ressentir que vous jouez le personnage, si vous faites tout ce que le personnage fait, c’est très satisfaisant.
Question du public : Qui de Thorin ou Dwalin gagnerait dans un combat de cage ? Et aussi, pouvez-vous envisager de venir à Melbourne pour une convention ?
Richard : Bien sûr je viendrais à Melbourne pour une convention. Quand vous posez la question sur le combat de cage, vous voulez dire Dwalin et Thorin dans une cage, ensemble…
Réponse du public: Dans un combat de cage, l’un contre l’autre, qui gagnerait… ?
Richard hausse des épaules, sourit …
Rires et applaudissements du public...
Question du public : Vous êtes un acteur style ‘Méthode’ et vous vous plongez dans vos personnages. Est-ce que cela était plus difficile ou plus facile, avec autant de maquillage, et en utilisant un écran vert ?
Richard : C’est assez essentiel en fait. Pal mal de l’inconfort du costume et des prothèses était allégé, juste en restant concentré sur le personnage. Mais aussi par la manière dont Peter travaille. Parfois, il vous appelle ne vous laissant qu’une demie-minute pour vous préparer et vous devez plonger directement dans quelque chose… Il était donc très difficile de me changer les idées et de trop calculer. Bien que Dwalin et moi ayons joué pas mal de fois au tennis de table dans les coulisses – mais à part ça… Mais j’étais dans le personnage, alors oui.
Question du public : Vous avez joué de nombreux personnages sombres et grincheux. J’aimerais que vous puissiez nous commenter votre expérience sur le fait d’être 'choisi pour un genre de rôle' et votre expérience en cette matière, spécialement aux Etats-Unis et en Angleterre et si vous attendez avec impatience le choix d’autres type de rôle dans le futur ?
Richard : C’est une très bonne question. Je suis toujours très nerveux quand je lis quelque chose que je sens être proche de moi-même, parce que je prévois que je ne vais pas y arriver. Parce que je pense que je suis meilleur en étant quelqu’un de vraiment très éloigné de moi-même. Mais bien sûr, je rêve de jouer le héros romantique et le personnage héroïque, je ne pense pas que mon visage convienne à cela. Je pense qu’il y a juste quelque chose…. de sombre et de malveillant à mon sujet...
Rires du public
Richard au public : Est-ce que vous approuvez ?
Oscar : Oui je pense que vous avez raison, vous avez l’air fondamentalement mauvais !
Richard : Mais oui !
Question du public : Nous savons tous que Peter est célèbre pour son approche high-tech. Aviez-vous espéré travailler avec une telle technologie high-tech ?
Richard : Vous savez, quand vous tournez cela, vous n’êtes pas vraiment conscient de toutes les différences technologiques entre les caméras, à part le fait, qu’avec le numérique vous pouvez faire ce que l’on appelle le « rollingreset», je pense que c’est quelque chose que Peter utilise lui-même, au moyen duquel vous n’avez pas besoin de couper la caméra, vous continuez, et vous poursuivez immédiatement, et pour un acteur c’est un véritable cadeau parce que vous n’avez pas le temps de penser à ça, ou de trop y penser, ou d’avoir un pense-bête, alors c’est très libérateur. La seule chose qui a été une lutte, et un peu un défi, était de bien jauger le degré (de difficulté). Pete a développé une technique appelée « slate motion control » où quelques acteurs sont dans une salle verte, d’autres sont sur le plateau de réglage, et les deux caméras sont coordonnées. Je pense que j’ai une scène dans le deuxième film – dont je ne suis pas autorisé de parler – sur laquelle il y avait 300 personnes sur le plateau, et j’étais seul dans une pièce verte avec 25 lignes de vision – petites croix sur le mur. Mais, là encore, vous essayez de trouver quelque chose dans votre imagination. Vous revenez sur le plateau principal, vous répétez encore, et vous gardez ce sentiment avec vous, et vous tournez le film. Alors oui c’est un défi.
Question du public : Etait-il difficile d’être à la hauteur du personnage de Thorin au regard du fait que Thorin a une histoire lourde, et un passé, en perdant son royaume entier et son père ?
Richard : C’était une des meilleures parties du personnage en fait, parce que Tolkien a écrit sur cette histoire dans les Appendices (du Seigneur des Anneaux) qu’on nous a permis d’utiliser comme référence pour Thorin. Je veux dire, j’aime écrire la biographie pour un personnage, alors j’ai utilisé tout cela, et j’ai aussi ajouté quelque chose moi-même que je pensais pouvoir m’aider, parce que je savais que nous allions faire un prologue. Alors, j’ai essayé d’imaginer ce qui s’était passé le jour où le dragon est venu, quand ce personnage a ouvert la porte de la Montagne et senti l’air. Cela lui rappelle ce qui lui est arrivé quand il était enfant, de toutes ces choses qui l’ont enflammé, qui l’ont fait avancer. Donc, c’était l’une des meilleures raisons de jouer ce rôle.
Question du public : Comment c’était de filmer la scène 88, la course poursuite ? Dean, Steven et Graham ont mentionné que c’était vraiment intense. Comment était-ce pour vous ?
Richard: Ils sont simplement faibles ! La scène 88 était une séquence de poursuite. C’était comme si nous avions couru sur l’ile entière du Nord au Sud ! Mais c’était tellement génial d’être en extérieur dans ces endroits incroyables. Des endroits que je n’avais jamais vu de ma vie, et que probablement je ne verrais plus. Mais je me souviens de chaque jour, cerclant mes chevilles avec du ruban parce que le sol était tellement inégal que vous pouviez vraiment vous tordre la cheville, et il est évident que vous ne pouvez pas avoir un Thorin boitant sur le devant de la scène alors… non c’était un défi.
Oscar : Maintenant Richard, évidemment le travail d’Andy Serkis a été novateur et il a obtenu de travailler avec Martin Freeman mais il y a un autre personnage, avec lequel, je peux imaginer, que vous n’auriez pas pensé travailler dans une situation de capture de mouvements… et c’est le personnage joué par Benedict Cumberbatch. Et la pensée m’est venu qu’il est possible que Peter Jackson ait voulu Smaug et vous-même dans la même pièce – et j’aimerais savoir si ça s’est passé ou si vous en avez parlé ?
Richard : C’est un vrai spoiler ! Je suis allé dans le studio de capture de mouvements parce que je voulais voir comment Benedict travaillait et je suis un grand fan, alors nos chemins se sont croisés. J’aime le fait qu’il l’ait choisi parce que cela veut dire que le dragon a une intelligence incroyable et une voix incroyable. Je pense aussi qu’ils sont en mesure d’utiliser certains aspects de sa structure osseuse pour le visage du dragon, mais personne ne sait encore. Mais je ne sais pas si Thorin et Smaug se retrouveront face à face. C’est quelque chose que je vais savoir quand nous retournerons filmer. Je l’espère.
Oscar: Et finalement j’aimerais… Quelque chose qui a été abordé dans quelques questions… Je pense que ça résume le fait que vous avez travaillé avec les Appendices, et que vous êtes retourné à l’œuvre d’origine et vous avez été influencé par Tolkien et beaucoup de fans, ici, ont été inspirés par Tolkien et maintenant le voit s’animer, c’est une chose... Mais je me demande, ‘que voudriez vous lui poser comme question au sujet de votre personnage et de son histoire, si vous le pouviez’ ?
Richard : La seule chose que je voudrais savoir - et c’est quelque chose que j’essaye de combler dans ma petite biographie - c’est « Qui était l’amour de sa vie ? ». Parce que je pense qu’il a sacrifié sa vie à tout ce qu’il a fait pour son peuple, pour sa quête et j’imagine qu’il pourrait y avoir une Princesse qui lui aurait été promise en tant que Roi sous la Montagne. Alors peut-être, c’est probablement ce que je demanderais à Tolkien.
Murmures venant du public
Richard : Oui, je sais
Richard se tournant vers Oscar : Vous avez les larmes aux yeux ?
Richard murmurant au public : Il a les larmes aux yeux !
Oscar : Mesdames et Messieurs, ainsi je pense que cela résume tout Richard Armitage en un mot – la classe. Applaudissez un Acteur et un Homme qui a donné vie à Tolkien.
A lire aussi, le témoignage de Axèle qui se trouvait dans la salle lors de cette interview: Elle-y-était !
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La journaliste Yasmin Vought de MovieFIX a eu un entretien avec Richard pendant son séjour à Sydney pour la promotion de la sortie du Hobbit en DVD et Blu-Ray
Traduction par ThorinAddict et Translator Girl
Photos avec l'aimable autorisation de RichardArmitageNet.com
Richard Armitage : " J’ai dit au Prince William qu’il aurait fait un bon Elfe dans Le Hobbit "
Yasmine : Comment s’est passé votre séjour australien jusqu’à présent ?
Richard : Bien, décontracté. Je n’étais jamais venu à Sydney auparavant. J’ai passé de très bons moments. J’ai fait l’ascension du pont du port de Sydney, fait du karaoké et mangé des tas de fruits de mer insensés !
Yasmine :Oh, du karaoké ? Etes-vous allé chez 'Ding Dong Dangs' ?
Richard : Oui ! Je ne me souviens pas de ce que j’ai chanté, mais il semble que je ne puisse pas me sortir 'Living on a Prayer' ( de Bon Jovi) de la tête, donc c’était peut-être ça !
Yasmine : Mais je pensais que votre voix était plutôt celle d’un baryton ?
Richard : Oui, moi aussi ! Peut-être l’ai-je chanté 'version baryton' ?
Yasmine : Je sais que nous ne pouvons rien vous demander à propos du 'Hobbit – La désolation de Smaug', mais pouvons-nous vous poser des questions au sujet de Tauriel ?
Richard : Nous aimons l’appeler 'towel rail' (porte-serviettes). Non, je ne peux pas vous en parler pour le moment, je me ferais tuer ! Tout ce que je peux dire, c’est que j’aime beaucoup Evangeline [Lily] .
Yasmine : Son personnage éveille beaucoup ma curiosité, parce qu’elle n’était pas dans les livres ?
Richard : Moi aussi ! Je pense qu’elle aussi est curieuse de découvrir son personnage, parce que personne ne le connaît vraiment. Je ne l’ai jamais vraiment vue tourner. Je l’ai vue s’entraîner avec des armes, et cela avait l’air génial !
Yasmine : Vous êtes allé dans un camp d’entraînement pour les nains afin de vous entraîner ?
Richard : Nous avons appris pendant environ huit semaines comment marcher comme un nain, les insultes des nains, les combats et les coups de tête. On suppose qu’ils avaient un langage secret avec les mains, mais nous n’avons pas réussi à intégrer cela dans l’histoire parce qu’il n’y avait pas assez de temps pour arriver à comprendre ce qu’étaient ces signes manuels qu’ils faisaient.
Mais c’était intéressant. Nous sommes allés dans les bois pour faire une guerre improvisée et nous avons commencé à utiliser ces signes manuels comme les SAS (Special Air Service) pourraient le faire. Ce qui était amusant !Yasmine : Vous avez votre propre personnage Lego ! C’est assez extraordinaire !
Richard : Il y a un Thorin Lego dont je suis très fier. Vous savez que vous êtes "arrivé" quand il y a un Lego de votre personnage.
Yasmine : C’est pour cela que j’ai été surprise que Tauriel ait sa propre figurine Lego !
Richard : Oui, il se peut qu’à l’origine, elle devait être dans le premier film, c’est pour cela que vous avez déjà vu beaucoup de ces personnages.
Yasmine : Quand vous avez lu le livre la première fois, avez-vous toujours ressenti une connexion avec le personnage de Thorin ?
Richard : Non, quand je l’ai lu, j’étais enfant, et bien sûr, vous suivez Bilbo parce que c’est ce que Tolkien veut que vous fassiez. J’aimais Gollum, mais je n’ai jamais cru que je pourrais jouer Thorin. Maintenant, je ne peux vraiment pas m’imaginer jouer autre chose, ce qui est probablement une bonne chose. C’est le signe d’une connexion avec votre personnage, parce que j’ai beaucoup pensé à lui, lu à son sujet et j’avais une connexion avec lui.
Yasmine : 266 jours de tournage, c’est un long moment avec un personnage !
Richard : Oui. Mais je pense qu’il va rester longtemps dans ma tête. Je suis curieux de voir comment il évolue dans les deuxième et troisième films, parce que nous l’avons tourné, mais je ne me souviens pas complètement de ce que nous avons fait. Je veux dire que j’ai vu le premier film et il y avait des moments où je me disais " Je ne me souviens pas avoir fait cela ".
Yasmine : Oui, parce que Peter Jackson peut, dorénavant, faire des changements partout où il le veut ?
Richard : Oui, c’est pour cela que nous y retournons et tournons de nouvelles choses, parce que c’est un nouveau montage.
Yasmine : Vous avez travaillé à la télévision (Vicar of Dibley, Spooks et Robin Hood pour n’en citer que quelques-uns) pendant un bon moment, donc, ce genre de développement du personnage sur une longue durée, a dû être presque naturel pour vous ?
Richard : Oui, ainsi que réaliser que j’allais devoir travailler là-dessus pendant 18 mois, et peut-être plus longtemps. Pour moi, une partie de la préparation était de traiter cela comme si je devais être un personnage à plus long terme. Vous devez être minutieux dans sa construction. Nous revenons environ un an et demi plus tard, et je dois le refaire à nouveau. Je vais avoir besoin de reprendre mes notes et me souvenir de ce que cela m’avait inspiré de sorte à me remettre dans la même ambiance que la première fois. Oui, cela a été un personnage sur le long terme !
Yasmine : Quel était le plus grand défi pour ce rôle ?
Richard : Les défis physiques, ça, c’était vraiment le test d’endurance ! Quand c’est physique, vous devez aller à la gym, travailler dur et supporter la chaleur et la douleur. Ce n’est pas vraiment compliqué, c’est juste de l’endurance.
Un des défis que j’ai tout le temps rencontré, était que je me présentais avec une voix pour lui et que garder ma voix à ce niveau était compliqué parce que votre voix change du matin au soir. Si vous aviez beaucoup crié la veille dans les batailles, essayer de lui garder un son constant représentait un défi. Mais bien sûr, on peut revenir en arrière et réaliser beaucoup de sons en post-production.Yasmine : Les Nains sont des personnages très musicaux. Est-ce que Thorin va jouer d’un instrument ?
Richard : Non, il n’y a pas d’instrument, c’était vraiment dommage ! Il y a une grande image de Thorin et sa harpe en or dans un des livres que j’avais. Cela aurait été une belle image de le voir en sortir quelque chose et chanter une chanson douce, mais il n’y a pas vraiment de place pour cela. Il se passe tant de choses, il y a tellement d’action ! Je ne sais pas, peut-être dans la maison de Beorn, quand ils s’installent pour la nuit. Seulement, ce n’était pas la vision de Peter. Peut-être dans une autre version du film ?
Yasmine : Avec quels autres acteurs vous êtes-vous le plus lié pendant le tournage du Hobbit ?
Richard : J’ai été très proche de Jed [Brophy], à cause de l’entraînement physique, et aussi de Graham [McTavish], parce que nos personnages jouent beaucoup ensemble, donc nous nous sommes beaucoup entraînés à combattre ensemble. Mais aussi d’Aidan [Turner] et de Dean [O’Gorman], parce qu’ils sont mes neveux (dans le film). Je les aime tous les deux en tant que personnages et acteurs, ce sont des personnes tellement gentilles !
Aussi de Martin [Freeman] et Ian [McKellen]. J’ai passé beaucoup de temps à travailler avec eux. Je ne peux même pas vous raconter à quel point ils sont tous remarquables en tant que famille ! Ce que je veux dire c’est que nous étions tous loin de chez nous, en dehors des ' Kiwis ' qui constituaient la moitié de la distribution, mais, cette rencontre de deux cultures, c’était plus comme le rassemblement des nains de toutes les régions des Montagnes Bleues qui se réunissent et partent pour leur quête. Il y avait une harmonie et c’était formidable ! Je me réjouis d’avance de les revoir tous à nouveau.Yasmine : Martin Freeman est un homme tellement amusant aussi. Est-ce qu’il a fomenté quelques farces ?
Richard : Constamment ! Martin est comme un homme-orchestre. C’est le gars le plus amusant que j’aie jamais rencontré ! Il est si drôle ! Il peut vraiment sortir la carte émotionnelle et être très émouvant.
J’étais toujours surpris parce que je le regardais faire" Tu vas être drôle maintenant, n’est-ce pas ? " et il ne l’était pas, et il vous touchait.
Il y a un moment dans le troisième film (ils ont dit qu’on ne pouvait pas parler du deuxième film, mais pas du troisième) où il a fait quelque chose, et en quelque sorte cela m’a emmené à l’endroit où je devais aller. C’est un acteur si généreux et incroyablement drôle.Yasmine : Peter est très drôle aussi ! Avez-vous eu des difficultés à comprendre son sens de l’humour néo-zélandais ?
Richard : Je l’ai toujours compris, c’est très proche de l’humour britannique. Il y avait une scène où Thorin courait en bas d’un tronc en direction d’Azog, et Peter était en train de me montrer à quelle vitesse il fallait que je courre. Il s’est donc précipité en bas du tronc et son pantalon est tombé jusqu’en bas devant l’équipe. Mais il a simplement remonté son pantalon et a dit " Bon, on ne le fait pas comme ça " et il est retourné dans la tente. Mais c’était une des choses les plus drôles que j’aie jamais vues ! Je pouvais l’entendre rire tout bas dans le micro une fois qu’il était dans la tente.
Est-ce que quelqu’un vous a déjà dit que vous ressembliez à un Elfe ? Vous devriez jouer un Elfe ! Vous devriez venir sous prétexte de faire du journalisme et rencontrer le directeur du casting. Ils vous engageraient, vous avez la carrure d’un Elfe.
Yasmine : J’ai toujours voulu être un Elfe !
Richard : Quelle taille faites-vous ?
Yasmine : 1 mètre 81
Richard : Vous êtes déjà un Elfe !
Yasmine : Et bien, je joue un Elfe dans 'Donjons et Dragons'
Richard : Vous devriez venir et prétendre que vous allez faire une interview, et je vous présenterai à Philippa [Boyens], et je lui dirai "auditionnez-la".
Les Elfes féminins sont très difficiles à trouver. Elles ont un look très spécifique. Vous devriez le faire !Yasmine : Quand vous avez rencontré le Prince William vous aviez une petite discussion ? Vous souvenez-vous de ce qu’il a dit ?
Richard : Je pense que je lui ai dit qu’il pourrait jouer un Elfe parce qu’il est si grand ! Bien sûr, il a réfuté et a dit " Non, non, non, pas du tout ! ". Et bien sûr, nous avions été briefé sur le protocole, sur ce que nous pouvions dire et ne pas dire, et je me disais "Oh, mon Dieu ! J’ai dit quelque chose qu’il ne fallait pas !"
Après le film, j’étais assis côté allée et il est parti et il est passé près de moi et m’a serré la main en disant " C’était vraiment une excellente performance. Kate va aimer cela quand elle va le voir ! " Mon père a dit quelque chose comme "Qu’est-ce-qu’il a dit ?" et moi "Tu ne l’as pas entendu ?" et mon père "Non, je suis sourd, je ne l’ai pas entendu !"
C’était l’un de ces jours où je me suis senti très fier !Yasmine : Peut-être la Reine sera-t-elle à la prochaine Première ?
Richard : Je ne pense pas qu’elle soit très intéressée par ce genre de films
Yasmine : Mais ce serait si cool si la Reine était fan du Hobbit ?
Richard : Vous savez quoi ? J’ai été très heureux avec le Prince William. Ce ne peut pas être mieux que cela !
Yasmine : Oui, le Prince William et moi pouvons être des Elfes dans le troisième film
Richard : Vous devriez vraiment envoyer votre C.V. " J’ai rencontré un Elfe en Australie, vous devez l’auditionner ! "
Yasmine : Une des questions venant de mon bureau était " Ca fait quoi d’être une idole ? "
Richard : Je suis une idole ? ThorinOakenshield ? Et bien, j’imagine que si quelqu’un courrait en bas d’un tronc d’arbre en feu et chargeait l’ennemi... Ce que je veux dire c’est que je crois que c’est pour cela que je voulais l’interpréter, parce qu’il a un côté héroïque que je n’ai probablement pas.
Yasmine : Je pense qu’ils faisaient plutôt référence à vos rôles à la télévision !
Richard : J’ai pourtant toujours fini par jouer les personnages méchants, je n’ai jamais gagné le cœur de la fille ! Enfin, je l’ai eu dans " Nord et Sud ".
Yasmine : C’est peut-être une des choses que vos fans aiment chez vous ?
Richard : Je me sens responsable vis-à-vis d’elles. Quand j’accepte un travail, je pense toujours " Vont-elles aimer ça ou bien vont- elles le détester ? ". J’essaie de faire des choses qu’elles aimeront, mais je ne sais pas si je serai toujours capable de le faire. Elles sont incroyablement cultivées et me soutiennent beaucoup. Je fais de temps en temps un peu de recherches en allant sur mes propres sites web, parce qu’elles lisent toujours des livres géniaux.
Yasmine : Vous avez débuté au théâtre ?
Richard : En réalité, c’est tout ce que j’avais jamais fait ! J’ai été à l’école d’art dramatique parce que j’étais un acteur de théâtre, puis j’ai rejoint la Royal Shakespeare Company, et j’ai fait des films pour la télévision. J’ai rencontré des tas d’acteurs américains et ils parlaient beaucoup de leur métier d’acteur de cinéma, et je n’avais pas cet héritage. Je m’en tenais au texte et aux personnages. C’était donc une surprise pour moi de me retrouver dans un média enregistré.
Je continue à le dire, et les gens ne me croient pas, mais tous les ans je prévois de faire une pièce. Seulement, cela ne se concrétise jamais, parce qu’il y a autre chose qui se met en travers. En gros, je vais le faire l’année prochaine.Yasmine : J’ai entendu que vous étiez sous antidouleurs lors de la première audition pour " Le Hobbit ". Quelle histoire se cache derrière ça ?
Richard : J’avais tourné une scène pour la saison finale de MI-5 et je m’étais blessé au dos. J’avais l’audition le matin suivant et je ne pouvais pas sortir du lit, je pouvais à peine porter mon sac. J’ai donc pris un tas d’antidouleurs et j’ai pris le train pour aller à l’audition, mais le temps que j’arrive en ville, la douleur n’était pas partie. Donc j’ai encore pris plus d’antidouleurs et je marchais en tenant un peu mon sac ainsi, et je me suis assis sur les mains pour l’audition. Probablement cela a-t-il montré un petit peu la douleur du personnage, peut-être avais-je l’air vieux et grincheux ?
Yasmine : Vous avez aussi dit que vous étiez timide dans les fêtes !
Richard : Oui, mais une fois que j’ai bu un verre, je ne le suis plus. Je vais sur la piste de danse et je suis un animal… Je suis à l’aise une fois que je commence à connaître les gens. Je ne suis pas très à l’aise quand je dois parler à beaucoup de gens en même temps. Si je ne peux pas me focaliser sur une personne, ça me démange - spécialement quand dans une fête quelqu’un vous parle et regarde tout autour de lui - de dire " Etes-vous en train de me parler ou parlez-vous à quelqu’un d’autre ? "
Yasmine : Avez-vous eu l’impression que la Nouvelle-Zélande était devenue votre foyer ?
Richard : Oui, j’ai été totalement séduit. J’ai commencé à chercher un endroit que je pourrais acheter, parce que je veux vivre ici. Tout le monde est si amical et relax, et ils peuvent se le permettre parce que l’endroit où ils vivent est si intact, et leur mode de vie est facilement comparable à celui d’où je viens. J’adore leur mode de vie, je ne peux plus attendre pour y retourner !
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Pour la promotion du Dvd du Hobbit en Australie, Richard a répondu aux questions d'Alice Tynan de TheVine.com ainsi qu'aux questions posées par les fans sur le Twitter du magazine
Interview originale ici . Photos avec l'aimable autorisation de RichardArmitageNet.com
Richard Armitage et le Hobbit : les choses que nous avons faites sont époustouflantes !
Richard Armitage a fait le voyage aller et retour pour promouvoir l’adaptation épique en trois partie du Hobbit. Mais loin de ralentir après la tournée de presse mondiale, l’acteur britannique, adoré pour son passage dans Spooks sur la BBC, et pour son rôle de Guy de Gisborne dans Robin Hood , a mis les bouchées doubles pour la promotion de la sortie du DVD.
En effet, Richard Armitage parle de son personnage – le roi nain exilé Thorin Oakenshield – avec l’ardeur et le brio de quelqu’un qui a été fan de Tolkien toute sa vie. Et qui plus est, une [ardeur] livresque puisque l’acteur se plonge dans son amour de la recherche et les nombreuses notes qu’il prend pour lui-même, notes qui s’étendent jusqu’au bombardement nucléaire d’Hiroshima. Il n’est pas étonnant qu’il ne soit pas lassé de parler de Thorin ! En fait, il a hâte d’en dire plus, mais nous allons devoir attendre les deux prochaines parties du Hobbit .
Et en attendant, sans surprise, il aimerait que vous lisiez le livre.
Note de l’éditeur : pendant notre entretien avec Richard, le charmant homme était ravi d’entendre que certains de ses fans avaient envoyé quelques questions sur Twitter, non limitées à 140 caractères. Nous publierons notre Questions-Réponses improvisé avec les fans, sur Twitter demain.Alice : Bon retour à Sydney ! Allez-vous organiser une réunion 'Star Wars' pendant que vous serez ici ?
Richard : Mon Dieu, je ne sais pas ! Ils ont tourné un des films de Star Wars ici n’est-ce-pas ? Je pense qu’il y aurait environ un million de personnes à cette réunion !
Alice : Un instant ! N’aviez-vous pas un rôle non crédité dans 'La Menace Fantôme' ?
Richard : En effet, j’ai joué pendant deux semaines dans La Menace Fantôme et je ne parviens toujours pas à me trouver dans le film ! J’ai cherché, mais je pense que j’ai fini en tant que graphique numérique !
Alice : Sapristi !
Richard : Je sais, mais j’ai aimé venir travailler ici.
Alice : La dernière fois que nous avons discuté, c’était sur un tapis rouge de 500 mètres de long, à Wellington, pour la première mondiale du 'Hobbit '
Richard : Oh vous étiez aussi sur le tapis rouge ? Super ! Portiez-vous une robe longue ?
Alice : Heureusement, je ne portais pas de robe longue, j’aurais fondu !
Richard : Il faisait si chaud !
Alice : En quoi le monde a-t-il changé pour vous depuis cet heureux jour ?
Richard : Et bien, il n’a pas vraiment changé, ce qui est génial ! Il y a eu une grande réponse au film, mais ce qui était réellement intéressant à Wellington, c’était que c’était la première étape de notre tournée de presse, puis aller à Tokyo, et tous ces endroits géniaux (nous sommes allés à New-York, Londres), juste voir comment les fans accueillaient le film, voir l’excitation et réaliser, qu’en fait, c’est réellement le début d’une tournée de trois ans pour les trois films. Cela a une si grande portée ! C’est l’un des 15 films à avoir fait un billion de dollars au box-office ! Pour moi, ce n’est pas le sigle dollar que je vois devant ce film, c’est le nombre de personnes qui sont allées le voir, et en combien de langues il a été traduit ! Ce qui est excitant pour moi, parce que ce livre, Le Hobbit , a été traduit dans de si nombreuses langues ! Et j’espère que les gens vont aller chercher le livre après avoir vu le film ! Je l’espère réellement !
Alice : Oui, prenez plaisir à lire le document original !
Richard : Oui !
Alice : Quelle est la langue la plus excitante dans laquelle vous avez entendu Thorin s’exprimer ?
Richard : Je ne l’ai vu dans aucune autre langue, mais j’aurais aimé voir un Thorin russe ! Parce que, en fait, quand je faisais mes recherches, et que je cherchais une voix pour me mettre plus ou moins dans le ton de la chanson 'Misty Mountain', j’ai écouté beaucoup de musique de l’église orthodoxe russe, pour les basses. Donc, j’aurais aimé entendre Thorin en russe ! Je pense qu’il aurait été féroce !
Alice : J’ai compris que vous aviez une base de théâtre musical. Cela vous a-t-il aidé dans cette scène de chant ?
Richard : Oui, mais quand je suis arrivé, je n’avais pas réalisé que je devrais chanter ! Je savais que Tolkien avait écrit des tas de chansons dans le livre, et j’ai joué dans Le Hobbit sur scène quand j’étais enfant et c’était une comédie musicale, donc j’ai vraiment été très heureux qu’ils s’arrangent pour garder une partie de l’âme de Tolkien dans le film, je pense que c’était vraiment très important.
Alice : Il y a une adulation pour ce film, mais que dites-vous à ceux qui sont négatifs et à ceux qui rechignent à le voir en 48 images/seconde ?
Richard : Et bien, allez le voir en 24 images/seconde ! C’est une chose que j’ai aimée dans ce film ! Peter a essayé de repousser les limites du cinéma : il veut créer un évènement que les gens vont voir au cinéma, mais en même temps, il offre - et Warner Bros offre - des façons si différentes de voir ce film, il y a le choix ! Et maintenant, il est en DVD, donc vous ne le verrez pas en 48 images/seconde en DVD, mais vous pouvez le voir en 3D si vous voulez, si vous avez une télé 3D , et je pense que ce choix est génial ! Personnellement, en général, je n’aime pas la 3D - je n’aime pas porter des lunettes - mais je l’ai vu en IMAX et pas en 48 images/seconde, et je voulais le revoir. C’était comme s’il manquait de la clarté à l’image, particulièrement dans les scènes de combat. Mais c’est une question de choix et de goûts, donc si vous n’aimez pas, allez le voir dans un autre format .
Alice : Et à propos de ceux qui disent aussi que le film est trop long à démarrer, que la première partie traîne en longueur ?
Richard : Je pense que comme Peter Jackson a prévu une version longue de l’histoire qu’il raconte, et le troisième film s’appelle 'Aller et Retour', je pense que vous devez vous impliquer dans l’histoire de ces nains. Parce que quand arrivera le troisième film, vous devrez comprendre qui sont ces gars, qu’ils sont sur le chemin du retour vers leur foyer, et qu’ils subissent des pertes. Il faut avoir lu le livre ! Ne parlons pas du troisième ou du second film !
Alice : Non, nous n’allons pas dévoiler les films !
Richard : Oui, dans les livres, il y a des pertes, ils subissent d’énormes pertes ! Vous savez Tolkien a écrit ces livres en se basant sur ses expériences de la première guerre mondiale, et il a perdu un grand nombre de ses amis dans ce conflit. Je pense qu’il était vraiment important de prendre le temps de comprendre ces personnages à 'Bag End', et bien sûr de trouver l’humour tout au long de cette histoire - elle devient beaucoup plus sombre au fur et à mesure qu’on avance - c’était important de donner ce rythme pour souffler un peu, ainsi vous pouvez apprécier ces moments. Mais je pense que nous sommes devenus très impatients au cinéma ! C’est fini le temps où vous étiez assis trois heures trente pour Autant en emporte le vent et c’est dommage parce que c’est le privilège du réalisateur de raconter l’histoire qu’il a envie de raconter. Mais je me suis trouvé mêlé à tout ça du début à la fin, je trouve tous les personnages fascinants.
Alice : Ce que j’aime chez Thorin, c’est cette prise épique sur le héros…
Richard : Je ne savais pas que Peter Jackson avait tourné ça ! Parce que je ne vais pas vraiment voir les lectures vidéo. J’étais juste dans le moment – je sais de quelle prise sur le héros vous me parlez – et il voulait m’en parler parce qu’ils n’avaient pas terminé Azog. Nous ne savions pas vraiment à quoi il allait ressembler. Il est passé à travers un grand nombre de manifestations (transformations ?), alors Peter disait "O.K. tu vas voir ton ennemi juré ! C’est cet Orque Pâle qui a décapité ton père'". J’avais déjà tourné cette séquence, et Peter me parlait de ce que Thorin ressentait psychologiquement, et ce qu’il voyait quand il l’affrontait, parce qu’il croyait que la créature était morte.
En quelque sorte, j’ai créé Azog dans ma tête, et j’ai continué à y penser, mais je n’avais aucune idée de ce qu’il était en train de tourner, ni comment il allait le tourner ! Cela a été une surprise totale pour moi de voir au cinéma ce gros roulement de tambour et cette sorte de cérémonial ! C’était comme si les battements du cœur de Thorin s’accéléraient !Alice : Si vous ne saviez pas ce que vous regardiez, vous disiez-vous " Amenez-le Weta Workshop ! Faites ce qu’il y a de pire ! " ?
Richard : En quelque sorte ! C’est l’un des cent mille regards fixes dont ils parlent ! Je suppose que je ne regardais rien, mais je visualisais quelque chose dans ma tête, ce qui est difficile à décrire. Ce n’est pas tant de voir une créature, c’est de se souvenir de ce que l’on a ressenti en la voyant ! Donc tout ce que je faisais, c’était de me souvenir de ce que j’avais éprouvé quand je l’ai vue tenir la tête de mon grand-père. Donc je visualisais vraiment la tête de mon grand-père plutôt que la créature. Mais je pense que la façon dont Weta a créé Azog est réellement intéressante… Il est terrifiant !
Alice : Il y a une fraternité qui s’est créée sur le tournage, mais je comprends que vous soyez resté dans le personnage, et que pour cette raison, vous vous soyez montré distant.
Richard : Mon Dieu, je déteste l’idée d’avoir été distant ! Vous savez, le fait est que les prothèses et le costume étaient très inconfortables, et quand vous êtes dans un groupe de gens qui ne sont pas à l’aise, cela peut tourner en concours de celui qui est le plus inconfortable ! Et quand vous êtes à proximité de gens qui ont trop chaud, vous pouvez avoir plus chaud ! Donc, je m’asseyais dans un coin, le tête baissée, surtout pour me concentrer, mais aussi pour arriver à me débarrasser de la distraction que causait le costume, et à penser réellement à ce que j’étais en train de faire. Parce que je sentais j’avais beaucoup de choses à faire au sujet de ce personnage, et je ne voulais pas que quelque chose d’autre m’en distraie.
Alice : En parlant du costume de Thorin, on vous entend souvent le décrire comme 'élégant'. Est-il possible de rester élégant en-dessous de toutes ces couches de poils de yack ?
Richard : Non, Thorin n’est pas élégant, Thorin est vraiment basique ! Je me souviens quand j’ai fait mes recherches sur les nains, dans le 'Silmarillion' on raconte comment les nains ont été créés. Ils sont nés de la roche, et à la fin, ils retournent à la roche et je me souviens avoir pensé "Ca c’est la clé du personnage, il est issu de la terre". Ils vivent sous la terre, c’est en quelque sorte un homme des cavernes, mais c’est aussi un membre de la famille royale. Sa vaillance sur le champ de bataille est extraordinaire. Ainsi, avec tous ces éléments, je devinais que je voyais quelqu’un qui n’avait vraiment par de vanité.
Alice : Qu’est-ce-qui serait le contraire d'élégant ?
Richard : Le contraire d’élégant ? Il devait avoir du charisme, en relation avec sa noblesse et la manière dont il commande ses troupes. Je pense qu’il commande plus en donnant l’exemple qu’en donnant des ordres, c’est quelque chose qui était important pour moi.
Alice : Vous affrontez aussi Barry Humphries dans ce film…
Richard : Oui !
Alice : Avez-vous réellement eu à travailler avec lui sur le plateau ?
Richard : J’ai travaillé avec sa voix. Il était assis dans une cabine et la voix était retransmise. Nous regardions un bâton vert avec une tête par-dessus, qui était un peu plus maigrichon, un peu plus mince que Barry. Mais j’ai passé de beaux moments en société avec lui. Ce qui était vraiment utile parce que je le trouve incroyablement amusant. C’est l’un des hommes les plus drôles que j’aie jamais rencontré. Une des vannes avec laquelle il est arrivé … "J’ai une bonne blague pour toi " … oh c’était ça : il parlait de la capture de mouvement (motion capture) et il disait "Je pensais que c’était quelque chose que tu donnais au docteur quand tu lui offres un prélèvement ! ". Je veux dire que c’est le gars le plus drôle ! Aussi, c’était difficile de ne pas rire quand il était le roi des Gobelins.
Alice : Vous faites le tour du monde pour répondre aux questions des fans dans les moindres détails, à maintes reprises. Etes-vous ce genre de fan ? Y a-t-il un acteur ou un réalisateur avec lesquels vous voudriez vous asseoir, les abreuver [de questions] sur leur travail et faire appel à leurs lumières ?
Richard : Pas vraiment avec un acteur ou un réalisateur, mais une fois que je suis en mode travail et que j’étudie un rôle, j’aime vraiment lire le livre dans ses moindres détails et vraiment m’en imprégner et chercher pour cet autre travail. Qu’est-ce-que j’ai fait récemment ? Oh mon Dieu, je ne peux pas en parler, parce que cela pourrait être un travail potentiel ! Mais il y a un roman que j’ai lu… Ensuite, vous lisez le roman de l’époque, puis vous lisez le commentaire social sur le roman qui a été écrit en ce temps-là, puis vous commencez à regarder ce qui a été fait d’autre. Et j’aime cela ! C’est ce que j’aime dans le fait de travailler à partir de la littérature, parce que vous pouvez souvent découvrir l’écrivain, et c’est parti, vous lisez toute ses autres productions. C’est ce que j’ai fait avec Tolkien. Je n’en avais jamais assez ! J’ai parcouru Le Silmarillion, puis j’ai trouvé Le livre des contes perdus, et toutes sortes d’autres morceaux ou pièces. J’ai trouvé l’enregistrement de sa voix qu’il a fait pour la BBC. J’aime cela !
Alice : Vous êtes un peu historien, alors ?
Richard : Je suppose. Je suppose que j’aime essayer de le rendre un peu technique, juste pour moi. En partie, parce que je n’aime pas prendre le risque de ne pas explorer toutes les pistes. Mais c’est la meilleure façon de chercher. Mais j’aime cela, sinon que ferais-je d’autre ? M’asseoir les doigts de pieds en éventail ?
Je fais aussi des recherches pratiques. Je me souviens avoir fait une pièce sur le clonage génétique, il y a des années. Et je me souviens avoir été à l’université de Cambridge et m’être faufilé dans un de leurs laboratoires de science, avoir enfilé une de leurs blouses de laboratoire et avoir prétendu être un généticien. Personne n’a sourcillé ! Mais j’ai aimé cela, parce que je feignais d’avoir le look ; juste observer.Alice : Qu’avez-vous découvert sur les généticiens ?
Richard : Cette sorte de silence dans lequel ils travaillent et l’atmosphère intense. Mais c’était juste le frisson de l’avoir fait.
Alice : Il y a votre côté ' livres' , mais vous êtes aussi d’accord pour vous salir les mains ?
Richard : Oui, j’aime le côté pratique des choses. C’est pour cela que pour ce genre de choses (Le Hobbit), c’est difficile de faire des recherches pratiques, parce que ce n’est pas un monde que nous connaissons et c’est aussi un monde numérique. C’est pourquoi, avec ce rôle, une des choses les plus importantes pour moi, c’était de faire autant de cascades que possible, et toutes les scènes de combat. Je ne voulais pas les laisser à quelqu’un d’autre, parce que je sentais que les racines du personnage étaient plus dans sa manière de combattre : cette sorte d’énergie violente, je la sentais faisant partie du personnage.
Alice : Et vous avez travaillé étroitement avec l’armurerie de Weta Workshop dans ce but ?
Richard : Ca c’est aussi l’autre point, le respect que Weta mettait dans tout l’armement. Les armes sont elles-mêmes des personnages, et Tolkien les a décrites, il leur a toutes donné des noms et aussi une identité. Et je pense que Weta avait vraiment du respect pour cela ! J’ai aussi travaillé avec le co-fondateur de Weta, Richard Taylor et Peter, sur le bouclier en chêne, qui est une création sur laquelle Tolkien n’a rien écrit. Mais j’ai juste eu cette idée que Thorin avait gardé la branche de bois de la bataille, qu’il l’avait gardée pendant toutes ces années, qu’il l’avait perfectionnée et taillée en quelque chose qui allait devenir un bouclier. Et encore une fois, il fallait donner une identité à cette arme et j’ai réellement pris plaisir à tout ce côté du travail.
Alice : Vous dites avoir discuté des choses avec Peter Jackson, et lui avoir présenté des idées. Quel était le procédé pour travailler votre personnage ?
Richard : D’une certaine façon oui, mais pas avant le tournage. C’était pendant le tournage. Peter ne veut pas vraiment s’asseoir et parler du personnage autour d’une table. Il a cette conversation pendant que la caméra tourne, si vous voyez ce que je veux dire.
Alice : Donc vous avanciez sur la pointe des pieds ?
Richard : Oui. Je pense qu’il part du principe que le rencontrer pour le rôle, c’était lui expliquer "C’est cela que je voudrais en faire. C’est le travail que je voudrais faire " . Et quand vous allez tourner le film, c’est vraiment alors que le dialogue arrive. C’est ce que j’aime, parce que parfois ces idées vous arrivent dans un flash et s’il n’y a pas de caméra qui tourne cela peut être perdu. C’est pour cela que je note énormément, parce que j’ai peur d’oublier ce dont j’ai rêvé, ou soudain, en descendant la rue, quelque chose vous vient à l’esprit à propos du personnage - parce que vous pensez tout le temps à lui - et vous le noter pour ne pas l’oublier.
Alice : Quel genre de notes prenez-vous pour vous ?
Richard : A part la biographie ? Quand j’écrivais cette biographie, je me souviens avoir eu cette obsession de savoir comment c’était d’être là le jour où le dragon a attaqué. Et je me disais "Qu’a-t-il fait ce matin ? Que s’est-il passé dans le courant de cette journée ? Et le vent a tourné, et cet ouragan est arrivé. Où était son père ? Où était son grand-père ? Que ressent-on quand on vit cette journée où un holocauste vous frappe ou qu’une bombe nucléaire touche Erebor ? "
Des années auparavant, j’avais visité le Musée du Mémorial de la Paix d’Hiroshima, et j’ai vu ce qui s’y était passé. J’avais un livre, je l’ai emmené avec moi en Nouvelle-Zélande. Et je ne sais pas, mais juste regarder les images et avoir des idées, parce que tout est question de ressenti : me souvenir de cette peur, parce que nous allions tourner cela… Donc vous avez de petits flashes : je me souviens avoir vu une bicyclette fondue et avoir pensé "Oh oui, la bicyclette fondue! Un enfant était assis sur cette bicyclette" C’est ce qui s’est passé à Erebor, il y avait là des femmes et des enfants qui ont été anéantis. Je voulais ressentir la peur pour eux.
Alice : Donc vous avez pris ce monde numérique fictif et vous l’avez transformé (en fait historique) ?
Richard : Oui, je pense que vous devez le faire, parce que c’est bien de dire "O.K. Aie l’air effrayé " mais il y a 'avoir l’air effrayé '... Je veux dire, j’ai fait l’ascension du pont du port de Sydney (Bridge Climb *)...
Alice : Oh vous avez eu peur d’escalader le pont ?
Richard : Légèrement.
Alice : Il y a quelques poutres qui sont un peu risquées.
Richard : ... Mais c’est comme être effrayé quand quelqu’un vous dit "Il y a une bombe nucléaire qui arrive sur votre ville ", ce qui est effectivement mon image du dragon. C’est la pire chose que je puisse imaginer arriver à un pays ou à une communauté, c’est d’être frappé de cette manière. Et c’est ce que le dragon était pour eux.
Alice : Maintenant vous allez passer de ' combattre un dragon volant ' à des tornades dans ' Black Sky '. Dans quoi nous verrons-vous par la suite ?
Richard : Après Black Sky ? Oh, je voudrais pouvoir vous en parler. Chaque script que j’ai lu est rattaché à un livre, et je pense avoir lu cinq livres.
Alice : Donc, j’ai juste à voler votre ' Kindle ', c’est bien ce que vous me dites ?
Richard : Vous devez juste voler mon ' Kindle '. Il y a des projets à grande échelle, et un livre incroyablement séduisant que j’aime tant ! Mais rien n’est confirmé, donc je garde les doigts croisés.
Alice : C’est intéressant. Comment choisissez-vous vos rôles ? Est-ce différent après ' Le Hobbit ' ?
Richard : Ce n’est pas aussi facile que les gens le pensent. Mon travail, pour le moment, est de convaincre les gens que je ne fais pas 1,57m et que je ne suis pas chevelu. Mais je pense que ma priorité, pour le moment, c’est d’essayer de ne pas me répéter, et aussi de me focaliser sur comment je peux me dépasser et avec quel genre de réalisateurs je voudrais travailler. C’est sur cela que je me concentre.
Alice : Alors Thorin vous a ouvert des portes ?
Richard : Oui, un peu, mais maintenant je suis passé dans la catégorie des rôles qui vont à de grands acteurs, des grands acteurs ! J’ai la quarantaine et ces grands acteurs ont d’énormes C.V. Mais j’espère obtenir un de ces rôles que j’aime tant !
Alice : Et puis vous serez de retour pour la promotion du ' Hobbit ' 2 et 3 ! N’en avez-vous pas assez ?
Richard : Pas encore. C’est la première fois que je fais un long - ce n’est pas une franchise - mais c’est un long lancement pour un film. Nous aurons passé presque 2 ans en Nouvelle-Zélande, donc il y a une quantité de choses dont je peux parler, et c’est excitant. L’excitation de Peter est si contagieuse, que je ne suis jamais fatigué d’en parler. Parce qu’on nous a dit que nous ne pouvions pas parler du deuxième film. Il y a tant de choses excitantes dans les deuxième et troisième films, mais nous ne pouvons pas en parler maintenant ! Mais je n’en peux plus d’attendre de vous raconter certaines des choses qui se sont passées. Les choses que nous avons faites sont époustouflantes !
* Le ‘Bridge Climb’ est une aventure qui amène les courageux au sommet du Sydney Harbour Bridge, à 134 mètres au-dessus du port de Sydney.
Richard Armitage répond à vos tweets
Article original ici
The Vine : Vous avez un nombre impressionnant de suiveurs sur Twitter !
RA : Je sais, je sais. Et je ne twitte pas ! Avez-vous posté « venez et posez vos questions » ?
The Vine : Oui.
RA : Oh bien ! Et quelle a été la réponse ?
The Vine : Quelqu’un a demandé quelque chose sur un pull gris. Est-ce qu’il venait de MI-5 ou d'autre chose ?
RA : Peut-être. J’ai un grand nombre de pulls gris. Oui, ils peuvent tous en venir !
The Vine : Une autre question qui était assez percutante:
RichardArmitageNet@RAnetdotcom: Question pour Richard : si vous pouviez posé à Tolkien une question sur Thorin, laquelle serait-ce ?
RA : Ca alors ! C’est intéressant ! Sur Thorin (je demanderais à Tolkien): 'Y a-t-il jamais eu un amour perdu ? '. Parce qu’il semble être quelqu’un qui sans amour personnel Et j’ai fait en sorte de créer cela, en faisant sa biographie, que, peut-être il y avait quelqu’un – une princesse ou quelqu’un- à Erebor qui a été perdu quand le dragon est venu. Parce qu’il n’a pas vraiment cette relation romantique dans sa vie. Ce n’est une chose très commune chez les nains. Il y a peu de femmes naines.
The Vine : Et elles ont des poils sur le visage, non ?RA : Les femmes ont une pilosité faciale, oui. Mais, j’imagine aussi que si vous êtes un prince, une des conditions préalables serait que vous ayez besoin de faire un héritier et alors, je me suis juste demandé si cet épisode avait eu lieu dans sa vie et avait été peut-être perdu. Alors je me le suis écrit. C’est probablement ce que je demanderais à Tolkien.
Meri@merilyn066: Pouvez-vous demander à Richard s’il aimerait à nouveau faire une comédie ? Merci beaucoup #vicarofdibleyRA : Vous savez quoi ? Je rêve d’être intéressant pour la comédie. Je ne pense pas l’être. Je ne pense pas avoir un visage pour la comédie. Je pense que j’ai l’air un peu trop méchant. J’aimerais faire plus de comédies. J’ai travaillé sur une production ‘The Rover’ (Le Vagabond), que nous allons emmener en tournée - je rêve toujours que ça va arriver - qui est une comédie [qui se passe] sous la Restauration.
The Vine : Alors, affaire à suivre.RA : Oui, affaire à suivre. Quelles autres questions sont sorties ?
Jacqui Coinyard@Miss_Coinyard: Question pour RA : Si on vous offrait le rôle d’une star du rock ou de la pop, laquelle aimeriez-vous incarner ?RA : Oh mon Dieu ! Je pense que j’aimerais vraiment incarner Bono
Cora Triton@coratriton: Question pour RA : Comment décririez-vous la relation entre Thorin et Gandalf ? Qui est le vrai chef de la compagnie ?
RA : Et bien sans aucun doute Thorin est le vrai chef de la compagnie, et je pense qu’il décrirait Gandalf comme un adversaire !
Almond T@Oatsalm: Question pour Richard : De quelle qualité dans le caractère de Thorin êtes-vous le plus fier ?RA : Sa noblesse
A.@PortlandOreUs: Maintenant que vous avez réalisé votre rêve avec Thorin, pensez-vous vous installez, peut-être fonder une famille ou continuer le boulot d’acteur ?RA : Les deux ! Oui, les deux
Veronica O@Chimerari: pour Richard : Y a-t-il un genre de film ou un style de personnages avec lesquels, pour l’instant, vous ne vous sentez pas à l’aise (que vous n’envisageriez pas de jouer) ?RA : Vous savez quoi, c’est intéressant parce que c’est quelque chose qui transparaît beaucoup ( ?). Je ne suis vraiment pas à l’aise avec les films d’horreur. Je ne les regarde pas vraiment, et je trouverais aussi difficile d’aller y travailler chaque jour…C’est différent avec la fantaisie – des trucs de champ de bataille – mais quand il y a beaucoup de sang, des intestins et du carnage, je trouverais ça difficile
mszahorik@mszahorik: Chanceuse ! Donnez-lui nos vœux de Vienne (Autriche) ! Ma question : Aimez-vous cuisiner & quelle est votre recette préférée ?RA : J’aime cuisiner. Quel est ma recette préférée ? En quoi suis-je vraiment bon ? Oh, je suis assez bon dans… quel est ce plat français dans lequel vous cuisinez du poulet avec, littéralement, une bouteille de vin rouge ?
The Vine : Le coq au vin
RA : Le coq au vin ! Oui, c’est mon (plat) préféré.
Sarina Damen@Sarina Damen : Même si jouer Thorin était votre rôle rêvé, quel autre personnage, d’un autre livre, aimeriez-vous jouer dans un film ?RA : Oh, je ne peux pas vous le dire ! Tout ce que je peux dire : si ça réussit, les fans vont être aux anges ! Elles seront heureuses, mais ça n’arrivera peut-être pas, alors…
Onbra Bahnha@olgarodeo: Question pour RA : Aimeriez-vous séjourner en Russie à nouveau et y faire un film de classiques russes ?RA : Oui, j’aimerais.
Oui nous savons déjà que vous voulez entendre Thorin parler russe !
Monika S@nordicdreamer: Demandez-lui quel est son côté sombre. Il aime le découvrir dans ses personnages, alors nous aimerions savoir quel est le sien ? Merci. Savourez !RA : Quel est mon côté sombre ? Je ne sais pas ! C’est trop compliqué ! Je ne pense pas avoir un côté sombre. Si je suis vraiment honnête, je ne pense pas en avoir.
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Traduction de l'interview de Richard par le magazine néerlandais Spitz, lors de la promotion pour la sortie en DVD du 'Hobbit', 16 avril 2013
Merci à RichardArmitageNet.com pour le scan et pour la transcription en anglais
Traduction par ThorinAddict et Translator Girl
Merci aux filles sur facebook et twitter pour leur aide.
Photo Robert Ascroft
Richard Armitage vit son rêve d’enfance
Bien que l’acteur Richard Armitage ait été dans le monde du cinéma depuis une bonne quinzaine d’années, son rôle du nain Thorin, dans la trilogie du Hobbit, signifie pour lui une reconnaissance mondiale. Le Britannique de 41 ans a obtenu plus que ce qui lui était dû, après qu’il ait été écarté quand il avait auditionné pour Le Seigneur des Anneaux.Lors d’une interview pour la sortie du DVD Le Hobbit: Un voyage inattendu, nous lui avons demandé, si après des mois d’interviews, il n’était pas lassé de parler du monde de Tolkien. " En aucun cas ! Si j’étais lassé maintenant, comment me sentirais-je à la fin de 2015 ? ", répond le charmant acteur en riant.
Parce que l’hyper-médiatisation autour du Hobbit est loin d’être finie : dans les prochaines années, il y aura deux parties supplémentaires, dans lesquelles les Nains, les Elfes et les Hobbits devront rivaliser avec le Sorcier noir, Sauron.
En outre, pendant toute sa vie, Tolkien a été l’un de ses auteurs préférés. " Mon amour pour les livres était inconditionnel, depuis mon très jeune âge ", admet-il. "Je les ai dévorés quand j’étais enfant, même si je ne comprenais pas encore les énormes ramifications de l’histoire ".
A la fin des années 90, quand il a entendu qu’on allait tourner Le Seigneur des Anneaux, il a supplié son agent de lui trouver un petit rôle. " Bien qu’à l’époque je n’étais vraiment personne, et qu’il y avait un grand et large choix d’acteurs. "
Il a eu une seconde chance pour Le Hobbit dix ans plus tard, et il l’a saisie à deux mains." Je suis en train de vivre mon propre rêve d’enfance et ce pour une durée de quatre ans. "
Mais pour Le Seigneur des Anneaux et Le Hobbit, la réputation d’un acteur n’était pas la motivation essentielle de Peter Jackson.
" Il pouvait demander à tant d’autres acteurs ! ", dit Richard Armitage qui, avant cela, avait été vu dans de nombreuses séries télé anglaises. " Dans tous les cas, Peter aime les acteurs qui ont une allure particulière et il est aussi très sensible aux acteurs qui ont une belle voix claire. C’est aussi ce qui aide le public du Hobbit à reconnaître rapidement les nombreux personnages. "Bien que Richard Armitage ait eu précédemment des petits rôles dans Star Wars : la menace fantôme et Captain America, il n’était pas vraiment un familier du genre « fantasy ». " Je n’ai jamais joué avec une telle couche de maquillage sur le visage, et une perruque aussi énorme sur la tête ", dit-il avec un large sourire. " C’est plus difficile que vous ne pourriez le croire, parce que tous les muscles dont vous avez besoin pour exprimer des émotions, sont collés ensemble ! "Un avantage supplémentaire est que les gens ne le reconnaissent pas encore vraiment dans la rue. " Mais ce n’est pas nécessairement ce que je veux ! Il est plus important pour moi que les gens étreignent mon personnage, plutôt que de m’étreindre, moi ! Le travail devient tout bonnement plus difficile quand vous avez un visage tellement reconnaissable que les gens n’arrivent pas à voir au-delà, dans des films ou des pièces de théâtre. "
Et filmer avec des caméras spéciales pour la 3D et de nombreuses techniques révolutionnaires d’images, était une toute nouvelle expérience pour Richard Armitage. " Au début, je ne voulais pas trop m’impliquer là-dedans, parce qu'en savoir trop affecte votre propre jugement sur ce genre de films ", explique-t-il. Mais il a changé d’avis après avoir été pendant une semaine sur le plateau avec Peter Jackson. « Pour faire un film tel que Le Hobbit, il y a tellement de technologie à regarder, et Peter en parlait tout le temps sur le plateau. Non seulement, c’est difficile si vous ne savez pas de quoi il parle, mais en plus cela vous gâche une très grande partie de l' expérience unique que cela a été de tourner ces films."
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MSN Allemagne a interviewé Richard lors de la promo pour la sortie du DVD de "Bilbo le Hobbit", 18 avril 2013
Traduction par ThorinAddict et Translator Girl
Merci à RichardArmitageCentral pour les transcriptions
Lien vers la vidéo ici
RICHARD ARMITAGE "THORIN SERA TOUJOURS LA !"
Thorin Oakenshield est le leader des nains qui emmènent le Hobbit Bilbo dans leur dangereux voyage. Sous cette masse de cheveux se cache l'acteur Richard Armitage. Nous avons rencontré le Britannique à Londres pour une interview lors de la sortie du DVD et du Blu-Ray "Le Hobbit - Un voyage inattendu".
Nous ne l'avons presque pas reconnu sans la barbe et la perruque. En tant que souverain des nains, Thorin Oakenshield, Richard Armitage veut arracher le trésor de ses ancêtres des griffes du dragon Smaug. Dans l'interview MSN, Richard Armitage révèle pourquoi il pensait ne pas se présenter pour le rôle, comment il est passé de 1,88 m. à la taille d'un nain et ce qui se trouve dans le journal de Thorin.
MSN : Vous avez presque raté l'audition ?RA: Oui, je travaillais sur la série d'espionnage "Spooks" en Angleterre et lors d'une cascade, je m'étais blessé au dos. J'avais de telles douleurs que je ne voulais pas aller à l'entretien, mais Peter était seulement en ville pour deux jours... J'ai donc pris toute une poignée d'anti-douleurs, et je me suis traîné au casting. Il est possible qu’un peu de cette douleur réprimée m’a aidé dans l'interprétaion [du personnage] lors de ma lecture avec Peter, et il a aimé.
MSN : En tant que Thorin Oakenshield, vous devez vous battre, utiliser des armes et courir vite. Qu'en pensait votre dos ?
RA: Oh, mon dos était guéri après une semaine ! Je guéris très vite, et c'était 6 mois avant le début du tournage. Mais pendant le tournage, il y a toujours des blessures, et c'est assez stressant... Mais nous avons eu un entraînement très dur pour permettre à notre corps de gérer ces combats.
MSN : Comment vous êtes-vous préparé aux scènes de combat ?
RA: Nous sommes allés dans un camp d'entraînement pendant 6 à 8 semaines. Là nous avons appris à marcher comme des nains, à bouger et à combattre comme des nains. On s'entraînait tous ensemble, toujours par deux. Mon partenaire à l'entraînement était Jed Brophy, qui joue Nori. On se défiait l'un l'autre, on se battait ensemble ainsi qu'avec Andy Serkis et les cascadeurs. Pour le début du tournage, nous étions vraiment prêts.
MSN : Vous êtes très grand pour un nain. Comment vous ont-ils transformé avec ce masque ?
RA : La grande raison pour laquelle j'étais si excité de jouer ce personnage, c'était que j'allais subir une grande transformation. Les prothèses faciales, les cheveux, les mouvements de ce personnage, et les trucs informatiques qui permettraient à nos personnages de paraître plus petits, tout cela était excitant. Ce qui est intéressant, c'est que quand vous regardez le film, vous ne les voyez pas comme des "enfants", mais comme des guerriers. Je suis très heureux que le film ait été un succès !
MSN : J'ai lu qu'on avait élargi votre tête grâce aux prothèses et aux cheveux.
RA : Oui, parce que quand vous raccourcissez une personne, elle ressemble juste à une personne petite, mais un nain a un squelette beaucoup plus large qu'un humain normal, donc il fallait aussi élargir la tête avec un casque recouvert de latex, en-dessous de la perruque. Chez certains personnages, c'est plus visible que chez d'autres.
MSN : Comment le Hobbit a-t-il changé votre vie ? Jusqu'à présent, vous avez fait trois films. Le premier est sorti, voici le DVD, et vous avez aussi tourné un autre film entre ceux là .
RA : Oui
MSN : Mais Thorin va rester avec vous ?
RA : Je pense que Thorin va rester là pendant quelques années... Il DOIT rester là, parce que nous avons 10 semaines de tournage supplémentaires, il va donc vivre avec moi le reste de cette année et, je l'espère, encore au-delà !
C'est difficile, parce que quand vous avez interprété un personnage tel que celui-là, vous n'arrêtez jamais vraiment de penser à eux, à leur histoire et à leur futur.... Donc, il va rester avec moi un bon moment !MSN : J'ai lu que quand vous aviez terminé un rôle, vous deviez laisser partir le personnage, mais celui-ci vous ne pouvez pas le laisser partir !
RA : Ce livre est un de mes livres préférés, il a toujours été dans ma vie, mais je dois encore me débarrasser de l'idée que je suis une personne d' 1,57m. avec beaucoup de cheveux et redevenir qui je suis...
MSN : J'ai lu que vous teniez un journal de vos personnages. Qu'y a-t-il dans le journal de Thorin ?
RA : Le journal de Thorin est essentiellement basé sur tout ce que Tolkien a écrit sur les nains, leur histoire et la lignée de Durin. C'est aussi pour cela que j'ai écrit des choses sur son frère et sa soeur, qui sont morts. Ca m'a aidé à comprendre son histoire avec ses neveux Fili et Kili. J'ai aussi écrit des choses sur la fuite de la montagne, car nous allions tourner cela. Ca m'a permis de me représenter comment ses grands-parents se sont enfuis, comment son père et son grand-père sont sortis de la montagne car ils ne savaient pas qu'il y avait une porte secrète... Et ce sont ces lacunes que j'essaie de combler.
MSN : Nous verrons ce qui se passera après...
RA : O.K., merci !
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Le 7 mars 2013, Richard a répondu à 7 questions posées par Getty images
Merci à Richard Armitage Central pour les transcriptions
Richard résume son expérience à propos du HobbitInt : Quelque chose d’un peu difficile pour commencer: pouvez-vous résumer, en un mot, votre expérience dans Le Hobbit ?
RA : Monumentale.
Int : Pourquoi ?
RA : Je ne me serais jamais attendu à voir les choses que j’ai vues, à expérimenter les choses que j’ai faites et à progresser d’une telle façon dans mon travail avant d’avoir tourné ce film, voilà pourquoi.
Int : Vous donnez l’impression que c’est votre version cinématographique du Vietnam.
RA : Et bien, ça l’est en quelque sorte. Vous voyez quand nous avons tous quitté Stonestreet, pour partir pour nos dix semaines de tournage, c’était vraiment comme des manœuvres militaires. On n’avait jamais vu autant de véhicules et une aussi gigantesque traversée de gens et d’équipement. Etre une petite partie de cela était un réel privilège, et vous savez, la relance de l’économie de la Nouvelle-Zélande était la preuve de l’impact que nous avions.
A propos des bêtisiers
Int : La joie d’avoir les sorties des divertissements chez soi et des blue-ray réside dans le fait qu’il y a des tas de choses qui se passent hors scène et que nous ne voyons pas, des bêtisiers, etc… et qu’on peut nous montrer dans les bonus.
RA : Ah oui ? Il y a des bêtisiers ? Oh mon Dieu !
Int : Tout à fait, c’est ce genre de choses. Mais y a-t-il quelque chose qui s’est passé pendant le tournage, que vous pensez que nous ne verrons jamais dans un bêtisier, mais dont vous devriez me parler ?
RA : Heu... Oh mon Dieu ! Peut-être moi en train de vomir dans un seau après la fuite du tunnel des Gobelins. Nous avions si chaud et nous étions si fatigués, et je me souviens avoir prévu ça (?), j’ai pris une grosse gorgée d’eau et je l’ai régurgitée ! En espérant que ce ne soit pas sur le DVD !
Int : O.K. C’est une belle image !
A propos de Peter Jackson en tant que réalisateurInt : iI y a 10 ans, on était du genre : "Oh vous êtes un geek !" et c’était une mauvaise chose et maintenant, on est tous du genre "Oui, je suis un geek !"
RA :Oui, adhère (?) au geek !
Int : Allons-y, allons-y à fond ! Sur le tournage Peter Jackson est-il un « aboyeur », est-il un conteur ? Ou est-il tel l’enfant excité à qui son père va lire une histoire, et qui ne veut pas que le chapitre se termine ? Comment est-ce de travailler avec lui ?
RA : Il n’est absolument pas un aboyeur. Heu, vous voulez dire comme un chien ?
Int : Et bien, oui ! Vous savez, le genre de réalisateur qui crie "Sacré… fais ça !" (juron sous-entendu)
RA : Non, non, non. Non, il est… il devient très excité et très vivant et il aime assez mimer différentes scènes pour vous. Je me souviens, il y avait une scène à la fin du premier film, quand Thorin descend du tronc d’arbre en courant pour combattre Azog et nous expérimentions de quelle façon faire cela, parce qu' évidemment, vous savez, les grosses bottes le petit tronc d’arbre, c’était délicat. Et il faisait mine de monter sur le tronc et il m’expliquait comment faire et il a couru en bas du tronc et son pantalon est tombé... Ca résume réellement Peter... L'enthousiasme de sa réalisation fait tomber le pantalon !
Int : Cela devrait être sur l’affiche !
RA : Oui.
Int et Richard : Les pantalons tombent bien
Int : Si bien, que vos pantalons vont glisser
RA : Vont tomber
A propos des idées préconçues sur le filmInt : Chacun "connaît" les films du Seigneur des Anneaux chacun "connaît" les livres. Même s'ils n’ont pas vu les films, ils ont probablement une opinion sur eux. Est-ce que c’est un avantage ou un inconvénient quand vous faites quelque chose comme ça ?
RA : C’est très intéressant que vous disiez cela, que les gens ont une opinion alors qu’ils n’ont pas vu le film, et je ressens cela, il y a une idée préconçue avant que les gens s’assoient et regardent Le Hobbit . La plupart des gens ont vu Le Seigneur des Anneaux et ils s’assoient en pensant "Je sais ce que je vais voir ". Je pense que c’était un des challenges de Peter et l’une de ses visées était de leur donner quelque chose qui côtoyait les films du Seigneur des Anneaux, mais qui était très différent.
A propos de Peter Jackson et de Guillermo del ToroInt : Peter est un peu une sorte de savant fou du cinéma. Il est là-haut avec Guillermo del Toro. Parce qu’ils préservent l’art, ils prennent un tout petit peu de magie et puis il y a le génie informatique et ils rendent cela accessible à ce que j’appelle 'les gens normaux'…
RA : Oui
Int : … pour des gens qui ne sont des geeks ou du domaine comme vous et moi. Je veux dire, est-ce que c’est bien ? Evidemment, vous travaillez avec le gars, je l’ai juste rencontré dans ce genre de situation.
RA : Oui. Vous savez, j’ai rencontré Peter et j’ai rencontré Guillermo et, dans les deux cas, j’ai demandé "Pour qui faites-vous ce film ? " et ils ont dit tous les deux "Pour moi ". Ils sont pères tous les deux. Vous savez, au fond, ils sont tous les deux des enfants, et sont tous les deux des geeks. Ils sont fans en quelque sorte, et ils comprennent cet ‘univers geek’, l’obsession du fan. Donc, ils savent comment parler à ces gens. Ils savent comment parler au père et à la mère, et ils savent comment s’adresser aux enfants. C’est cela que fait le film, et je pense que c’est pour cela qu’il a un tel rayonnement .
A propos de la dimension du Hobbit
Int : Vous avez évidemment des réunions, vous parlez à Peter, vous lisez le script, vous savez donc que cela va être un film énorme, Le Seigneur des Anneaux, immense carton... Mais quand vous voyez les camions, vous voyez l’envergure, la quantité considérable de figurants, vous vous dites "merde !"
RA : Et bien oui ! Il est intéressant de noter que vous ne voyez pas le script ! C’était captivant ! Vous vous envolez pour la Nouvelle-Zélande, sans avoir lu un script. Mais heureusement, vous avez votre livre, livre qui est entré dans ma vie à l’âge de 7 ans. Donc, je suis allé là-bas confiant, parce que je connaissais très bien ce livre. Mais oui, être un petit rouage dans une aussi grosse machine que cela, c’est effrayant, parce que vous savez que ce rouage peut foirer, et empêcher la machine de travailler. Mais cela a fonctionné comme dans un rêve, je pense.
A propos de ce qu’il a pris sur le tournage
Int : Qu’est-ce-que vous avez piqué sur le tournage dans le cadre de votre plan retraite ?
RA : Je n’ai rien volé, mais on m’a donné une des pièces d’Erebor, juste une parmi le million de pièces. Donc, oui, je conserve précieusement mon trésor.
Int : Pour finir, votre fantastique costume, cela prend évidemment des siècles pour le mettre et aussi pour le retirer. Qu’est-ce-qui se passe quand vous devez aller aux toilettes ?
RA : Vous êtes très patient et vous serrez les fesses !
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